Le présent travail a porté sur l’impact socio - économique de la commercialisation du charbon de bois sur les ménages vendeurs aux marchés portuaires ASPIRO, Djubu Djubu, IAT et Litoy.Il s’inscrit dans le cadre de la recherche sur la filière de bois d’énergie en général et du charbon de bois en particulier suite au fait qu’il y a engouement d’intervenants dans ce secteur.A l’issue des enquêtes sur base d’un questionnaire à 140 vendeurs sur les 385 recensés dans 4 marchés portuaires de la ville de Kisangani du 5 juillet au 17 septembre 2010 nous avons trouvé les résultats suivants :L’imitation des proches parents ou amis suite au chômage pousse cette catégorie à exercer ce métier. Ce sont les hommes (53,60 %) qui vendent plus le charbon de bois dans ces sites suite aux multiples contraintes y relatifs.Lesquelles contraintes découragent nombre de vendeurs à continuer d’exercer ce métier. 56% de ces vendeurs ont le niveau post primaire et par conséquent savent lire et écrire pour bien faire cette activité.La commercialisation du charbon de bois est une activité rentable, mais sa rentabilité n’est presque pas corrélée à la distance entre le site d’approvisionnement et celui de la vente. Elle est probablement liée aux divers facteurs de la commercialisation (pouvoir d’achat de la population, offre, demande, coûts divers…). Parmi les 4 sites, Litoy a réalisé la rentabilité élevée (45,36 %) suivi de l’IAT (41,48 %), de l’ASPIRO (27,82 %) et Djubu Djubu en dernière position avec 3,02 %.66,43 % parmi nos vendeurs connaissent les conséquences du charbonnage sur la forêt. Cette connaissance ne dépend pas de leurs niveaux d’étude et ne les influencent pas à abandonner le commerce du charbon de bois.Le revenu de cette activité contribue à plus de 30 % dans la satisfaction des besoins socioéconomiques de base des vendeurs malgré les grandes charges de leurs familles respectives.