Le protocole de Nagoya, ainsi que le plan stratégique de la Convention pour la Diversité Biologique et ses objectifs d’Aïchi, visent à s'appuyer sur les marchés des ressources naturelles comme levier de développement économique, socialement et écologiquement durable, notamment au travers des dispositions relatives à l'accès et au partage des avantages (APA). Une des pierres angulaires de ce développement économique est la recherche scientifique sur la biodiversité végétale, seule à même d'identifier et de développer les potentiels d'innovations dérivant de la richesse végétale des pays du Sud. A ce titre, une valorisation de la recherche scientifique dans la large thématique de la biodiversité végétale et à chaque niveau de l'activité scientifique est un préalable indispensable au développement d'une recherche pérenne au Sud. En particulier par la reconnaissance de l’enrichissement des savoirs collectifs codifiés, des connaissances individuelles, des savoir-faire, des données, de leur analyse et valorisation auquel participent les scientifiques.