News 1st International Conference on Biodiversity in the Congo Basin

Les écosystèmes forestiers du bassin du Congo constituent la deuxième plus grande zone de forêt tropicale contiguë dans le monde et représentent environ vingt pour cent de rester couvert fermé forêt tropicale du monde. Ils abritent des espèces animales dignes de conservation tels que les bonobos, les gorilles de montagne et les okapis. Ces forêts ne jouent pas seulement un rôle important pour la conservation de la biodiversité mondiale, ils fournissent également des services écologiques régionaux et mondiaux essentiels comme puits de carbone et en tant que bassin versant de l'eau douce. Des millions de personnes dépendent de ces ressources naturelles pour leur survie dans un écosystème unique qui est menacée par la déforestation, le braconnage, la surpêche et l'exploitation des activités.

Cette 1ère Conférence sur la biodiversité dans le bassin du Congo est une occasion unique pour les communautés africaines et internationales scientifiques et autres parties prenantes de se rencontrer, d'échanger des informations, comparer et analyser conjointement les données pour faciliter la conservation durable de la biodiversité et les ressources naturelles du bassin du Congo. 

 

Lien relatif http://congobiodiversityconference2014.africamuseum.be/fr/node/76
Source Congo Biodiversity Initiative
Date de publication 15/07/2014
Contributeur Adélard Mutombo
Couverture géographique Congo, La République démocratique du,
Mots-clefs Biodiversité,Biodiversité bassin Congo

Il s’est tenu du 06 au 10 juin 2014 au Centre de Surveillance de la Biodiversité de l’Université de Kisangani, la 1e Conférence Internationale sur la Biodiversité du bassin du Congo. Au total, 250 participants parmi lesquels, des Professeurs d’Universités, des Chercheurs, des Représentants des autorités de l’Etat et de la Société Civile y ont pris part. Ces participants provenaient des différentes Provinces de la République Démocratique du Congo et de plus de 20 pays de l’Afrique centrale, australe, de l’Ouest et de l’est, de l’Europe de l’Amérique et de l’Asie. Quatre thèmes sur la biodiversité ont été développés durant ces assises, il s’agit de :

- De l’état de sa connaissance actuelle.
- L’impact du changement climatique
- Son rôle dans le développement durable
- Et sa conservation

Une journée entière a été consacrée à l’évaluation de la connaissance de la biodiversité des différentes Provinces de la République du Congo.
Après les différents exposés qui ont duré trois jours, les participants se sont réunis en en cinq groupe de travail suivi d’une table ronde. Les participants ont constaté un manque de connaissance importante sur la biodiversité. Les travaux en atelier ont permis de dégager les axes prioritaires de recherche et les conditions nécessaires pour leur mise en œuvre :

- Renforcer les recherches multidisciplinaires sur le processus biologique permettant de suivre et d’évaluer les impacts de changement climatique sur la biodiversité ;
- Développer des recherches en long terme en valorisant le réseau des dispositifs permanent dans le bassin du Congo ;
- Développer de programmes de recherches sur l’aspect homme-forêt avec un accent particulier sur les processus d’allocation de terre et d’exploitation de la biodiversité      telle que les filière de bois énergie et de viande brousse ;
- Développer de projets de recherches sur les investissements à grande échelle, qui soient financièrement indépendants des industries concernées, en particulier sur les
   filières qui ont fort impact sur la biodiversité (mine, énergie, filière bois, barrages,  etc.) ;
- Améliorer l’accès et le partage d’informations résultants de la recherche scientifique ;
- Valoriser les résultats de recherche scientifique qui peuvent répondre aux besoins de la société ;
- Renforcer tout effort en terme de bonne gouvernance, de transparence et du respect de la loi ;
- Développer un programme de formation et de renforcement de capacité scientifique des pays de la région ;
- Augmenter les mécanismes de partage de données entre toutes les parties prenantes ;
- Appuyer techniquement et financièrement le Centre de Surveillance de la Biodiversité pour lui permettre de pleinement jouer son rôle de centre d’excellence dans la
  région du bassin du Congo;
- Développer de partenariat entre les scientifiques et les gestionnaires de la biodiversité , tant à l’intérieur qu’à l’extérieur des aires protégées ;
- Mis en place d’un système de financement au niveau nationale et régional pour la recherche scientifique et son application pour la conservation et la gestion durable de
  la biodiversité. La richesse unique de la biodiversité du bassin Congo exige un engagement fort de tous les partenaires, en particulier de la part des gouvernements des     pays concernés .


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