PDF Contribution à l'étude de reproduction artificielle des poissons du genre Clarias ( Pisces, Clariidae) et de la croissance des Clarias buthupogon Sauvage (1879) en milieu artificiel

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Contributeur Justin Asimonyio
Couverture géographique Kisangani, R.D.Congo,
Mots-clefs Reproduction artificielle, Clarias, Croissance sauvage, Milieu artificielle,
Date de publication 15/02/2017
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1 RASHIDI MWIMBA 1997.pdf (actuel) Justin Asimonyio 15 Feb 2017 15 MB application/pdf

Le présent travail porte sur la reproduction artificielle des poissons du genre Clarias et sur l'étude de croissance en milieu artificiel des poissons Clarias buthupogon capturés des étangs piscicoles.
Sur huit expériences réalisées, il ressort que la reproduction artificielle est possible dans les conditions de notre laboratoire, il en est également de survie des larves et des alevins. Les expériences de reproduction artificielle l'espèce Clarias buthupogon montrent que :
-Après injection de l'extrait hypophyeaire, les femelles sont prêtes à pondre environ 20 heures après, si elles sont en bonne santé et gardées dans de bonnes conditions.
-La fécondation a lieu après 5 minutes de fertilisation, c'est-à-dire le contact entre la laitance des mâles et les ovules des femelles.
- Le temps d'incubation varie de 30 à 36 heures en fonction de la température de l'eau.
- Le taux d'éclosion est élevé et peut atteiindre 85% si toutes les opérations de l'expérimentation se déroulent dans les conditions aseptiques. De fortes mortalités dans la population des alevins s'observent aux 5ièmes, 7ièmes et 8ièmes jours de l'éclosion.
- Les alevins deviennent vigoureux au 15ième jour de l'éclosion et peuvent être transférés vers les étangs d'alevinage.
Concernant l'étude de croissance an milieu artificiel des poissons Clarias buthupogon capturés des étangs piscicoles, nous remarquons une inadaptation manifeste de ces derniers dans les conditions de notre laboratoire. Le poids moyen et la longueur totale moyenne ont respectivement augmenté de 3,92 g ou 3920 mg et 10,82 mm après six mois de vie dans le milieu artificiell.
En définitive, nous recommandons la continuité des études de reproduction artificielle sur les espèces de grande taille pour des raisons économiques afin d'arriver à la création des centres d'alevinage et à la promotion de la pisciculture dans notre pays.
Quant à l'étude de croissance des poissons, celle-ci devrait sans doute s'effectuer dans le milieu naturel.