PDF Modélisation de l'implication de l'hydromorphie du sol sur la diversité, la distribution des abondances et la structuration spatiale des populations d'arbres dans la forêts de Uma(Ubundu, RD Congo)

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Upload date 11 Feb 2017
Contributeur Judith Tsongo
Couverture géographique Uma, Ubundu, Province Orientale, RD Congo
Mots-clefs fonctionnement des forêts , sols hydromorphes et terre ferme, substrat
Date de publication 11/02/2017
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1 TFE Yalanga Mayala_2014.pdf (actuel) Judith Tsongo 11 Feb 2017 15 MB application/pdf

L'objectif principal est de ressortir les différents modèles floristiques et structuraux qui facilitent la compréhension du fonctionnement des forêts tropicales pour leur gestion raisonée et durable.

La méthode utilisée était celle des placeaux établis sur une superficie de deux hectares dans les différents substrats (sols hydromorphes et terre ferme), en raison d'1 ha par substrat. Chaque placeaux était divisée en sous 4 parecelles de 50m x 50m dans lesquels tous les individus à dbh ≥ 10 cm ont été recensés.

Au tota 668 individus ont été inventoriés sur les sols hydromorphes, regroupés en 98 espèces, 71 genres et 38 familles, et 652 individus ont été recensés sur terre ferme, regroupés en 80 espèces, 61 genres et 29 familles.

Nos résultats sur la diversité spécifique ont montré que les valeurs de diversité sont en moyenne plus élevées sur sols hydromorphes (Ds= 0,90; Sh= 3,23; Eq= 0,82), comparativement à celles observéess sur terre ferme (Ds= 0,82; Sh= 2,97; Eq= 0,82), comparativement à celle observées sur terre ferme (Ds= 0,82; Sh= 2,97; Eq= 0,80).

Statistiquement, les densités présentent des différences très significatives entre les parcelles à l'intérieur de chaque habitat (SH : t= 13.7817, df= 3, p-value= 0,0008268<0,05%; TF: t= 23.4863, df= 3, p-value= 0,0001691<0,05%). Toutefois, la significativité étant plus marquée sur sols hydromorphes que sur terre ferme nous permet de considérer que l'hydromorphie du sol a une action plus déterminante sur cette caractéristique du peuplement.

Par contre la comparaison des valeurs de densités entre ces deux biotopes n'ont pas montré des différences significatives( t= 0,2864, df= 4,7, p-value= 0,7865).

Les résultats ont montré qu'il existe une structuration spécifique spatiale marqué par un continium floristique qui s'y défini.