PDF Etude comparative du nombre de rejets produits in situ et ex situ chez trois cultivars de bananier (MUSA AAA) à Kisangani.

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Upload date 22 May 2017
Contributeur Judith Tsongo
Couverture géographique Kisangani, RDC
Mots-clefs culture in situ, culture ex situ, banane dessert
Date de publication 22/05/2017
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1 mbombo.pdf (actuel) Judith Tsongo 22 May 2017 1 MB application/pdf

L’objectif général de ce travail était de comparer le nombre de rejets produits in situ et ex situ chez trois cultivars de bananier dessert (Musa AAA) dans les conditions de la région de Kisangani. Les cultivars en questions étaient Gros Michel, Figue Rose et Yangambi Km 5.  


Pour atteindre cet objectif, tous les rejets sur 5 pieds-mères par cultivar ont été comptés in situ. Pour la culture ex situ, 5 bulbes par cultivars ont été plantés dans des bacs remplis de scieur de bois et installés dans la serre de la faculté des sciences de l’Université de Kisangani.


Les résultats obtenus ont montré que le taux de reprise après la décapitation a varié de 60% à 100%. Le taux le plus bas a été observé chez Gros Michel et Figue Rose, alors que le taux le plus élevé a été observé chez Yangambi Km 5 qui semble être un cultivar résistant à plusieurs stress biotiques et abiotiques.


Ces résultats ont aussi montré que la culture in situ avait permis aux bulbes de Gros Michel, Figue Rose et Yangambi Km 5 d’émettre une moyenne de 5,8 rejets, alors que le nombre moyen de rejets que la technique ex situ avait permis d’émettre était de 17,6. De plus, le nombre moyen de rejets émis par Gros Michel pour les deux techniques de multiplication était de 9,4. Ce nombre était respectivement de 10,6 et 15,1 pour Figue Rose est Yangambi Km 5.


L’ensemble de ces résultats montrent que la culture ex situ, qui est une technique simple et demandant moins de moyen, est la plus intéressante pour la production de matériels de plantation de cultivars de bananier dessert (Musa AAA). Cette technique permet de produire un nombre élevé de rejets, conduisant à l’installation des plantations beaucoup plus vastes avec de matériels homogènes, contribuant de cette façon à la sécurité alimentaire et à la réduction de la pauvreté.