PDF Rapport scientifique de la mission de recherche dans la Reserve Naturelle de Bonobo de Kokolopori du 10 Juin au 12 Juillet 2017 dans le cadre du projet de Max-Planck International

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Upload date 20 Aug 2018
Contributeur Judith Tsongo
Couverture géographique Reserve Naturelle de Bonobo de Kokolopori
Mots-clefs Monitoring de groupe de bonobo , arbres, phénologie
Date de publication 20/08/2018
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1 Mission kokolopori.pdf (actuel) Judith Tsongo 20 Aug 2018 1 MB application/pdf

La RDC fait partie de ceux qui attachent beaucoup d’importance à la conservation et à la gestion durable des ressources naturelles .Cette vision s’est concrétisée par la création des aires protégés les réserves de faunes ainsi que des parcs nationaux(Ngokaka et al 2010).Le réseau des aires protégées (AP) de la République Démocratique du Congo (RDC) représente approximativement 11% du territoire national. Il englobe des paysages diversifiés, allant des forêts d’altitude, denses et humides, aux zones de savanes, et renferme notamment cinq sites du Patrimoine Mondial. La caractérisation floristique et la structure spatiale jouent un rôle important dans l’identification d’une zone de conservation car une bonne connaissance de la composition floristique est un outil excellent pour mettre en œuvre les décisions qu’il serait mieux de faire dans l’avenir dans RNBK.

Dans le cadre de la collaboration CSB/UNIKIS MAX-PLANCK, le Centre de Surveillance de la Biodiversité a participé, par l’entremise d’un assistant de recherche Bienfait Kambale, à l’identification botanique des plantes consommées par le bonobo dans la Réserve Naturelle de Kokolopori(RNBK) en Province de la Tshuapa dans l’ex Equateur. Le but de la mission est d’identifier tous les arbres de la phénologie sur l’axe centrale, axe Debora, L1 Nord et autres parallèles de la réserve ainsi que tous les autres plantes (arbres, lianes, herbes) consommés par les Bonobos afin de renforcer la conservation de ces espèces dans leur biotope naturel, chercher à valoriser les zones prioritaires selon les espèces clés ou phares de la zone, chercher à renforcer la recherche scientifique. L’idéale pour ces inventaires est de concrétiser la vision sur la conservation de la nature ; passer de 11% à 17% de l’entendue national, vouer aux Aires protégées ; même vision que le président du ZAIRE à l’époque qui disait dans son discours d’ouverture du premier congrès du mouvement populaire de la révolution en 1972 : « car nous voulons que lorsque les savants auront transformer le monde de vivant en un milieu artificiel, il existe encore au Zaïre dernier refuge de lui-même, une nature naturelle ».

Les études floristiques de la réserve naturelle de bonobo de Kokolopori est maintenant qu’à la phase pépinière c’est-à-dire qu’elles ne sont pas encore approfondies. Ce qui justifiera la poursuite des plusieurs études dans ce domaine afin de bien comprendre le fonctionnement de cet écosystème.

Après le terrain la saisie des données et l’arrangement de la base des données était remise au responsable de l’équipe phénologique.​