Ce travail est axé sur les formes du palais et le nombre de plis palatins chez C. cf. olivieri collectées dans quelques localités et blocs forestiers en RD Congo.Notre matériel biologique est constitué de 137 crânes de C. cf. olivieri. Ce matériel fait partie de la collection du LEGERA et du Centre de Surveillance de la Biodiversité.Les images ont été prises sous la loupe binoculaire Leica EZ4D LAS EZ1.7.0, au grossissement 8%, sous la luminosité 65% et la pénétrance de 1 pixel par le Chef de Travaux Gambalemoke, sous l’encadrement de Dr. Wim Wendelen au Musée Royal de l’Afrique Centrale (MRAC).Pour le comptage des plis palatins, la zone du palais concernée est située entre la première
unicuspide (U1) et le fond du palais. Pour ce qui est de la forme du palais, nous avions déterminé ce que nous avons vu.Le degré d’usures dentaires et la suture entre l’os basioccipital et le basisphénoïde ont permis de déterminer les classes d’âges des individus examinés.Sur un total de 137 crânes examinés, nous avions identifié 7 formes du palais (A, B, C, D,E, F et G) chez C.cf. olivieri. Chez des individus capturés dans un même bloc forestier ou localité, nous avons distingué à Masako 3 morphes du palais, à Îlot Lieki 4 morphes du palais, Kasugho 3 morphes du palais, Bomane1-Moenge 6 morphes du palais, Bomane2Yaikela 6 morphes du palais,Djabir-Yafira 5 morphes du palais et Yoko-Lieki 5morphes du palais et pour un même morphe du palais, le nombre des plis palatins est variable, 5excepté le cas de Eleko où tous les individus avaient le palais de la forme A, et un nombre constant (n = 11) de plis palatins.Dans la collection, nous avons inventorié 61,4% des individus qui sont des vieux adultes (Tw3b); 17,3% des adultes (Tw3a); 11% des jeunes adultes (Tw2b); 7,9% des séniles (Tw4) et 2,3% des subadultes (Tw2a).L’ensemble de ces résultats confirment l’hypothèse de polymorphisme à propos de forme de palais et nombre de plis palatins chez C. cf. olivieri.