Les principaux résultats obtenus se résument comme suit :- Au total 268 spécimens d’Araignées étaient récoltés et identifiés. Ils sont groupés à 28
familles et 50 espèces. Les familles les plus importantes sont : Les Araneidae, les Scytodidae et les Ctenidae.- L’espèce Thomisops sulcatus (Thomisidae) est la plus abondante avec 26 individus soit 9,774% suivie de Tyene inflata (Salticidae) et Mallinella vittiventis (Zoodariidae) qui ont respectivement 21 individus soit 7,895%. Par contre parmi les familles moins abondantes on trouve celle de Lycosidae avec 1 seul spécimen soit 0,373%.- Quant aux micro-habitats explorés : Le sous-bois était le plus diversifié avec 24 familles
et 41 espèces, suivies de la litière avec 16 familles et 23 espèces.- L’espèce Trochosa sp (Lycosidae) n’est présente qu’au niveau du sous-bois tandis que Thyene inflata (Salticidae) et Pellenes rufoclypeatus (Salticidae) sont retrouvées dans les deux micro-habitats.- En ce qui concerne l’abondance des deux deux familles considérées dans ce travail : La
famille des Salticidae est la plus abondante avec 39 individus regroupés dans 2 espèces dont Thyene inflata est la plus abondante avec 21 individus et Pellenes rufoclypeatus avec 18 individus ; par contre la famille des Lycosidae (Trochosa sp) n’est présente qu’avec 1 individu sur un ensemble de 40 individus pour les deux familles.- La technique de battage est venue en premier lieu quant à l’abondance des récoltes, avec 39% de rentabilité, suivie du tamisage avec 35% et du fauchage avec 26% des spécimens.- Par rapport à la distribution verticale entre les deux micro-habitats exploités, les résultats montrent globalement que 20% des espèces récoltées sont straminicoles, 54% sont arboricoles
et 26% sont ubiquistes. - Le sex-ratio est en équilibre ; bien qu’en général la capture semble être en faveur des
femelles. - Quant aux indices calculés, l’indice de Shannon révèle que le sous-bois (H=3,194) est plus diversifié que la litière (H=2,73) ; l’indice de Simpson qui est élevé partout (93,9% dans le sous bois et 91,1% dans la litière) montre que la probabilité que deux individus pris au hasard appartiennent à une même espèce est faible. En plus les individus sont équitablement répartis entre les espèces, car même l’équitabilité (E) calculé tend vers 1 dans tous les microhabitats
exploités.