Notre recherche a porté sur la consommation de bois de chauffe par les briquetiers et ses conséquences sur l'environnement immédiat, aussi sur l'estimation de coût de la fabrication des briques cuites ainsi que l'évaluation du taux de marge commerciale.La réalisation de l'étude s'effectuait à l'aide de la technique par questionnement et l'observation participative.En effet, les enquêtes ont été menées auprès de 242 fabricants de briques cuites dont 80 enquêtés dans la commune Kisangani, 73 enquêtés dans la commune Makiso, 46 enquêtés dans la commune Mangobo , 30 enquêtés dans la commune Tshopo et respectivement 7 , 6 enquêtés dans la commune Lubunga et la commune Kabondo qui représente 25% des fabricants des briques cuites de la ville de Kisangani.L'examen des résultats montre ce qui suit:Les espèces de bois de chauffe les plus utilisées sont: l'espèce Musanga cecropioides qui est utilisée par 57,85% d'enquêtés suivie de Pycnanthus angolensis soit 28,10% d'enquêtés; de Cleistospholis glauca soit 27,69% d'enquêtés; de Uapaca guineensis soit 24,79% d'enquêtés et de Macaranga spinosa soit 20,25% d'enquêtés; Ricinodendron heudelolii soit 19,01% et respectivement de Alchonea cordifolia et Harungana madagascariense soit 18,18% d'enquêtés.Les espèces les moins utilisée pour la cuisson de briques sont respectivement Cassia siamea et Syzigium cuminii avec 0,41 % d'enquêtés.Comme stratégies nous proposons ce qui suit:J-- Adopter la méthode de fabrication des briques cuites en utilisant les sciures de bois,l'huile de vidange et déchets agricoles, balles de riz, la valorisation des restes des bois coupés par les exploitants forestiers modernes.J-- Vulgariser le reboisement dans la ville et ses environs et inclure la culture de l'arbre dans la mentalité de la population du milieu d'étude;J-- Adopter la fabrication de briques stabilisées, utilisant le ciment sable et argile enfin de diminuer le prélèvement de bois en forêt.
Le bois de chauffe et les coûts de fabrication de briques cuites dans la ville de Kisangani (RDCongo).