PDF Séquestration du carbone dans deux peuplements équiennes : cas de Pericopsis elata (Hams) Van Meeuwen en plantation forestière de l'IN.E.R.A-Yangambi à Yangambi (Province Orientale, RD Congo)

Télécharger TFE Jean Luc TULONDE ALIMASI.pdf ( 9 MB)
Afficher Open in browser
Upload date 12 Oct 2018
Contributeur Olivier Basa
Couverture géographique Yangambi, Orientale, RD Congo
Mots-clefs Séquestration du carbone, peuplement, biomasse vivante, débris, sol
Date de publication 12/10/2018
Toutes les versions
# Nom du fichier Contributeur Upload date Taille Type de contenu
1 TFE Jean Luc TULONDE ALIMASI.pdf (actuel) Olivier Basa 12 Oct 2018 9 MB application/pdf

Les écosystèmes forestiers jouent un rôle important dans l'atténuation de la concentration du gaz carbonique en raison des fortes quantités de carbone séquestré dans leur végétation et le sol.

Cette capacité peut être toutefois affectée par différents facteurs, comme le type de forêt, le type d'espèces végétales, l'âge et le mode de gestion. Aussi, la caractérisation de cette fonction de stockage, de carbone de ces écosystèmes forestiers est-elle primordiale. Dans ce contexte, la quantification du carbone dans les compartiments végétaux (biomasse vivante et litière) et du sol de deux peuplements équiennes de Pericopsis elata (0,36 ha de superficie chacun) a fait l'objet de cette étude effectuée dans la plantation forestière de ri.N.E.R.A.-Yangambi (concession d'environ 6 297 km², correspondant à une étendue comprise entre 24°16'95" et 25°08'48" longitude Est, 0°3877" et 1° 10'20" latitude Nord) localisée dans la région de Yangambi située à 95 km vers l'ouest de la ville de Kisangani.

La quantité de carbone séquestré dans la biomasse vivante était déterminé à partir des mesures de dhp (Diamètre à Hauteur de la Poitrine) des arbres calculées par l'équation de la biomasse vivante ;quant aux débris, la quantité de carbone séquestré était estimé à partir des échantillons collectés dans des cadres de 40 cm x 40 cm puis extrapolé à l'hectare ; ensuite, quatre strates d'une profondeur de 1 m nous ont servi pour les analyses du sol, cependant, en dépit de plusieurs contraintes, la quantification du carbone était faite dans les deux premières strates (0-10 et 10-25 cm).Le résultat de l'ensemble de deux peuplements présente un total de 435,2 tC.ha-1 dont 85,3 % séquestrés dans la biomasse vivante;1,8 % dans les débris et 12,9 % dans les 25 premiers centimètres du sol.

Le premier peuplement présente une quantité de carbone estimée à 180,6 tC.ha-1 dont 83,8 % séquestré dans la biomasse vivante; 2,0 % dans les débris et 14,2 % dans les 25 premiers centimètres du sol. Le deuxième peuplement présente un total de 254,6 tC.ha-1 dont 86,3 % dans la biomasse vivante; 1,6 dedans les débris et 12,1 % dans les 25 premiers centimètres du sol.

Les résultats obtenus issus des paramètres estimés (stock de carbone, densité et surface terrière de peuplement, densité apparente, granulométrie et pH du sol) nous ont permis de valider nos hypothèses à savoir :

  • les stocks de carbone séquestrés dans les deux peuplements ne sont pas différents ;
  • les stocks de carbone séquestré dans la biomasse vivante et la litière sont liés à la densité de peuplement et la surface terrière ;
  • la fonction puits de carbone du sol est plus liée aux contributions considérables de la matière organique que des propriétés du sol.