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LA CONFERENCE DES NATIONS UNIES SUR L'ENVIRONNEMENT ET LE DEVELOPPEMENT

La Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement (CNUED), aussi connue sous le nom de "Sommet planète Terre" a eu lieu à Rio de Janeiro, au Brésil, du 3 au 14 juin 1992. Cette conférence globale, tenue à l'occasion du 20ème anniversaire de la première conférence sur l'environnement humain, (Stockholm, 1972), a réuni des dirigeants politiques, diplomates, scientifiques, représentants des medias et des organisations non gouvernementales (ONG) de 179 pays pour un effort massif visant à réconcilier l'impact des activités socio-économiques humaines et l'environnement. Un "Forum global des ON" avait aussi eu lieu à Rio de Janeiro, réunissant un nombre sans précédent de représentants d'ONG, qui ont présenté leur propre vision de la situation future du monde en matière d'environnement et de développement socio-économique.

La Conférence des Nations Unies tenue à Stockholm en 1972 avait centré l'attention internationale sur les questions d'environnement, en particulier sur celles liées à la dégradation de l'environnement et de la "pollution transfrontière". Le dernier concept était particulièrement important, dans la mesure où il soulignait que la pollution ne connait pas les frontières politiques ou géographiques, mais touche les pays, régions et peoples au-delà de leur point d'origine. Au cours des décennies qui ont suivi Stockholm, ce concept a été élargi pour couvrir des questions d'environnement qui sont véritablement transnationales par leur portée, nécessitant une action concertée de tous les pays et de toutes les régions du monde d'une manière universelle pour s'y attaquer de façon efficace. Les problèmes importants d'environnement global incluent par exemple toutes les formes de pollution, les changement climatiques, l'appauvrissement de la couche d'ozone, l'utilisation et la gestion des ressources en eau douce, la déforestation excessive, la désertification et la dégradation des sols , les déchets toxiques et les atteintes à la diversité biologique.

Dans les années qui ont suivi, il a été aussi reconnu que les problèmes d'environnement régionaux ou locaux, tels que l'urbanisation extensive, la déforestation, la désertification et la rareté générale des resources naturelles, peuvent se propager et avoir ainsi de sérieuses répercussions sur la sécurité internationale à une plus grande échelle. Par exemple, ils sapent la base économique et le tissu social des pays faibles et pauvres, générent ou exacerbent les tensions sociales et les conflits and entraînent davantage de flux de réfugiés. La dégradation de l'environnement dans diverses parties du monde en développement de même que du monde développé peut affecter de cette façon les intérêts de la planète dans son ensemble.

La reconnaissance internationale de la nécessité d'intégrer les questions de la protection de l'environnement et de la gestion des ressources naturelles avec les questions socio-économiques de la pauvreté et du sous-développement a culminé au Sommet de la Terre de 1992. L'idée a été exprimée dans la définition "développement durable", ainsi que posée par la Commission mondiale sur l'environnement et le développement (la Commission Brundtland) en 1987, en tant que développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre les possibilités des générations futures à satisfaire leurs propres besoins. Ce concept était destiné à répondre aux attentes des partisans du developpement économique comme de ceux concernés en premier lieu par la conservation de l'environnement.

Le Sommet planète Terre a ainsi marqué l'histoire en attirant l'attention mondiale sur la notion, nouvelle pour l'époque, que les problèmes d'environnement de la planète étaient intimement liés aux conditions économiques et aux problèmes de justice sociale. Il a montré que les besoins sociaux, d'environnement et économiques doivent être traités ensemble pour l'obtention de résultats tangibles sur le long terme. Il montre que si les populations sont pauvres et les économies nationales sont faibles, l'environnement souffre; si l'environnement et maltraité et les ressources sont surconsommées, les populations souffrent et les économies déclinent. La conférence a aussi montré que les actions ou décisions locales, aussi mineures soient elles, bonnes ou mauvaises, ont des répercussions dont la portée est potentiellement mondiale.

La rencontre de Rio de Janeiro a souligné la façon dont les différents facteurs sociaux, économiques et d'environnement sont interdépendants et évoluent ensemble. Il a identifié les éléments critiques du changement, en révélant que le succès dans un secteur nécessite une action dans les autres secteurs pour se poursuivre dans le temps. L'objectif premier du Sommet était de produire un agenda large et un nouveau plan pour l'action internationale sur les questions d'environnement et de développement qui aiderait à guider la coopération internationale et la politique de développement dans le siècle prochain.

La CNUED a proclamé le concept du développement durable comme un objectif atteignable pour chacun de par le monde, que ce soit au niveau local, national, régional ou international. Elle a reconnu que l'intégration et l'équilibre des préoccupations d'ordre économique, social et d'environnement dans la satisfaction de nos besoins sont vitaux pour le maintien de la vie humaine sur la planète et qu'une telle approche intégrée est réalisable si les esprits et les mains travaillent ensemble. Ella a par ailleurs reconnu que l'obtention de ce type d'intégration et d'équilibre des dimensions d'ordre économique, social et d'environnement nécessite de nouvelles perceptions de la manière dont nous produisons et consommons, de la façon dont nous vivons, nous travaillons, nous nous entendons et prenons nos décisions. Le concept était révolutionnaire et comme toutes les idées originales, il a suscité un débat animé au sein des gouvernements et entre les gouvernements et leurs citoyens sur la façon d'assurer une durabilité au développement.

Un élément majeur de la CNUED a été Action 21, un audacieux et vaste programme d'actions appellant de nouvelles façons d'investir dans notre futur pour atteindre un développement durable global au 21ème siècle. Ses recommandations vont des nouvelles methodes d'éducation, aux nouvelles façons de préserver les resources naturelles et aux nouveaux moyens de participer à une économie durable. L'ambition d'ensemble d'Action 21 était époustouflante, son objectif n'étant pas moins que de crééer un monde sûr et juste où toute vie a sa dignité et est célébrée.

Les autres résultats de la CNUED :

  • La Déclaration de Rio : Un ensemble de 27 principes universellement applicables pour aider à orienter l'action internationale sur la base de la responsabilité environnementale et économique.
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  • La Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques : Un accord juridique contreignant, signé par 154 gouvernements au Sommet de Rio, ayant pour objectif ultime la stabilisation des concentrations de gaz à effet de serre dans l'atmosphère à un niveau qui préviendrait la dangereuse interférence anthropique (due à l'intervention de l'homme) avec le système climatique.
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  • La Convention sur la diversité biologique : Un accord juridique contreignant qui a été signé par 168 pays jusqu'à présent. Il représente un pas important dans la protection de la diversité biologique, l'utilisation durable de ses composants, et le partage juste et équitable des bénéfices provenant de l'utilisation des ressources génétiques.
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  • La Déclaration sur les principes sur la gestion des forêts : un ensemble de 15 principes juridiquement non-contreignants gouvernant la décision politique pour la protection et une utilisation et un usage plus durables des ressources forestières globales. Ces principes sont très importants dans la mesure où ils représentent le premier grand consensus international sur une utilisation et une protection meilleures de tous les types de forêts.

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Droits d'auteur © Nations Unies 2002
Préparé en français par la Section de la technologie de l'information
du Département de l'information

(Pour toute demande d'information ou question sur les aspects logistiques du Sommet ou sur les activités du Forum des organisations non gouvernementales, consultez le site Web de la "Johannesburg World Summit Company", qui organise le Sommet au nom du Gouvernement sud-africain : www.joburgsummit2002.org)