Centre d'Echange d'Informations de la RD Congo - Etat de la Diversité Biologique en République Démocratique du Congo<p><br /> Niveau de connaissance, utilisation, gestion et menaces</p>2017-09-05T14:39:30Ztag:cd.chm-cbd.net,2017-09-05:/implementation/docs/monographiehttp://cd.chm-cbd.net/misc_/CHM2/Site.gifCentre d'Echange d'Informations de la RD CongoAvant- propostag:cd.chm-cbd.net,2011-10-10:/implementation/docs/monographie/doc0998122011-10-10T11:11:00Za.cupceaHan de KoeijerIntroductiontag:cd.chm-cbd.net,2011-10-10:/implementation/docs/monographie/doc5889792011-10-10T11:11:00Za.cupceaHan de KoeijerCHAPITRE 1: Micro-organisms aquatiques (Procaryotes)tag:cd.chm-cbd.net,2011-10-10:/implementation/docs/monographie/doc3810232011-10-10T11:11:00Za.cupceaHan de KoeijerCHAPITRE 2: Flore et végétationtag:cd.chm-cbd.net,2011-10-10:/implementation/docs/monographie/doc8693732011-10-10T11:11:00Za.cupceaHan de KoeijerCHAPITRE 3: FAUNEtag:cd.chm-cbd.net,2011-10-10:/implementation/docs/monographie/chapitre-3-faune2011-10-10T11:11:00Za.cupceaGuy Mboma3.1. INVERTÉBRÉS <p>3.1.1. Invertébrés aquatiques</p> <p>3.1.1.1. Les espèces, les populations et la diversité biologique</p> <p>Les espèces d'invertébrés d'eau douce et marines inventoriées au Congo appartiennent à neuf embranchements et représentent au total 1.596 espèces dont 1.423 espèces d'eau douce et 183 espèces marines.<br /> Le niveau d'identification s'est limité pour certains embranchements aux ordres, familles ou genres. La présence d'un nombre élevé d'invertébrés en eau douce s'expliquerait par la diversité flagrante des biotopes dulcicoles par rapport aux biotopes marins et le fait que les recherches entreprises dans les eaux douces sont plus nombreuses.<br /> Les Embranchements mis en évidence sont:</p> <blockquote> <p>- les Spongiaires ayant au total 30 espèces dont 29 d'eau douce et 1 marine;<br /> - les Coelentérés renfermant 6 espèces dont 5 d'eau douce et 1 marine, plus un ordre marin;<br /> - les Annélides comprenant au total 46 espèces dont 30 d'eau douce et 16 marines;<br /> - les Plathelminthes avec 41 espèces dont 36 d'eau douce et 5 marines;<br /> - les Némathelminthes ayant 12 espèces essentiellement d'eau douce;<br /> - les Echinodermes avec 13 espèces essentiellement marines;<br /> - les Mollusques, constituant l'un des groupes les plus représentatifs, comprennent 346 espèces dont 284 d'eau douce et 62 marines;<br /> - les Arthropodes aquatiques, représentés par trois classes (Crustacés, Insectes et Hydracariens), constituent l'embranchement le plus dominant de notre inventaire avec 1.097 espèces (69%).</p> </blockquote> <p>Les Crustacés renferment 265 espèces dont 192 d'eau douce et 73 marines, les Insectes et les Hydracariens comportent respectivement 780 et 52 espèces essentiellement d'eau douce.<br /> Cette étude révèle également l'existence d'espèces endémiques pour le Congo. Cependant, leur nombre est très faible. La majorité de ces espèces se localisent dans la partie Nord-Est du pays et une minorité dans le secteur situé entre Matadi et Moanda.<br /> Les données recueillies dans ce travail montrent clairement une grande richesse spécifique des eaux continentales et marines congolaises en invertébrés.</p> <p>3.1.1.2. Considérations sur les techniques de capture et les mesure de protection des Invertébrés aquatiques</p> <p>L'analyse des données disponibles révèle que les méthodes de capture utilisées pour le moment au Congo ne constituent pas une menace sur le peuplement des Invertébrés, étant donné que la pêche ne revêt pas un caractère intensif.<br /> Par contre, la pollution par des hydrocarbures et autres substances chimiques le long du Fleuve et sur les côtes de Moanda par les navires et les usines (SOCIR, CONGO-GULF), constitue à coup sûr un danger pour nos Invertébrés. Mais, les effets de cette pollution sur les populations cibles sont sobrement étudiés pour ne pas dire méconnus. Les biologistes devraient s'intéresser à cet aspect du problème.<br /> Quant à la réglementation sur l'utilisation des invertébrés aquatiques, les enquêtes sur le terrain et au niveau du Ministère de l'Environnement ont révélé qu'elle est inexistante.</p> <p>3.1.1.3. Les zones protégées</p> <p>La notion de protection des Invertébrés aquatiques n'est pas connue et les zones protégées spécifiquement pour ces organismes sont inexistantes.</p> <hr /> <p>3.1.2. Invertébrés terrestres</p> <p>3.1.2.1. L'état de la faune d'arthropodes</p> <p>Les différentes espèces de la faune d'arthropodes sont groupées selon leur importance, à savoir:</p> <blockquote> <p>- médicale et vétérinaire;<br /> - agricole;<br /> - forestière;<br /> - biologique/écologique générale;<br /> - alimentaire.</p> </blockquote> <p>1. Espèces d'insectes et acariens nuisibles aux cultures<br /> Un total de 319 espèces représentant 10 ordres et 75 familles ont été inventoriées (tableau 11). La grande majorité des espèces nuisibles aux cultures vivrières et industrielles appartiennent aux ordres des Coléoptères, Lépidoptères, Homoptères et Hétéroptères, représentant respectivement 29,15 %; 23,51 %, 18,50 et 14,73 % du nombre total des espèces.</p> <p>Tableau 11: Principaux Ordres d'Arthropodes nuisibles aux cultures inventoriés au Congo</p> <div align="center"> <center> <table border="1" cellspacing="1" cellpadding="7" width="620" bordercolor="#000000"> <tbody> <tr> <td width="24%" valign="top"> <p align="center">ORDRES</p> </td> <td width="27%" valign="top"> <p align="center">NOMBRE DE FAMILLES</p> </td> <td width="21%" valign="top"> <p align="center">NOMBRE D'ESPECES</p> </td> <td width="28%" valign="top"> <p align="center">% DU TOTAL</p> </td> </tr> <tr> <td width="24%" valign="top">Acarina</td> <td width="27%" valign="top"> <p align="center">4</p> </td> <td width="21%" valign="top"> <p align="center">13</p> </td> <td width="28%" valign="top"> <p align="center">4.08</p> </td> </tr> <tr> <td width="24%" valign="top">Coléoptères</td> <td width="27%" valign="top"> <p align="center">15</p> </td> <td width="21%" valign="top"> <p align="center">93</p> </td> <td width="28%" valign="top"> <p align="center">29.15</p> </td> </tr> <tr> <td width="24%" valign="top">Dermaptères</td> <td width="27%" valign="top"> <p align="center">1</p> </td> <td width="21%" valign="top"> <p align="center">1</p> </td> <td width="28%" valign="top"> <p align="center">0.31</p> </td> </tr> <tr> <td width="24%" valign="top">Diptères</td> <td width="27%" valign="top"> <p align="center">5</p> </td> <td width="21%" valign="top"> <p align="center">11</p> </td> <td width="28%" valign="top"> <p align="center">3.45</p> </td> </tr> <tr> <td width="24%" valign="top">Hétéroptères</td> <td width="27%" valign="top"> <p align="center">8</p> </td> <td width="21%" valign="top"> <p align="center">47</p> </td> <td width="28%" valign="top"> <p align="center">14.73</p> </td> </tr> <tr> <td width="24%" valign="top">Homoptères</td> <td width="27%" valign="top"> <p align="center">10</p> </td> <td width="21%" valign="top"> <p align="center">58</p> </td> <td width="28%" valign="top"> <p align="center">18.50</p> </td> </tr> <tr> <td width="24%" valign="top">Isoptères</td> <td width="27%" valign="top"> <p align="center">2</p> </td> <td width="21%" valign="top"> <p align="center">3</p> </td> <td width="28%" valign="top"> <p align="center">0.94</p> </td> </tr> <tr> <td width="24%" valign="top">Lépidoptères</td> <td width="27%" valign="top"> <p align="center">23</p> </td> <td width="21%" valign="top"> <p align="center">75</p> </td> <td width="28%" valign="top"> <p align="center">23.51</p> </td> </tr> <tr> <td width="24%" valign="top">Orthoptères</td> <td width="27%" valign="top"> <p align="center">5</p> </td> <td width="21%" valign="top"> <p align="center">10</p> </td> <td width="28%" valign="top"> <p align="center">3.14</p> </td> </tr> <tr> <td width="24%" valign="top">Thysanoptères</td> <td width="27%" valign="top"> <p align="center">2</p> </td> <td width="21%" valign="top"> <p align="center">7</p> </td> <td width="28%" valign="top"> <p align="center">2.19</p> </td> </tr> <tr> <td width="24%" valign="top">TOTAL</td> <td width="27%" valign="top"> <p align="center">75</p> </td> <td width="21%" valign="top"> <p align="center">319</p> </td> <td width="28%" valign="top"> </td> </tr> </tbody> </table> </center> </div> <p>Ces arthropodes causent divers dégâts aux cultures en détruisant les organes, en suçant la sève de la plante ou en transmettant des maladies. Dans l'ordre des Homoptères, 22,41 % des espèces inventoriées sont des pucerons (Aphididae), réservoir des virus des végétaux.<br /> Le Dermaptère Diaperasticus erythrocephalus est la seule espèce de cet ordre qui cause des dégâts aux cultures au Congo. Les autres membres de ce groupe sont des prédateurs.<br /> Quatre espèces d'arthropodes introduites au Congo, à savoir: la cochenille farineuse du manioc (Phenacoccus manihoti), l'acarien vert du manioc (Mononychellus tanajoa) en 1973, la cochenille du manguier (Rastrococcus invadens) en 1986, et, plus récemment, la mouche blanche (Aleurodicus dispercus), se sont révélées être des ravageurs redoutables de certaines cultures.</p> <p>2. Espèces d'insectes nuisibles aux essences forestières<br /> La grande majorité des insectes nuisibles aux essences forestières appartiennent à l'ordre des Coléoptères qui renferme 93,44 % des espèces xylophages (tableau 12).<br /> Dans l'ordre des Homoptères, il faut signaler l'introduction récente dans l'Est du pays du puceron des cyprès, Cinara cupressi, qui détruit les plantations de cyprès dans le Kivu.</p> <p>Tableau 12: Principaux ordres d'Arthropodes nuisibles aux essences forestières</p> <div align="center"> <center> <table border="1" cellspacing="1" cellpadding="7" width="618" bordercolor="#000000"> <tbody> <tr> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">ORDRES</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">NOMBRE DE FAMILLES</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">NOMBRE D'ESPECES</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">% DU TOTAL</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Coléoptères</td> <td width="25%" align="center" valign="top">5</td> <td width="25%" align="center" valign="top">57</td> <td width="25%" align="center" valign="top">93.44</td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Homoptères</td> <td width="25%" align="center" valign="top">2</td> <td width="25%" align="center" valign="top">2</td> <td width="25%" align="center" valign="top">3.28</td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Hyménoptères</td> <td width="25%" align="center" valign="top">1</td> <td width="25%" align="center" valign="top">1</td> <td width="25%" align="center" valign="top">1.64</td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Lépidoptères</td> <td width="25%" align="center" valign="top">1</td> <td width="25%" align="center" valign="top">1</td> <td width="25%" align="center" valign="top">1.64</td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">TOTAL</td> <td width="25%" align="center" valign="top">9</td> <td width="25%" align="center" valign="top">61</td> <td width="25%" align="center" valign="top">100</td> </tr> </tbody> </table> </center> </div> <p>3. Insectes ennemis naturels des ravageurs des cultures<br /> Les insectes appartenant à cette catégorie sont très bénéfiques à l'homme: ils détruisent les ravageurs des cultures et autres insectes nuisibles.<br /> Le nombre de ces espèces d'insectes, les parasitoïdes ou prédateurs, est présenté dans le tableau 13.</p> <p>Tableau 13: Principaux ordres d'Arthropodes ennemis naturels des ravageurs des cultures</p> <div align="center"> <center> <table border="1" cellspacing="1" cellpadding="7" width="618" bordercolor="#000000"> <tbody> <tr> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">ORDRES</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">NOMBRE DE FAMILLES</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">NOMBRE D'ESPECES</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">% DU TOTAL</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Coléoptères</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">1</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">5</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">6.58</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Diptères</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">25</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">24</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">31.58</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Hétéroptères</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">1</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">1</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">1.32</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Hyménoptères</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">13</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">40</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">52.63</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Lépidoptères</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">3</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">3</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">3.94</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Neuroptères</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">1</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">1</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">1.32</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Psoptères</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">1</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">2</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">2.63</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">TOTAL</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">25</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">76</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">100</p> </td> </tr> </tbody> </table> </center> </div> <p>N.B.: Manque d'étude spécifique sur les invertébrés non recensés dans les tableaux 11, 12 et 13</p> <p>Deux espèces bénéfiques de moustiques ont été signalées chez les Diptères. Leurs larves sont prédatrices des larves d'autres espèces de moustiques. Il s'agit de Toxorynchites brevipalpis et Culex tigripes.</p> <p>3.2. VERTÉBRÉS</p> <p>3.2.1. Vertébrés aquatiques</p> <p>3.2.1.1. Les poissons</p> <p>1°) Richesse spécifique<br /> La faune ichthyologique du Congo compte une quarantaine de familles représentant plus de 1.000 espèces de poissons dulcicoles dont près de 800 vivent dans le système du fleuve, et le reste dans les lacs de l'Est (Albert, Édouard, Kivu et Tanganyika). Selon les milieux qu'ils occupent, on distingue les poissons marins, d'eau douce et d'eau saumâtre.<br /> A l'embouchure du fleuve Congo, les poissons marins sont représentés par les familles des Clupeidae, Petraodontidae, Cichlidae, Anabantidae et Cyprinodontidae.<br /> Les poissons d'eau douce sont représentés entre autres par les familles des Mormyridae, Characidae, Citharinidae et Cyprinidae.<br /> Les grands Citharins et les grands Distichodus vivent dans le fleuve pendant que la plupart des Citharinidae se rencontrent dans les rivières.<br /> Les Cypinidae possèdent deux espèces extrêmement abondantes dans le Pool Malebo. Le Barbus peuropholis et Leptocypris modestus.<br /> Les Bagridae sont très caractéristiques dans le fond meuble du grand fleuve. Les Mochocidae sont communs dans le fleuve Congo.<br /> Dans le Lac Albert, le potentiel halieutique est réparti de la manière suivante:<br /> - Alestes distichodus: 45 %<br /> - Lates sp: 30 %<br /> - Hydrocyon sp: 10 %<br /> - Oreochromis sp, Clarias sp,Citharinus sp et autres espèces: 15%<br /> Dans le Lac Édouard, l'espèce Oreochromis niloticus est numériquement dominante.<br /> Au Lac Kivu, Limnothrissa miodon introduit par Collart (1958-1960) représente 90 % du potentiel halieutique.<br /> Le Lac Tanganyika renferme près de 300 espèces dont les plus caractéristiques appartiennent à la famille des Clupeidae (Stolothrissa tanganicae, Limnothrissa miodon), de Cichlidae et des Centropomidae.<br /> Au Lac Moëro, les genres les plus représentatifs sont: Alestes, Tilapia, Oreochromis, Serranochromis et Hydrocyon.<br /> Une liste de 32 familles comprenant 591 espèces est consignée dans les Annexes techniques de la monographie.<br /> Les espèces exotiques des poissons sont d'origine nilotique, zambézienne et américaine.<br /> - Espèces d'origine nilotique: Protopterus annectens, P. aethiopicus, Polypterus bichir katangae, P. senegalensis meridionalis, Ichthyoborus besse congolensis, Oreochromis niloticus, Notobranchus brieni, Heterotis niloticus.<br /> - Espèces d'origine zambézienne: Serranochromis sp., Oreochromis macrochir, Haplochromis philander, Haplochromis mellandi.<br /> - Espèces d'origine américaine: Lepomis macrochirus, qui est domestiquée dans les étangs du Katanga.</p> <p>La majorité des espèces ont une large répartition géographique et sont considérées ubiquistes.</p> <p>2°) Espèces menacées<br /> Labeo altivelis est en voie de disparition au Lac Moëro suite à l'utilisation des engins de pêche prohibés.<br /> La fréquence des poissons de petite taille dans les prises d'Oreochromis niloticus au Lac Édouard indique une forte pression sur l'espèce par les engins prohibés.<br /> Chrysichictys wagenaari du Kwango est également en voie de disparition.<br /> Citharinus Citharus du lac Albert est en péril en raison de la décimation des géniteurs.</p> <p>3°) Zones de pêche<br /> a. Système fluvial<br /> a.1. Bief Bukama-Kongolo<br /> L'absence de chutes et de rapides permet la pratique de la pêche dans cette région.<br /> a.2. Bief Kisangani-Basoko<br /> Dans sa partie supérieure, le fleuve coule entre des rives serrées, les surfaces inondées étant assez réduites. La pêche y est donc plus restreinte. A ceci, il faut ajouter les eaux des affluents et le nombre limité d'îles, qui, notamment, jouent un rôle fondamental dans la croissance des alevins.<br /> a.3. Fleuve Congo, de Basoko au chenal d'Irebu<br /> Il s'agit de la région la plus poissonneuse étant donné que le fleuve passe par les plaines inondées de la cuvette zaïroise et, surtout, par les vastes surfaces inondées incluses entre les rivières Mongala et Giri définies comme véritables greniers à poissons.<br /> a.4. Chenal d'Irebu à Bolobo<br /> Sur sa rive droite,le fleuve reçoit les apports en poisson de la Cuvette Centrale qui, même s'ils ne sont pas aussi riches que ceux de la région en amont, sont cependant importants.<br /> a.5. De Bolobo au Pool Malebo<br /> Au début de cette zone, le fleuve coule entre deux rives droites jusqu'à la grande expansion du Pool Malebo. Les espaces inondés de cette région étant assez réduits, la jonction naturelle sera en conséquence faible.<br /> b. Système lacustre<br /> b.1. Lac Tanganyika<br /> Les zones actuelles de pêche correspondent à la structuration administrative du Lac. Le Lac est divisé en deux zones:<br /> - Tanganyika-Nord, qui comprend les zones de pêche d'Uvira-Baraka, d'Ubwari et d'Assani;<br /> - Tanganyika Sud, avec les zones de pêche de Kalemie, Moba, Moliro.<br /> b.2. Lac Édouard<br /> Les principales zones de pêche reconnues au Lac Édouard sont:<br /> - Vitshumbi, dans le Sud du lac;<br /> - Nyakakoma, dans le Sud-Est;<br /> - Kyavinyonge dans le Nord.<br /> b.3. Lac Albert<br /> Le lac Albert dispose de zones de pêche réparties de la manière suivante:<br /> - au Nord: Ndaro et Mahagi Port;<br /> - au Centre: Kava et Zega;<br /> - au Sud: Nyamavi, Kasenyi et Tchomia.<br /> b.4. Lac Kivu<br /> Les zones de pêche ci-après ont été identifiées: Sake-Minova, Kalehe, Kabaro et Kazingo.<br /> b.5. Lacs de la Province du Katanga<br /> La dépression de Kamalongo regroupe plusieurs plaines inondées qui constituent chacune une zone de pêche. Les plus importantes sont: Upemba, Lukuga, Ngembamba et Kabwe.</p> <p>4°) Menaces sur les zones de pêche<br /> Les menaces qui pèsent sur les zones de pêche sont surtout constituées de différentes formes de pollution.<br /> Dans le Lac Kivu, la présence du gaz méthane limite la colonisation des couches profondes par les poissons et par conséquent du potentiel halieutique.<br /> Dans certains cours d'eau, l'exploitation artisanale de l'or et du diamant constitue un facteur de pollution d'origine anthropique perturbant la reproduction et les mécanismes respiratoires des poissons. Il en est de même des effluents industriels et domestiques.<br /> Par ailleurs, la déforestation modifie le milieu aquatique et déstabilise les zones de reproduction des poissons.</p> <p>3.2.1.2. Les amphibiens</p> <p>L'inventaire de la faune batracologique des écosystèmes aquatiques du Congo révèle 99 espèces appartenant aux familles de Caecilidae, Pipidae, Ranidae et Rhacophoridae.<br /> Le nombre d'espèces endémiques inventoriées s'élève à 50. La majorité d'entre elles se retrouve à l'Est du Congo.<br /> La liste des toutes ces espèces est consignée dans les tableaux en annexe, sous la rubrique qui les concerne.</p> <p>3.2.1.3. Les reptiles</p> <p>1°) Chéloniens<br /> Les tortues dulcicoles et marines du Congo sont représentées par 13 espèces. Il s'agit, en ce qui concerne les eaux douces, des espèces:<br /> Trionyx triunguis, Cycloderma aubryi, Pelomedusa subrufa subrufa, Pelusios castaneus, Pelusios subniger, P. sinuatus, Pelusios gabonensis, P. nigricans nigricans.<br /> Pour les eaux marines, les espèces sont:<br /> Dermochelis coriacea, Chelonia mydas, Eretmochelys impricata, Caretta caretta, Lepodocholys devacea.<br /> L'exportation des spécimens vivants de tortues et leur surexploitation dans l'alimentation constituent une menace pour la survie de ces espèces.</p> <p>2°) Crocodiliens<br /> Les crocodiles sont représentés par trois espèces:<br /> Crocodylus niloticus, C. cataphractus et Osteolaemus tetraspis osborni.<br /> La surexploitation des crocodiles et le commerce illicite constituent de très fortes menaces pour leurs populations.</p> <p>3°) Varans<br /> La famille des Varanidae est représentée par deux espèces:<br /> Varanus niloticus (en forêt) et V. exanthematicus (dans les savanes).<br /> Ces espèces sont menacées par la surexploitation, pour la chair, le commerce de la peau et des spécimens vivants.</p> <p>4°) Ophidiens<br /> Les Ophidiens strictement aquatiques sont représentés par 12 espèces, tandis que les semi-aquatiques renferment 19 espèces.<br /> Les espèces strictement aquatiques sont: Helophis schoutedeni, Glypholycus bicolor, Gragia smithii, G. ornata, G. thalloni, G. caesar, G. furcata, Boulangerina annulata, B. christii et Bothrophlaemus lineatus.<br /> Les espèces semi-aquatiques sont: Natriciteres fulginoides, N. olivacea olivacea, Lycodonomorphus leleupi, L. subtaeniatus subtaeniatus, L. subtaeniatus upambae, Mehelga capensis, M. poensis, M. stenophtalmus, M. laurenti, Phylothamnus heterodermus heterodermus, P. heterodermus carinatus, P. heterodermus ruandae, P. hoplogaster, P. irregularis irregularis, P. battersbyi, P. heterolapidatus, P. nitidus, P. nutidus loveridgei, p. dorsalis, Dromohis lineatus et Bitis nasicornis.<br /> Les serpents sont menacés par le prélèvement abusif pour l'alimentation et le commerce illicite des spécimens vivants et de leurs peaux.</p> <p>3.2.1.4. Les oiseaux<br /> A ce stade de la monographie, les données récoltées sur les oiseaux aquatiques du Congo sont insuffisantes pour dresser une liste spécifique.</p> <p>3.2.1.5. Les mammifères<br /> Les mammifères aquatiques sont représentés par 6 espèces:<br /> Hyemoschus aquaticus, Trichechus senegalensis, Aonyx capensis, A. congica, Osbornictis piscivora et Potamogale velox.<br /> Les menaces qui pèsent sur ces animaux proviennent de l'exploitation abusive à des fins alimentaires et de la dégradation de leur habitat par les activités anthropiques.</p> <p>3.2.2. Vertébrés terrestres</p> <p>3.2.2.1. Les amphibiens</p> <p>Les amphibiens terrestres du Congo comptent à ce stade de la monographie 87 espèces appartenant aux familles de:<br /> - Bufonidae (16 espèces);<br /> - Ranidae (la femelle de Trichobatrachus robustus);<br /> - Rhacophoridae (65 espèces);<br /> - Microhyidae (5 espèces).</p> <p>3.2.2.2. Les reptiles</p> <p>Le nombre des espèces connues s'élève à 331. Mais le dépouillement de la documentation disponible a permis d'inventorier 249 espèces.<br /> La répartition des espèces en fonction des ordres et familles se présente de la manière suivante:</p> <p>1°) Ordre des Chéloniens (1 famille, 4 espèces)</p> <p>2°) Ordre des Squamata:<br /> - les Lacertiliens "Sauriens" (9 familles, 87 espèces)<br /> - les Ophidiens (6 familles, 191 espèces)<br /> La liste et la localisation des différentes espèces reptiliennes inventoriées est reprise dans le rapport technique du volet qui les concerne.<br /> Les données herpétologiques disponibles révèlent que la plupart des espèces ont une large répartition sur l'ensemble du territoire national et peuvent être considérées comme des espèces ubiquistes. Le nombre d'espèces endémiques s'élève à 70 dont 21 espèces chez les Lacertiliens et 40 chez les Ophidiens. La majorité des espèces endémiques se retrouvent dans les provinces du Kivu et du Katanga.<br /> Menaces: Le prélèvement abusif exercé sur les varans, les Ophidiens, les lézards et les caméléons constitue une menace pour la survie de ces groupes taxonomiques. Le tableau 14 donne les espèces menacées ou en voie de régression au Congo.</p> <p>Tableau 14: Reptiles terrestres menacés ou en voie de régression en République Démocratique du Congo</p> <center> <table border="1" cellspacing="1" cellpadding="7" width="100%" bordercolor="#000000"> <tbody> <tr> <td width="17%" valign="top"> <p align="center">FAMILLES</p> </td> <td width="16%" valign="top"> <p align="center">ESPECES</p> </td> <td width="17%" valign="top"> <p align="center">GRAVITE DE LA MENACE (niveau national)</p> </td> <td width="17%" valign="top"> <p align="center">MENACES DANS LE PAYS</p> </td> <td width="18%" valign="top"> <p align="center">POPULATION NATIONALE (date de référence)</p> </td> <td width="15%" valign="top"> <p align="center">TYPE D'HABITAT</p> </td> </tr> <tr> <td rowspan="3" width="17%" valign="top">Testudinidae</td> <td width="16%" valign="top">Kinixys belliana</td> <td width="17%" valign="top">Menacé d'extinction</td> <td rowspan="3" width="17%" valign="top">Surexploitation à cause de sa chair et pour exportation de spécimens vivants</td> <td width="18%" valign="top">Annexe II CITES</td> <td width="15%" valign="top">Savane boisée</td> </tr> <tr> <td width="16%" valign="top">K. erosa</td> <td width="17%" valign="top">Menacé d'extinction</td> <td width="18%" valign="top"> </td> <td width="15%" valign="top">Grande forêt</td> </tr> <tr> <td width="16%" valign="top">Geochelone pardalis</td> <td width="17%" valign="top">Menacé d'extinction</td> <td width="18%" valign="top"> </td> <td width="15%" valign="top">Terre sèche rocailleuse</td> </tr> <tr> <td width="17%" valign="top">Agamidae</td> <td width="16%" valign="top"> </td> <td width="17%" valign="top">Insuffisament documenté</td> <td width="17%" valign="top">Commerce intense de spécimens vivants</td> <td width="18%" valign="top">Annexe III CITES</td> <td width="15%" valign="top">Proche des habitations</td> </tr> <tr> <td width="17%" valign="top">Gekkonidae</td> <td width="16%" valign="top"> </td> <td width="17%" valign="top">Insuffisament documenté</td> <td width="17%" valign="top">Commerce intense de spécimens vivants</td> <td width="18%" valign="top"> </td> <td width="15%" valign="top">Habitations</td> </tr> <tr> <td width="17%" valign="top">Scincidae</td> <td width="16%" valign="top"> </td> <td width="17%" valign="top">Insuffisament documenté</td> <td width="17%" valign="top"> </td> <td width="18%" valign="top"> </td> <td width="15%" valign="top">Proche des habitations, forêt/savane</td> </tr> <tr> <td width="17%" valign="top">Chameleonidae</td> <td width="16%" valign="top"> </td> <td width="17%" valign="top">Vulnérable</td> <td width="17%" valign="top"> </td> <td width="18%" valign="top"> </td> <td width="15%" valign="top">Forêt et savane</td> </tr> <tr> <td width="17%" valign="top">Elapidae</td> <td width="16%" valign="top"> </td> <td width="17%" valign="top">Insuffisament documenté</td> <td width="17%" valign="top"> </td> <td width="18%" valign="top"> </td> <td width="15%" valign="top">Galerie forestière</td> </tr> <tr> <td width="17%" valign="top">Viperidae</td> <td width="16%" valign="top"> </td> <td width="17%" valign="top">Insuffisament documenté</td> <td width="17%" valign="top">Destruction de l'habitat</td> <td width="18%" valign="top"> </td> <td width="15%" valign="top">Savane</td> </tr> <tr> <td rowspan="3" width="17%" valign="top">Boidae</td> <td width="16%" valign="top">Python sebae</td> <td width="17%" valign="top">Vulnérable</td> <td width="17%" valign="top">Surexploitation pour la chair, peau commercialisée</td> <td width="18%" valign="top">Annexe II CITES</td> <td width="15%" valign="top">Savane boisée, galerie forestière</td> </tr> <tr> <td width="16%" valign="top">Python regius</td> <td width="17%" valign="top">Vulnérable</td> <td width="17%" valign="top">Destruction de l'habitat</td> <td width="18%" valign="top"> </td> <td width="15%" valign="top"> </td> </tr> <tr> <td width="16%" valign="top">Calabaria reinhardti</td> <td width="17%" valign="top">Vulnérable</td> <td width="17%" valign="top">Surexploitation pour commerce des spécimens vivants</td> <td width="18%" valign="top"> </td> <td width="15%" valign="top">Forêt équatoriale</td> </tr> <tr> <td width="17%" valign="top">Colubridae</td> <td width="16%" valign="top"> </td> <td width="17%" valign="top">Insuffisament documenté</td> <td width="17%" valign="top">Commerce intense des specimens vivants</td> <td width="18%" valign="top"> </td> <td width="15%" valign="top">Forêt équatoriale</td> </tr> <tr> <td width="17%" valign="top">Varanidae</td> <td width="16%" valign="top">Varanus exanthematicus</td> <td width="17%" valign="top">Vulnérable</td> <td width="17%" valign="top"> </td> <td width="18%" valign="top"> </td> <td width="15%" valign="top">Savane</td> </tr> </tbody> </table> </center> <p>3.2.2.3. Les oiseaux</p> <p>1°) Composition<br /> Les données relatives à l'avifaune concernent les espèces aquatiques et terrestres.<br /> Le Congo possède 22 ordres sur les 29 qui existent sur la Terre. L'ordre le plus représenté est celui des Passeriformes avec 602 espèces, et l'ordre le moins représenté est celui des Procellariformes avec une seule espèce. 77 familles sont représentées au Congo sur un total mondial de 160.<br /> La famille la plus représentée est celle des Muscicapidae avec 209 espèces. Les familles les moins représentées sont: Anhingidae, Baleanicipitidae, Scopotidae, Sagitariidae, Heliornitihidae, Rostratulidae, Rhynchopidae, Upupidae, Sittidae, Zosteropidae pour les espèces locales et Procellariidae, Phoethontidae, Fregatidae, Subidae, Pandionidae, Haematopodidae, Phalaropidae parmi les migrateurs. Chacune de ces familles ne compte qu'une seule espèce.<br /> Avec ses 1.086 espèces connues, la République Démocratique du Congo est le premier pays d'Afrique au point de vue du nombre d'espèces d'oiseaux.<br /> Les espèces migratrices sont représentées par la famille des Scolopacidae qui renferme 21 espèces dont 20 nichent en Europe et en Asie.</p> <p>2°) Espèces sauvages à l'origine des espèces domestiques<br /> Les espèces domestiques suivantes proviennent d'espèces sauvages<br /> a. La poule<br /> Sur les 42 espèces de francolins qui existent au monde, le Congo en possède 14 parmi lesquels deux sont très rares. Elles ont un habitat spécialisé. Il s'agit de Francolinus nahani (Francolin de Nahan) et Francolinus nobilis (Francolin noble). Le Francolin de Nahan est presque inconnu en dehors du Congo.<br /> Quant au Francolin noble, on le trouve au Nord-Est du Congo dans les montagnes ou dans les collines boisées.<br /> b. Le pigeon<br /> Les colombes sont proches des pigeons actuellement domestiques. On trouve 20 espèces de colombes au Congo dont une seule est migratrice, la tourterelle des bois (Streptopelia turtur). De toutes les 19 espèces restantes, le pigeon à nuque blanche (Columba albinucha) se localise dans les montagnes boisées de l'Est du pays. Le pigeon à nuque blanche n'est pas protégé par la loi congolaise sur la chasse.<br /> c. Le canard<br /> Les canards sauvages sont les parents des canards domestiques. 22 espèces de la Famille des Anatidae sont actuellement connues au Congo.</p> <p>3°) Espèces d'oiseaux présentes dans les zoos du pays<br /> Les tableaux 15, 16 et 17 énumèrent les oiseaux présents dans les jardins zoologiques de Kinshasa, Kisangani et Lubumbashi en 1994.</p> <p>Tableau 15: Oiseaux du Zoo de Kinshasa (1994)</p> <div align="center"> <center> <table border="1" cellspacing="1" cellpadding="7" width="100%" height="499" bordercolor="#000000"> <tbody> <tr> <td rowspan="2" width="18%" height="57" valign="top"> <p align="center">ORDRES</p> </td> <td rowspan="2" width="21%" height="57" valign="top"> <p align="center">FAMILLES</p> </td> <td colspan="2" width="61%" height="19" valign="top"> <p align="center">ESPECES</p> </td> </tr> <tr> <td width="36%" height="38" valign="top"> <p align="center">NOMS SCIENTIFIQUES</p> </td> <td width="25%" height="38" valign="top"> <p align="center">NOMS FRANCAIS</p> </td> </tr> <tr> <td rowspan="6" width="18%" height="203" valign="top">Falconiformes</td> <td rowspan="6" width="21%" height="203" valign="top">Accipitridae</td> <td width="36%" height="18" valign="top">Gypohierax angolensis</td> <td width="25%" height="18" valign="top">Vautour palmiste</td> </tr> <tr> <td width="36%" height="19" valign="top">Stephanoaëtus coranatus</td> <td width="25%" height="19" valign="top">Aigle couronné</td> </tr> <tr> <td width="36%" height="19" valign="top">Circaëtus gallicus</td> <td width="25%" height="19" valign="top">Circaète Jean-le-Blanc</td> </tr> <tr> <td width="36%" height="19" valign="top">Terathopius escaudatus</td> <td width="25%" height="19" valign="top">Aigle bateleur</td> </tr> <tr> <td width="36%" height="19" valign="top">Milvus migrans</td> <td width="25%" height="19" valign="top">Milan noir</td> </tr> <tr> <td width="36%" height="19" valign="top">Accipiter melanoleucus</td> <td width="25%" height="19" valign="top">Epervier-pie</td> </tr> <tr> <td width="18%" height="19" valign="top">Ciconiiformes</td> <td width="21%" height="19" valign="top">Ciconiidae</td> <td width="36%" height="19" valign="top">Ciconia episcopa</td> <td width="25%" height="19" valign="top">Cigogne épiscopale</td> </tr> <tr> <td width="18%" height="19" valign="top"> </td> <td width="21%" height="19" valign="top"> </td> <td width="36%" height="19" valign="top">Leptoptilus crumeniferus</td> <td width="25%" height="19" valign="top">Marabout africain</td> </tr> <tr> <td width="18%" height="19" valign="top">Strigiformes</td> <td width="21%" height="19" valign="top">Strigidae</td> <td width="36%" height="19" valign="top">Ciccada woodfordii</td> <td width="25%" height="19" valign="top">Chouette houlette africaine</td> </tr> <tr> <td width="18%" height="19" valign="top">Galliformes</td> <td width="21%" height="19" valign="top">Phasianidae</td> <td width="36%" height="19" valign="top">Numida meleagris</td> <td width="25%" height="19" valign="top">Pintade commune</td> </tr> <tr> <td width="18%" height="19" valign="top"> </td> <td width="21%" height="19" valign="top"> </td> <td width="36%" height="19" valign="top">Pavo cristatus</td> <td width="25%" height="19" valign="top">Paon asiatique</td> </tr> </tbody> </table> </center> </div> <p>Tableau 16: Oiseaux du Zoo de Kisangani (1994)</p> <div align="center"> <center> <table border="1" cellspacing="1" cellpadding="7" width="100%" bordercolor="#000000"> <tbody> <tr> <td rowspan="2" width="18%" valign="top"> <p align="center">ORDRES</p> </td> <td rowspan="2" width="21%" valign="top"> <p align="center">FAMILLES</p> </td> <td colspan="2" width="61%" valign="top"> <p align="center">ESPECES</p> </td> </tr> <tr> <td width="36%" valign="top"> <p align="left">NOMS SCIENTIFIQUES</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="left">NOMS FRANCAIS</p> </td> </tr> <tr> <td width="18%" valign="top">Falconiformes</td> <td width="21%" valign="top">Accipitridae</td> <td width="36%" valign="top">Gypohierax angolensis</td> <td width="25%" valign="top">Vautour palmiste</td> </tr> </tbody> </table> </center> </div> <p>Tableau 17: Oiseaux du Zoo de Lubumbashi (1994)</p> <div align="center"> <center> <table border="1" cellspacing="1" cellpadding="7" width="100%" bordercolor="#000000"> <tbody> <tr> <td width="23%" valign="top"> <p align="center">ORDRES</p> </td> <td width="22%" valign="top"> <p align="center">FAMILLES</p> </td> <td colspan="2" width="55%" valign="top"> <p align="center">ESPECES</p> </td> </tr> <tr> <td width="23%" valign="top"> </td> <td width="22%" valign="top"> </td> <td width="30%" valign="top"> <p align="center">NOMS SCIENTIFIQUES</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">NOMS FRANCAIS</p> </td> </tr> <tr> <td width="23%" valign="top">Ciconiiformes</td> <td width="22%" valign="top">Ardeidae</td> <td width="30%" valign="top">Ardeola ralloïdes</td> <td width="25%" valign="top">Héron crabier</td> </tr> <tr> <td width="23%" valign="top">Galliformes</td> <td width="22%" valign="top">Phasianidae</td> <td width="30%" valign="top">Pavo cristatus</td> <td width="25%" valign="top">Paon asiatique</td> </tr> <tr> <td rowspan="2" width="23%" valign="top">Gruiformes</td> <td rowspan="2" width="22%" valign="top">Rallidae</td> <td width="30%" valign="top">Limnocorax flavirostris</td> <td width="25%" valign="top">Marouette noire à bec jaune</td> </tr> <tr> <td width="30%" valign="top">Sarothrura pulchra</td> <td width="25%" valign="top">Râle pygmée</td> </tr> <tr> <td width="23%" valign="top">Strigiformes</td> <td width="22%" valign="top">Strigidae</td> <td width="30%" valign="top">Bubo africanus</td> <td width="25%" valign="top">Hibou grand duc</td> </tr> </tbody> </table> </center> </div> <p>4°) Espèces d'oiseaux protégées dans les Réserves Naturelles<br /> a. Parc National des Virunga<br /> Ce parc protégerait plus de la moitié de l'avifaune du Congo. Actuellement, on y dénombre 524 espèces différentes.<br /> b. Parc National de Kahuzi-Biega<br /> Dans ce parc, 212 espèces ont été identifiées.<br /> c. Parc National de l'Upemba<br /> Pour le parc de l'Upemba, on note 90 espèces protégées.<br /> d. Parc National de la Garamba<br /> Trois-cent-cinquante espèces d'oiseaux ont été identifiées dans le parc de la Garamba.</p> <p>5°) Espèces et sites revêtant une importance pour la conservation en dehors des zones protégées<br /> a. Espèces<br /> La priorité est donnée à toutes les espèces endémiques congolaises que l'on ne trouve pas dans les aires protégées existantes.<br /> a.1. Les non-passereaux<br /> Phodilus prigoginei, Hibou de Prigogine:<br /> L'unique spécimen connu de ce hibou a été capturé en 1952 au Nord-Ouest du Lac Tanganyika, à 2.500 m d'altitude.<br /> Il est rangé parmi les animaux partiellement protégés par la loi.<br /> Schoutedenapus schoutedeni, Martinet de Schouteden:<br /> Cet oiseau n'a été capturé qu'à Butokolo, Mont Nyombe à l'Est du pays.<br /> Comme tous les martinets, cette espèce est partiellement protégée par la loi sur la chasse au Congo.<br /> a.2. Les passereaux<br /> - Pseudochelidon eurystomina, Hirondelle hérissée de rivière:<br /> C'est une espèce que l'on trouve le long du fleuve Congo et le long de la rivière Ubangi. Elle niche surtout aux environs de Mbandaka et à l'Ouest de Kisangani.<br /> - Riparia congica, Hirondelle de rivage du Congo:<br /> On trouve cette hirondelle le long du fleuve Congo avec une extension le long de la rivière Ubangi et dans l'Uele, près de Buta. C'est une espèce dont le nombre reste constant en toute saison. La chasse de cette espèce n'est pas réglementée par la loi congolaise.<br /> - Phedina brazzae, Hirondelle de Brazza:<br /> Cette hirondelle s'observe au Kasai et à l'embouchure de la rivière Kasai. Cette espèce n'est pas protégée par la loi sur la chasse.<br /> - Andropadus hallae, Bulbul de Hall:<br /> L'unique spécimen connu de cet oiseau a été capturé en 1970 à 1.000 m d'altitude dans une forêt primaire, à la limite entre la plaine et la montagne au Kivu. C'est une espèce très apparentée à Andropadus vireus (Bulbul verdâtre). Il n'existe pas encore de renseignements précis sur cette espèce qui, en plus, n'est ni totalement ni partiellement protégée par la loi.<br /> - Chlorocichla prigoginei, Bulbul de Prigogine:<br /> Ce Bulbul a été trouvé près de Butembo et de Mabaya, au Nord-Ouest du lac Édouard, dans les galeries forestières enserrant les rivières de montagne. Cette espèce n'est pas protégée par la loi.<br /> - Apalis kaboboensis, Fauvette forestière de Prigogine:<br /> Cet oiseau rare se trouve uniquement sur le mont Kabobo, vers 2.000 m d'altitude, au Nord de Kalemie, sur le rivage Nord-Ouest du lac Tanganyika. La loi ne le classe ni parmi les animaux totalement protégés ni parmi ceux qui sont partiellement protégés.<br /> - Apalis schoutedeni, Fauvette forestière de Schouteden:<br /> C'est un très rare oiseau que l'on a capturé en 1921 près de Tshikapa, dans le Sud-Ouest du Kasai, dans une dense galerie forestière. Sa distribution géographique est extrêmement réduite et localisée.<br /> - Muscicapa lendu, Gobe-mouches de Lendu:<br /> L'unique spécimen connu a été capturé en 1932 à Djugu, sur le plateau de Lendu à l'Ouest du lac Albert, à 1800 m d'altitude. Cet oiseau pourrait être une sous-espèce du gobe-mouches olivâtre (Muscicapa olivascens) ou un hybride. La loi ne protège pas actuellement cette espèce.<br /> - Muscicapa itombwensis, Gobe-mouches de Prigogine:<br /> Ce Gobe-mouches vit dans la forêt de montagne du Sud-Kivu, entre 1.470 et 1.820 m. Ces oiseaux préfèrent les endroits dégagés où ils se tiennent souvent en petits groupes de 2 à 4 individus, parfois en compagnie d'autres espèces d'oiseaux.<br /> - Muscicapa congensis, Nectarin à longue queue du Congo:<br /> Ce nectarin se trouve dans la région embrassant toute la courbe Nord-Est du fleuve Congo, depuis l'embouchure du Kasaï jusqu'à Kisangani, au milieu de la grande forêt équatoriale. Il peuple un biotope que les autres nectarins à longue queue semblent éviter. Ils sont communs le long des rives du fleuve, là où l'on trouve des villages et clairières avec des plantes en fleur. Il se nourrit de nectar et de petites araignées.<br /> - Ploceus flavipes, Tisserin-malimbe à pieds jaune:<br /> C'est un oiseau que l'on rencontre uniquement dans le Nord-Est du pays, dans la forêt de basse altitude.<br /> Il a été capturé entre Avajudi et Beni-Irumu. Il se nourrit souvent des chenilles. La loi congolaise sur la chasse ne le protège pas.<br /> b. Sites<br /> Dans l'immensité du pays, il existe plusieurs régions non encore explorées au plan ornithologique, tant au coeur de la forêt équatoriale qu'en dehors. Citons simplement comme exemple la très intéressante forêt de la Wamba, dans la région de Bandundu, à l'Est de la rivière Kwango. Ce site revêt une grande importance pour la conservation en dehors des zones protégées existantes (Lippens et Wille, 1976).</p> <p>6°) Espèces endémiques congolaises<br /> En plus des 13 espèces endémiques susmentionnées, il existe encore 14 espèces endémiques présentes dans un ou plusieurs des parcs nationaux du pays.<br /> La famille ou sous-famille, le nom scientifique et le nom français de ces 27 espèces endémiques sont données dans le tableau 18.</p> <p>Tableau 18: Espèces endémiques congolaises</p> <div align="center"> <center> <table border="1" cellspacing="1" cellpadding="7" width="100%" bordercolor="#000000"> <tbody> <tr> <td width="33%" valign="top"> <p align="center">FAMILLES (Sous-familles)</p> </td> <td colspan="2" width="67%" valign="top"> <p align="center">ESPECES</p> </td> </tr> <tr> <td width="33%" valign="top"> </td> <td width="33%" valign="top"> <p align="center">NOMS SCIENTIFIQUES</p> </td> <td width="33%" valign="top"> <p align="center">NOMS FRANCAIS</p> </td> </tr> <tr> <td width="33%" valign="top">Phasianidae</td> <td width="33%" valign="top">Afropavo congensis</td> <td width="33%" valign="top">Paon congolais</td> </tr> <tr> <td rowspan="2" width="33%" valign="top">Strigidae</td> <td width="33%" valign="top">Phodilus prigoginei</td> <td width="33%" valign="top">Hibou de Prigogine</td> </tr> <tr> <td width="33%" valign="top">Glaucidium castaneum</td> <td width="33%" valign="top">Chouette chevette de Tanganyika</td> </tr> <tr> <td width="33%" valign="top">Apodidae</td> <td width="33%" valign="top">Schoutedenapus schoutedeni</td> <td width="33%" valign="top">Martinet de Schoutedeni</td> </tr> <tr> <td width="33%" valign="top">Capitonidae</td> <td width="33%" valign="top">Rymnobucco sladeni</td> <td width="33%" valign="top">Barbu de Sladen</td> </tr> <tr> <td width="33%" valign="top">Erylaimidae</td> <td width="33%" valign="top">Pseudecalyptomena graueri</td> <td width="33%" valign="top">Eurylaine de Graner</td> </tr> <tr> <td rowspan="3" width="33%" valign="top">Hirundinidae</td> <td width="33%" valign="top">Pseudochelidon eurystomina</td> <td width="33%" valign="top">Hirondelle hérissée de rivière</td> </tr> <tr> <td width="33%" valign="top">Riparia congica</td> <td width="33%" valign="top">Hirondelle de rivage du Congo</td> </tr> <tr> <td width="33%" valign="top">Rhedina brazzae</td> <td width="33%" valign="top">Hirondelle de Brazza</td> </tr> <tr> <td width="33%" valign="top">Campephagidae</td> <td width="33%" valign="top">Coracina graueri</td> <td width="33%" valign="top">Échenilleur de Graner</td> </tr> <tr> <td width="33%" valign="top">Pycnonotidae</td> <td width="33%" valign="top">Andropadus hallae</td> <td width="33%" valign="top">Bulbul de Hall</td> </tr> <tr> <td width="33%" valign="top"> </td> <td width="33%" valign="top">Chlorocichla prigoginei</td> <td width="33%" valign="top">Bulbul de Prigogine</td> </tr> <tr> <td width="33%" valign="top"> </td> <td width="33%" valign="top">Phyllastrephus lorenzi</td> <td width="33%" valign="top">Bulbul de Lorenz</td> </tr> <tr> <td rowspan="4" width="33%" valign="top">Sylviinae</td> <td width="33%" valign="top">Apalis kaboboensis</td> <td width="33%" valign="top">Fauvette forestière de Prigogine</td> </tr> <tr> <td width="33%" valign="top">Apalis schoutedeni</td> <td width="33%" valign="top">Fauvette forestière de Schoutedeni</td> </tr> <tr> <td width="33%" valign="top">Graueri vittata</td> <td width="33%" valign="top">Timalie de Grauer</td> </tr> <tr> <td width="33%" valign="top">Hemitesia neumanni</td> <td width="33%" valign="top">Fauvette de Neumann</td> </tr> <tr> <td rowspan="3" width="33%" valign="top">Muscicapinae</td> <td width="33%" valign="top">Muscicapa lendu</td> <td width="33%" valign="top">Gobe-mouches de Lend</td> </tr> <tr> <td width="33%" valign="top">Muscicapa itombwensis</td> <td width="33%" valign="top">Gobe-mouches de Prigogine</td> </tr> <tr> <td width="33%" valign="top">Melaenormis ardesiace</td> <td width="33%" valign="top">Gobe-mouches noir du Kivu</td> </tr> <tr> <td width="33%" valign="top">Monarchinae</td> <td width="33%" valign="top">Terpsiphone bedfordi</td> <td width="33%" valign="top">Gobe-mouches paradis du lac Bedford</td> </tr> </tbody> </table> </center> </div> <p>Sur les 27 espèces endémiques, 8 sont congolaises. Ce sont:</p> <blockquote> <p>- Afropavo congensis (Paon congolais);<br /> - Ruwenzori johnstoni (Touraco du Ruwenzori);<br /> - Phodilus prigoginei (Hibou de Prigogine);<br /> - Pseudocalyptomena graueri (Eurylaine de Graner);<br /> - Pseudochelidon eurystomina (Hirondelle hérissée de rivière);<br /> - Lioptilus chapini (Alcippe de chapin);<br /> - Graueri vittata (Timalie de Graner);<br /> - Hemitesia neumanni (Fauvette de Neumann).</p> </blockquote> <p>Le Nord-Est du pays (Nord et Sud-Kivu) est la partie la plus riche en espèces d'oiseaux endémiques. Le tableau 19 donne, à ce sujet, les zones de fortes concentrations.</p> <p>Tableau 19: Zones à forte concentration d'espèces d'oiseaux endémiques</p> <center> <table border="1" cellspacing="1" cellpadding="7" width="618" bordercolor="#000000"> <tbody> <tr> <td width="50%" valign="top"> <p align="center">TYPES D'HABITAT</p> </td> <td width="50%" valign="top"> <p align="center">NOMBRE D'ESPECES ENDEMIQUES</p> </td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Forêt de basse altitude/ Forêt de Montagne/savanes</td> <td width="50%" valign="top"> <p align="center">14</p> </td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Forêt de montagne/Forêt de basse altitude</td> <td width="50%" valign="top"> <p align="center">10</p> </td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Forêt équatoriale</td> <td width="50%" valign="top"> <p align="center">5</p> </td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Forêt équatoriale/Forêt de basse altitude/savanes</td> <td width="50%" valign="top"> <p align="center">4</p> </td> </tr> </tbody> </table> </center> <center> </center> <div align="left">7°) Menaces<br /> Les espèces telles que Psittacus erithacus (Perroquet gris) et Poicephalus gulielmi (Perroquet vert à calotte rouge) qui font l'objet de captures intensives pour le commerce international pourraient être considérées comme des espèces susceptibles d'être menacées.<br /> La déforestation, la chasse incontrôlée ou les feux de brousse modifient les conditions d'un milieu donné et peuvent entraîner la perte d'une partie importante de cette richesse.<br /> Pour mettre à l'abri de ces menaces une partie représentative de la faune, le Congo dispose d'un réseau des Parcs Nationaux et Réserves apparentées ainsi que des jardins zoologiques. A titre d'exemple, on a déjà identifié 524 espèces d'oiseaux au Parc National des Virunga dont la superficie est de 8.000 km2; en 1994, le Zoo de Kinshasa possédait 10 espèces d'oiseaux du Congo.</div> <blockquote> <blockquote> <p>3.2.2.4. Les mammifères</p> <p>Les mammifères figurent parmi les groupes d'animaux les plus importants de toute la faune du Congo. Ce groupe est en effet très remarquable par sa diversité générique et spécifique. Ils représentent, selon Frechkop (19..), les deux tiers des genres de la faune mammalienne de toute l'Afrique. Plus récemment, "Conservation International/Washington" (1992) rapporte un chiffre de 409 espèces de mammifères au Congo.<br /> Les mammifères se caractérisent par des espèces de tailles très différentes dont certaines sont très grandes comme l'éléphant, le plus gros mammifère terrestre, la girafe, le plus haut de tous les animaux, et le gorille, le primate le plus lourd.<br /> Cette faune compte certaines espèces très précieuses qui ont disparu partout ailleurs et sont devenues endémiques au Congo comme l'okapi, le rhinocéros blanc du Nord et le chimpanzé nain, primate reconnu le plus intelligent après l'homme. Les membres de ce groupe habitent les écosystèmes les plus divers comprenant la steppe et différents types de savane et de forêt.<br /> En République Démocratique du Congo, une grande partie des mammifères est protégée dans les parcs nationaux et réserves apparentées représentant environ 9,1 % du territoire national. En dehors de ces domaines de protection de la faune, plusieurs espèces sont totalement ou partiellement protégées par la réglementation de la chasse.<br /> Certaines sont menacées d'extinction et quelques-unes ont même disparu dans leurs milieux suite à un comportement irresponsable de l'homme.</p> <p>1°) Etat de la biodiversité<br /> La faune mammalienne du Congo est représentée par 12 ordres subdivisés en 44 familles, 173 genres, 482 espèces et 171 sous-espèces (tableau 20). Lors du comptage des unités taxonomiques à partir du tableau 21, dans quelques cas, des sous-espèces ont représenté des espèces et n'ont plus été dénombrées comme sous-espèces mais comme espèces.<br /> Le nombre d'espèces vivantes des mammifères du Congo inventoriées au terme de ce travail (482 espèces) est supérieur à celui qui est rapporté par Conservation International (409 espèces en 1992). Les espèces disparues complètement de la faune mammalienne congolaise n'entrent donc pas en ligne de compte. Il s'agit, par exemple, de Diceros bicornis et Proteles cristalis.</p> <h4>Tableau 20: Groupes taxonomiques de la faune mammalienne terrestre du Congo</h4> <div align="center"> <center> <table border="1" cellspacing="1" cellpadding="7" width="599" bordercolor="#000000"> <tbody> <tr> <td width="20%" valign="top"> <p align="center">ORDRES</p> </td> <td colspan="2" width="17%" valign="top"> <p align="center">FAMILLES</p> </td> <td colspan="2" width="22%" valign="top"> <p align="center">GENRES</p> </td> <td colspan="2" width="20%" valign="top"> <p align="center">ESPECES</p> </td> <td colspan="2" width="20%" valign="top"> <p align="center">SOUS-ESPECES</p> </td> </tr> <tr> <td width="20%" valign="top"> </td> <td width="11%" valign="top"> <p align="center">NOMBRE</p> </td> <td width="6%" valign="top"> <p align="center">%</p> </td> <td width="14%" valign="top"> <p align="center">NOMBRE</p> </td> <td width="8%" valign="top"> <p align="center">%</p> </td> <td width="11%" valign="top"> <p align="center">NOMBRE</p> </td> <td width="9%" valign="top"> <p align="center">%</p> </td> <td width="13%" valign="top"> <p align="center">NOMBRE</p> </td> <td width="8%" valign="top"> <p align="center">%</p> </td> </tr> <tr> <td width="20%" valign="top">FISSIPEDES</td> <td width="11%" valign="top"> <p align="center">5</p> </td> <td width="6%" valign="top"> <p align="center">11.4</p> </td> <td width="14%" valign="top"> <p align="center">32</p> </td> <td width="8%" valign="top"> <p align="center">18.5</p> </td> <td width="11%" valign="top"> <p align="center">49</p> </td> <td width="9%" valign="top"> <p align="center">10.1</p> </td> <td width="13%" valign="top"> <p align="center">31</p> </td> <td width="8%" valign="top">18.1</td> </tr> <tr> <td width="20%" valign="top">ARTIODACTYLES</td> <td width="11%" valign="top"> <p align="center">5</p> </td> <td width="6%" valign="top"> <p align="center">11.4</p> </td> <td width="14%" valign="top"> <p align="center">21</p> </td> <td width="8%" valign="top"> <p align="center">12.1</p> </td> <td width="11%" valign="top"> <p align="center">44</p> </td> <td width="9%" valign="top"> <p align="center">9.1</p> </td> <td width="13%" valign="top"> <p align="center">28</p> </td> <td width="8%" valign="top">16.4</td> </tr> <tr> <td width="20%" valign="top">PERISSODACTYLES</td> <td width="11%" valign="top"> <p align="center">3</p> </td> <td width="6%" valign="top"> <p align="center">6.8</p> </td> <td width="14%" valign="top"> <p align="center">3</p> </td> <td width="8%" valign="top"> <p align="center">1.7</p> </td> <td width="11%" valign="top"> <p align="center">3</p> </td> <td width="9%" valign="top"> <p align="center">0.6</p> </td> <td width="13%" valign="top"> <p align="center">0</p> </td> <td width="8%" valign="top">0.0</td> </tr> <tr> <td width="20%" valign="top">PHOLIDOTES</td> <td width="11%" valign="top"> <p align="center">1</p> </td> <td width="6%" valign="top"> <p align="center">2.3</p> </td> <td width="14%" valign="top"> <p align="center">1</p> </td> <td width="8%" valign="top"> <p align="center">0.6</p> </td> <td width="11%" valign="top"> <p align="center">5</p> </td> <td width="9%" valign="top"> <p align="center">1.0</p> </td> <td width="13%" valign="top"> <p align="center">1</p> </td> <td width="8%" valign="top">0.6</td> </tr> <tr> <td width="20%" valign="top">TUBULIDENTES</td> <td width="11%" valign="top"> <p align="center">1</p> </td> <td width="6%" valign="top"> <p align="center">2.3</p> </td> <td width="14%" valign="top"> <p align="center">1</p> </td> <td width="8%" valign="top"> <p align="center">0.6</p> </td> <td width="11%" valign="top"> <p align="center">1</p> </td> <td width="9%" valign="top"> <p align="center">0.2</p> </td> <td width="13%" valign="top"> <p align="center">2</p> </td> <td width="8%" valign="top">1.2</td> </tr> <tr> <td width="20%" valign="top">PROBOSCIDIENS</td> <td width="11%" valign="top"> <p align="center">1</p> </td> <td width="6%" valign="top"> <p align="center">2.3</p> </td> <td width="14%" valign="top"> <p align="center">1</p> </td> <td width="8%" valign="top"> <p align="center">0.6</p> </td> <td width="11%" valign="top"> <p align="center">3</p> </td> <td width="9%" valign="top"> <p align="center">0.6</p> </td> <td width="13%" valign="top"> <p align="center">0</p> </td> <td width="8%" valign="top">0.0</td> </tr> <tr> <td width="20%" valign="top">HYRACOIDES</td> <td width="11%" valign="top"> <p align="center">1</p> </td> <td width="6%" valign="top"> <p align="center">2.3</p> </td> <td width="14%" valign="top"> <p align="center">3</p> </td> <td width="8%" valign="top"> <p align="center">1.7</p> </td> <td width="11%" valign="top"> <p align="center">5</p> </td> <td width="9%" valign="top"> <p align="center">1.0</p> </td> <td width="13%" valign="top"> <p align="center">6</p> </td> <td width="8%" valign="top">3.6</td> </tr> <tr> <td width="20%" valign="top">LAGOMORPHES</td> <td width="11%" valign="top"> <p align="center">1</p> </td> <td width="6%" valign="top"> <p align="center">2.3</p> </td> <td width="14%" valign="top"> <p align="center">3</p> </td> <td width="8%" valign="top"> <p align="center">1.7</p> </td> <td width="11%" valign="top"> <p align="center">5</p> </td> <td width="9%" valign="top"> <p align="center">1.0</p> </td> <td width="13%" valign="top"> <p align="center">6</p> </td> <td width="8%" valign="top">3.6</td> </tr> <tr> <td width="20%" valign="top">RONGEURS</td> <td width="11%" valign="top"> <p align="center">10</p> </td> <td width="6%" valign="top"> <p align="center">22.7</p> </td> <td width="14%" valign="top"> <p align="center">47</p> </td> <td width="8%" valign="top"> <p align="center">27.2</p> </td> <td width="11%" valign="top"> <p align="center">129</p> </td> <td width="9%" valign="top"> <p align="center">26.7</p> </td> <td width="13%" valign="top"> <p align="center">34</p> </td> <td width="8%" valign="top">19.9</td> </tr> <tr> <td width="20%" valign="top">INSECTIVORES</td> <td width="11%" valign="top"> <p align="center">5</p> </td> <td width="6%" valign="top"> <p align="center">11.4</p> </td> <td width="14%" valign="top"> <p align="center">15</p> </td> <td width="8%" valign="top"> <p align="center">8.6</p> </td> <td width="11%" valign="top"> <p align="center">63</p> </td> <td width="9%" valign="top"> <p align="center">13</p> </td> <td width="13%" valign="top"> <p align="center">6</p> </td> <td width="8%" valign="top">3.5</td> </tr> <tr> <td width="20%" valign="top">CHIROPTERES</td> <td width="11%" valign="top"> <p align="center">7</p> </td> <td width="6%" valign="top"> <p align="center">15.9</p> </td> <td width="14%" valign="top"> <p align="center">33</p> </td> <td width="8%" valign="top"> <p align="center">19.1</p> </td> <td width="11%" valign="top"> <p align="center">133</p> </td> <td width="9%" valign="top"> <p align="center">27.6</p> </td> <td width="13%" valign="top"> <p align="center">7</p> </td> <td width="8%" valign="top">4.1</td> </tr> <tr> <td width="20%" valign="top">PRIMATES</td> <td width="11%" valign="top"> <p align="center">4</p> </td> <td width="6%" valign="top"> <p align="center">9.1</p> </td> <td width="14%" valign="top"> <p align="center">13</p> </td> <td width="8%" valign="top"> <p align="center">7.5</p> </td> <td width="11%" valign="top"> <p align="center">43</p> </td> <td width="9%" valign="top"> <p align="center">8.9</p> </td> <td width="13%" valign="top"> <p align="center">56</p> </td> <td width="8%" valign="top">32.7</td> </tr> <tr> <td width="20%" valign="top">TOTAL</td> <td width="11%" valign="top"> <p align="center">44</p> </td> <td width="6%" valign="top"> <p align="center">100</p> </td> <td width="14%" valign="top"> </td> <td width="8%" valign="top"> <p align="center">100</p> </td> <td width="11%" valign="top"> </td> <td width="9%" valign="top"> <p align="center">100</p> </td> <td width="13%" valign="top"> </td> <td width="8%" valign="top">100</td> </tr> </tbody> </table> </center> </div> <p>b. Espèces et races à l'origine des variétés domestiques<br /> En général, les espèces habituelles de mammifères domestiques existant au Congo proviennent d'animaux dont la domestication à partir des espèces sauvages a été réalisée en dehors du pays. Ainsi, les ancêtres du porc domestique proviennent des porcs sauvages de l'espèce Sus scrofa.<br /> Toutes les races domestiques du mouton sont issues du mouflon, Ovis mousimon et celles de la chèvre proviennent du bézoar de Pasang, Capra aegagrus aegagrus.<br /> Les bovins, quant à eux, descendent du Bos taurus pour la vache et du Bos indicus pour le zébu.<br /> Ces espèces, ancêtres des animaux domestiques, ne se retrouvent pas dans la faune congolaise. Les chevaux et les ânes domestiques courants sont très peu représentés au Congo.<br /> Toutefois, la domestication de certaines espèces sauvages congolaises a été pratiquée avec succès. C'est le cas de l'éléphant de forêt, Loxodonta africana cyclotis, depuis 1900, et des buffles de savane et de forêt, Syncerus caffer caffer et S. caffer nanus, depuis 1937 à Gangala-na-Bodio (Province Orientale) et de l'okapi, Okapia johnstoni, depuis 1951 à Epulu (Province Orientale). Plus récemment, la domestication des cricétomes de savane et de forêt, Cricetomys gambianus et C. emini (depuis 1991), et de l'aulacode de savane, Thryonomys swinderianus (depuis 1992), est en cours d'étude à l'Université de Kinshasa.<br /> La faune congolaise offre une grande variété d'espèces qui peuvent être intéressantes pour la domestication comme le potamochère, Potamochoerus porcus; plusieurs espèces d'antilopes dont l'antilope bleu ou mboloko Cephalophus monticola; le sitatunga, Tragelaphus spekei, le zèbre, Equus burchelli böhmi, etc.<br /> c. Espèces-clés indicatrices du statut de la faune et de la santé des écosystèmes<br /> La liste des espèces clés, qui n'est sans doute pas exhaustive, se présente en deux parties selon la catégorisation des écosystèmes forestiers et savanicoles d'après les habitats préférés par les espèces (tableaux 21 et 22).<br /> d. Ecosystèmes forestiers<br /> <a href="http://www.biodiv.be/rdcongo/implementation/docs/tab21.htm">Tableau 21: Espèces-clés et milieu fréquenté<br /> </a>e) Ecosystèmes savanicoles<br /> <a href="http://www.biodiv.be/rdcongo/implementation/docs/tab22.htm">Tableau 22: Espèces-clés et milieu fréquenté<br /> </a>D'après les résultats de cette étude, le nombre d'espèces des mammifères du Congo est nettement supérieur à celui qui a été rapporté par "Conservation International/Washington", soit 482 espèces au lieu de 409 espèces, ce qui le place en deuxième position après l'Indonésie qui compte 519 espèces, d'après la même source (1992).<br /> f. Espèces les plus représentatives<br /> Une centaine d'espèces constituent les caractéristiques de la faune mammalienne du Congo. On les compte dans tous les grands groupes systématiques mais en proportions inégales. Les groupes les mieux représentés sont, dans l'ordre numérique décroissant, les Carnivores (23 espèces), les Artiodactyles (20 espèces), les Primates (19 espèces), les Chiroptères (15 espèces) et les Rongeurs (14 espèces).<br /> L'analyse de distribution géographique de l'ensemble des espèces caractéristiques de la faune mammalienne permet de les regrouper en trois grandes aires: les espèces largement distribuées, celles habitant les forêts et les espèces de savanes.<br /> Les espèces largement distribuées se rencontrent dans tous les types d'écosystèmes: milieux aquatiques, forêts, savanes et hauts plateaux, avec 54 % du total. A titre d'exemple, on retiendra Viverra civetta, Herpestis sanguineus, Patamochoerus porcus, Cephalophus monticola, Cephalophus sylvicultor, Orycteropus afer, Loxodonta africana, Anomalurus derbianus et Cercocebus aterrimus.<br /> Les espèces forestières se rencontrent dans les forêts ombrophiles de basse et haute altitudes, les forêts galeries. On y a dénombré 29 espèces. Citons, par exemple, Cephalophus nigrifrons, Manis gigantea, Loxodonta africana cyclotis, Epomops franqueti, Cercopithecus ascanius et Pan troglodytes.<br /> Les espèces de savanes de basse et haute altitudes comptent 17 espèces, dont Canis adustus, Crocuta crocuta, Panthera leo, Syncerus caffer, Loxodonta africana africana.<br /> g. Espèces exotiques<br /> A l'heure actuelle, les différentes espèces de mammifères ayant existé dans les jardins zoologiques du Congo ont presque toutes disparu, à cause notamment de la vieillesse et des mauvaises conditions de vie (maladies, malnutrition, biotopes inadaptés).<br /> h. Espèces menacées ou en régression<br /> Un certain nombre de mammifères du Congo sont actuellement menacés de disparition par suite des abattages, chasses, captures incontrôlés ou de la destruction de leurs habitats.<br /> Au total, 57 espèces mammaliennes sont menacées. Elles se comptent parmi les Primates (34 espèces), Artiodactyles (9 espèces), Fissipèdes (5 espèces), Rongeurs (4 espèces), Perissodactyles (3 espèces) et Proboscidiens (2 espèces).<br /> Pour la plupart de ces espèces, les données sur le nombre d'individus vivants n'existent plus. Elles sont nombreuses parmi les espèces des forêts (36 espèces) ombrophiles, galeries forestières, forêts marécageuses et ripicoles, des savanes (19 espèces) et aquatiques (2 espèces).<br /> i. Espèces protégées<br /> Pour sauvegarder la faune congolaise tout en permettant aux populations de répondre à leurs besoins alimentaires, les animaux sauvages du Congo ont été catégorisés par la loi n° 82-002 du 28 mai 1982 portant réglementation de la chasse des animaux totalement et partiellement protégés et en animaux non protégés.<br /> Il est strictement interdit, sauf en vertu d'un permis scientifique délivré par le Ministère ayant la chasse dans ses attributions, de tuer, capturer, chasser, poursuivre, déranger volontairement ou faire fuir, par n'importe quel moyen irrégulier et dans le but de nuire, les animaux totalement protégés.<br /> Les animaux partiellement protégés ne peuvent être chassés qu'avec un permis sportif de grande chasse, un grand permis de tourisme ou les permis spéciaux et dans les conditions et limites fixées par arrêté du Ministre concerné par la chasse.<br /> Il n'y a pas de restrictions pour les animaux non protégés sauf s'ils se trouvent dans les aires protégées (parcs nationaux, domaines et réserves de chasse, zones centrales des réserves de biosphère et autres réserves apparentées) où tous les animaux, sans exception, sont strictement protégés.<br /> j. Espèces endémiques<br /> Une quinzaine d'espèces de mammifères sont endémiques au Congo. Elles représentent ainsi l'originalité de la faune mammalienne de ce vaste territoire. On les compte parmi les Carnivores (2 espèces), les Artiodactyles (1 espèce), les Rongeurs (3 espèces), les Insectivores (2 espèces), les Chiroptères (1 espèce), les Primates (6 espèces). Ces espèces sont pratiquement toutes forestières et localisées dans la région montagneuse du pays.<br /> k. Espèces rares<br /> Ce sont des espèces, dont certaines de grande valeur, qui se rencontrent peu souvent et sont confinées dans un espace géographique très limité. Elles sont consignées dans le tableau 23.</p> <p>Tableau 23: Répartition géographique des espèces rares</p> <div align="center"> <center> <table border="1" cellspacing="1" cellpadding="7" width="618" height="480" bordercolor="#000000"> <tbody> <tr> <td width="206" height="19" valign="top"> <p align="center">NOMS SCIENTIFIQUES</p> </td> <td width="190" height="19" valign="top"> <p align="center">NOMS COMMUNS</p> </td> <td width="168" height="19" valign="top"> </td> </tr> <tr> <td width="206" height="18" valign="top">1) CARNIVORES</td> <td width="190" height="18" valign="top"> </td> <td width="168" height="18" valign="top"> </td> </tr> <tr> <td width="206" height="19" valign="top">Acinonyx jubatus</td> <td width="190" height="19" valign="top">Guépard</td> <td width="168" height="19" valign="top"> </td> </tr> <tr> <td width="206" height="19" valign="top">2) PERISSODACTYLES</td> <td width="190" height="19" valign="top"> </td> <td width="168" height="19" valign="top"> </td> </tr> <tr> <td width="206" height="19" valign="top">Ceratotherium simum cottoni</td> <td width="190" height="19" valign="top">Rhinocéros blanc</td> <td width="168" height="19" valign="top"> </td> </tr> <tr> <td width="206" height="19" valign="top">Trichechus senegalensis</td> <td width="190" height="19" valign="top">Lamantin</td> <td width="168" height="19" valign="top"> </td> </tr> <tr> <td width="206" height="19" valign="top">3) INSECTIVORES</td> <td width="190" height="19" valign="top"> </td> <td width="168" height="19" valign="top"> </td> </tr> <tr> <td width="206" height="19" valign="top">Myosorex schutteri</td> <td width="190" height="19" valign="top">Musaraigne de Schutter</td> <td width="168" height="19" valign="top"> </td> </tr> <tr> <td width="206" height="19" valign="top">4) PRIMATES</td> <td width="190" height="19" valign="top"> </td> <td width="168" height="19" valign="top"> </td> </tr> <tr> <td width="206" height="19" valign="top">Galago elegantulus</td> <td width="190" height="19" valign="top">Galago élégant</td> <td width="168" height="19" valign="top"> </td> </tr> <tr> <td width="206" height="19" valign="top">Gorilla gorilla beringei</td> <td width="190" height="19" valign="top">Gorille de montagne</td> <td width="168" height="19" valign="top"> </td> </tr> <tr> <td width="206" height="19" valign="top">Gorilla gorilla graueri</td> <td width="190" height="19" valign="top">Gorille des plaines orientales</td> <td width="168" height="19" valign="top"> </td> </tr> <tr> <td width="206" height="19" valign="top">Pan paniscus</td> <td width="190" height="19" valign="top">Chimpanzé nain</td> <td width="168" height="19" valign="top"> </td> </tr> </tbody> </table> </center> </div> <p>l. Espèces critiques<br /> Ces espèces sont en nombre réduit et se trouvent au seuil de disparition. Il s'agit de Lycaon pictus, Acinonyx jubatus, Taurotragus derbianus, Ceratotherium simum cottoni, Gorilla gorilla et Trichechus senegalensis.<br /> m. Espèces disparues<br /> Certaines espèces ont disparu de la faune congolaise à la suite de la chasse incontrôlée des populations et le non respect des lois afférentes.<br /> n. Espèces d'intérêt économique<br /> Dans la faune congolaise, plusieurs espèces présentent une valeur économique évidente pour l'alimentation des populations, le tourisme, le commerce ornemental comme trophée, colliers ou encore comme piquants pour les tresses de cheveux.<br /> Les espèces concernées appartiennent aux Fissipèdes (27 espèces), Artiodactyles (37 espèces), Périssodactyles (3 espèces), Pholidotes (3 espèces), Tubulidentés (1 espèce), Proboscidiens (2 espèces), Rongeurs (11 espèces), Insectivores (6 espèces), Chiroptères (plusieurs espèces), Primates (31 espèces).<br /> Les plus courantes de ces espèces sont Genetta victoriae, Panthera leo, Panthera pardus, Crocuta crocuta, Hippopotamus amphibius, Potamochoerus porcus, Cephalophus monticola, Equus burchelli bohmi, Loxodonta africana et les singes.<br /> o. Espèces d'intérêt socio-culturel<br /> Au Congo, certaines espèces revêtent une valeur socio-culturelle en fonction des habitudes et coutumes des autochtones. Les espèces d'intérêt socio-culturel appartiennent dans leur très grande majorité aux Fissipèdes et Artiodactyles. Les plus courantes sont Genetta victoriae, Panthera pardus, Panthera leo, Giraffa camelopardalis, Okapia johnstoni, Loxodonta africana.<br /> Il faut signaler que les cornes d'antilopes sont utilisées comme objets de féticheurs pour exorciser, appeler la pluie, etc. Les peaux de divers petits mammifères (petites antilopes, petits carnivores, ...) sont utilisées comme sacs ou gibecières. Très souvent on utilise aussi les queues de plusieurs types de mammifères (de taille moyenne ou grande) dans les danses traditionnelles.<br /> D'une manière générale, plusieurs espèces de mammifères sont considérées comme emblèmes ou totems, utilisées comme personnages dans les légendes ou sont tout simplement des curiosités culturelles à cause de leurs particularités (grande taille, forme spéciale, ...).</p> <p>2°) Inventaire quantitatif<br /> D'après le dénombrement des effectifs effectué au Parc National des Virunga (PNVi) en 1959 et en 1981, les résultats réalisés par des méthodes différentes indiquent une forte baisse de populations et de biomasses des espèces observées.<br /> De toutes les espèces de grande taille, les hippopotames sont les plus nombreux et présentent la plus grande biomasse (tableau 24).</p> <p>Tableau 24: Dénombrement et évaluation de la biomasse de quelques espèces du Parc National des Virunga en 1959 et 1981</p> <div align="center"> <center> <table border="1" cellspacing="1" cellpadding="7" width="666" bordercolor="#000000"> <tbody> <tr> <td rowspan="3" width="20%" valign="top"> <p align="center">ESPECES</p> </td> <td colspan="2" width="27%" valign="top"> <p align="center">NOMBRE</p> </td> <td colspan="4" width="53%" valign="top"> <p align="center">BIOMASSE</p> </td> </tr> <tr> <td rowspan="2" width="13%" valign="top"> <p align="center">1959</p> </td> <td rowspan="2" width="13%" valign="top"> <p align="center">1981</p> </td> <td colspan="2" width="27%" valign="top"> <p align="center">1959</p> </td> <td colspan="2" width="27%" valign="top"> <p align="center">1981</p> </td> </tr> <tr> <td width="13%" valign="top"> <p align="center">En tonnes</p> </td> <td width="13%" valign="top"> <p align="center">En %</p> </td> <td width="13%" valign="top"> <p align="center">En tonnes</p> </td> <td width="13%" valign="top"> <p align="center">En %</p> </td> </tr> <tr> <td width="20%" valign="top">Hippopotamus amphibius</td> <td width="13%" align="center" valign="top">26530</td> <td width="13%" align="center" valign="top">21095</td> <td width="13%" align="center" valign="top">29263</td> <td width="13%" align="center" valign="top">59.5</td> <td width="13%" align="center" valign="top">23268</td> <td width="13%" align="center" valign="top">78.3</td> </tr> <tr> <td width="20%" valign="top">Syncerus caffer</td> <td width="13%" align="center" valign="top">28683</td> <td width="13%" align="center" valign="top">9715</td> <td width="13%" align="center" valign="top">11817</td> <td width="13%" align="center" valign="top">24.0</td> <td width="13%" align="center" valign="top">4003</td> <td width="13%" align="center" valign="top">13.5</td> </tr> <tr> <td width="20%" valign="top">Loxodonta africana</td> <td width="13%" align="center" valign="top">3829</td> <td width="13%" align="center" valign="top">751</td> <td width="13%" align="center" valign="top">6601</td> <td width="13%" align="center" valign="top">13.4</td> <td width="13%" align="center" valign="top">1295</td> <td width="13%" align="center" valign="top">4.4</td> </tr> <tr> <td width="20%" valign="top">Kobus kob thomasi</td> <td width="13%" align="center" valign="top">10058</td> <td width="13%" align="center" valign="top">10300</td> <td width="13%" align="center" valign="top">603</td> <td width="13%" align="center" valign="top">1.2</td> <td width="13%" align="center" valign="top">618</td> <td width="13%" align="center" valign="top">2.1</td> </tr> <tr> <td width="20%" valign="top">Damaliscus lunatus</td> <td width="13%" align="center" valign="top">4798</td> <td width="13%" align="center" valign="top">3460</td> <td width="13%" align="center" valign="top">528</td> <td width="13%" align="center" valign="top">1.1</td> <td width="13%" align="center" valign="top">381</td> <td width="13%" align="center" valign="top">1.3</td> </tr> <tr> <td width="20%" valign="top">Kobus ellipsiprymnus<br /> (= defassa)</td> <td width="13%" align="center" valign="top">2107</td> <td width="13%" align="center" valign="top">780</td> <td width="13%" align="center" valign="top">337</td> <td width="13%" align="center" valign="top">0.8</td> <td width="13%" align="center" valign="top">125</td> <td width="13%" align="center" valign="top">0.4</td> </tr> <tr> <td width="20%" valign="top">TOTAL</td> <td width="13%" align="center" valign="top"> </td> <td width="13%" align="center" valign="top"> </td> <td width="13%" align="center" valign="top">49149</td> <td width="13%" align="center" valign="top">100</td> <td width="13%" align="center" valign="top">29690</td> <td width="13%" align="center" valign="top">100</td> </tr> </tbody> </table> </center> </div> <p>3°) Inventaire des espèces et des sites d'importance biologique particulière existant en dehors des zones protégées<br /> Il existe encore au Congo en dehors des zones protégées plusieurs sites abritant des espèces et des habitats intéressants à conserver. Ces sites offrent des possibilités de créer de nouveaux parcs nationaux ou réserves de biosphère (tableau 25).</p> <p>Tableau 25: Sites, espèces et habitats à conserver</p> <div align="center"> <center> <table border="1" cellspacing="1" cellpadding="7" width="656" bordercolor="#000000"> <tbody> <tr> <td width="32%" valign="top"> <p align="center">APPELATION DES SITES</p> </td> <td width="32%" align="center" valign="top"> <p align="center">LOCALISATION DES SITES</p> </td> <td width="37%" valign="top"> <p align="center">ESPECES OU HABITATS A CONSERVER</p> </td> </tr> <tr> <td width="32%" valign="top">Mont-Hoyo</td> <td width="32%" align="center" valign="top">Nord-Kivu</td> <td width="37%" valign="top">Chiroptères, grottes, forêt</td> </tr> <tr> <td width="32%" valign="top">Shingisha-Mabeshe</td> <td width="32%" align="center" valign="top">Sud-Kivu</td> <td width="37%" valign="top">Gorilles, forêt</td> </tr> <tr> <td width="32%" valign="top">Itombwe</td> <td width="32%" align="center" valign="top">Sud-Kivu</td> <td width="37%" valign="top">Primates, oiseaux, forêt</td> </tr> <tr> <td width="32%" valign="top">Lomako-Yekokora</td> <td width="32%" align="center" valign="top">Equateur</td> <td width="37%" valign="top">Chimpanzé nain, forêt</td> </tr> <tr> <td width="32%" valign="top">Mondjo</td> <td width="32%" align="center" valign="top">Equateur</td> <td width="37%" valign="top">Forêt, mosaïque forêt-savane</td> </tr> <tr> <td width="32%" valign="top">Lomami-Lubao</td> <td width="32%" align="center" valign="top">Kasai-Oriental (Kabinda)</td> <td width="37%" valign="top">Hippopotame</td> </tr> <tr> <td width="32%" valign="top">Lubefu-Mpania Mutombo</td> <td width="32%" align="center" valign="top">Kasaï-Oriental (Kabinda)</td> <td width="37%" valign="top">Hippopotame, éléphant, forêt équatoriale de Mukomena</td> </tr> <tr> <td width="32%" valign="top">Lubefu-Mbale</td> <td width="32%" align="center" valign="top">Kasaï-Oriental (Kabinda)</td> <td width="37%" valign="top">Eléphant gros porteur, hippopotame, primates, bovidés, forêt marécageuse</td> </tr> <tr> <td width="32%" valign="top">Ngandajika</td> <td width="32%" align="center" valign="top">Kasaï-Oriental (Kabinda)</td> <td width="37%" valign="top">Eléphant</td> </tr> <tr> <td width="32%" valign="top">Epi</td> <td width="32%" align="center" valign="top">Prov. Orientale</td> <td width="37%" valign="top">Antilope "Bongo"</td> </tr> <tr> <td width="32%" valign="top">Mbanza-Ngungu</td> <td width="32%" align="center" valign="top">Bas-Congo</td> <td width="37%" valign="top">Chiroptères, grottes</td> </tr> </tbody> </table> </center> </div> </blockquote> </blockquote> CHAPITRE 4: GESTION ET UTILISATION DES RESSOURCES BIOLOGIQUES AU CONGOtag:cd.chm-cbd.net,2011-10-10:/implementation/docs/monographie/chapitre-4-gestion-et-utilisation-des-ressources2011-10-10T11:11:00Za.cupceaGuy Mboma<p>4.1. GESTION DES ÉCOSYSTEMES NATURELS </p><p>4.1.1. Nature des écosystèmes</p> <p>L'ensemble des ressources naturelles constituant la biodiversité du Congo se répartissent au sein de deux principaux écosystèmes, à savoir: les écosystèmes terrestres et les écosystèmes aquatiques.</p> <p>4.1.1.1. Ecosystèmes terrestres</p> <p>Les écosystèmes terrestres sont de sept types:<br /> - forêt dense (sempervirente, semi-sempervirente marécageuse et secondaire);<br /> - forêt claire (zambézienne et soudanienne);<br /> - formation herbeuse (savanes de types divers);<br /> - bambousaie;<br /> - végétation de montagne (végétation afroalpine);<br /> - végétation herbeuse d'eau douce et végétation aquatique;<br /> - mangroves.</p> <p>Les superficies des formations végétales estimées à partir de l'interprétation des images satellitaires, les pourcentages de forêt et de territoires correspondants sont donnés dans le tableau 26.</p> <p>Tableau 26: Types des formations végétales rencontrées au Congo</p> <div align="center"> <center> <table border="1" cellspacing="1" cellpadding="7" width="639" height="453" bordercolor="#000000"> <tbody> <tr> <td width="243" height="18" valign="top"> <p align="center">FORMATION VEGETALE</p> </td> <td width="106" height="18" valign="top"> <p align="center">SUPERFICIE (km2)</p> </td> <td width="93" height="18" valign="top"> <p align="center">% FORET</p> </td> <td width="125" height="18" valign="top"> <p align="center">% TERRITOIRE</p> </td> </tr> <tr> <td width="243" height="30" valign="top">FORET DENSE HUMIDE (Forêt sempervirente et semi-décidue)</td> <td width="106" height="30" valign="top"> <p align="center">872251.16</p> </td> <td width="93" height="30" valign="top"> <p align="center">68.14</p> </td> <td width="125" height="30" valign="top"> <p align="center">37.20</p> </td> </tr> <tr> <td width="243" height="85" valign="top">FORET DE MONTAGNE <blockquote> <p>- Forêt dense de montagne<br /> - Forêt de bambous</p> </blockquote> </td> <td width="106" height="85" valign="top"> <p align="center"> </p> <p align="center">38612.39<br /> 1666.72</p> </td> <td width="93" height="85" valign="top"> <p align="center"> </p> <p align="center">3.01<br /> 0.13</p> </td> <td width="125" height="85" valign="top"> <p align="center"> </p> <p align="center">1.65<br /> 0.07</p> </td> </tr> <tr> <td width="243" height="83" valign="top">FORET DENSE SECHE DEGRADEE <blockquote> <p>- Forêt dense tropophile<br /> - Forêt claire (Milombo)</p> </blockquote> </td> <td width="106" height="83" valign="top"> <p align="center"> </p> <p align="center">51946.17<br /> 102225.61</p> </td> <td width="93" height="83" valign="top"> <p align="center"> </p> <p align="center">4.06<br /> 7.99</p> </td> <td width="125" height="83" valign="top"> <p align="center"> </p> <p align="center">2.22<br /> 4.36</p> </td> </tr> <tr> <td width="243" height="15" valign="top">FORET SUR SOL HYDROMORPHE</td> <td width="106" height="15" valign="top"> <p align="center">88614.05</p> </td> <td width="93" height="15" valign="top"> <p align="center">6.92</p> </td> <td width="125" height="15" valign="top"> <p align="center">3.78</p> </td> </tr> <tr> <td width="243" height="15" valign="top">GALERIES FORESTIERES</td> <td width="106" height="15" valign="top"> <p align="center">2500.08</p> </td> <td width="93" height="15" valign="top"> <p align="center">0.19</p> </td> <td width="125" height="15" valign="top"> <p align="center">0.11</p> </td> </tr> <tr> <td width="243" height="15" valign="top">FORET DE MANGROVES</td> <td width="106" height="15" valign="top"> <p align="center">555.57</p> </td> <td width="93" height="15" valign="top"> <p align="center">0.04</p> </td> <td width="125" height="15" valign="top"> <p align="center">0.02</p> </td> </tr> <tr> <td width="243" height="15" valign="top">FORET SECONDAIRE</td> <td width="106" height="15" valign="top"> <p align="center">121670.70</p> </td> <td width="93" height="15" valign="top"> <p align="center">9.54</p> </td> <td width="125" height="15" valign="top"> <p align="center">5.19</p> </td> </tr> <tr> <td width="243" height="15" valign="top">TOTAL FORET</td> <td width="106" height="15" valign="top"> <p align="center">1280042.46</p> </td> <td width="93" height="15" valign="top"> <p align="center">100</p> </td> <td width="125" height="15" valign="top"> <p align="center">54.59</p> </td> </tr> </tbody> </table> </center> </div> <div align="center"> <center> <table border="1" cellspacing="1" cellpadding="7" width="637" bordercolor="#000000"> <tbody> <tr> <td width="242" height="18" valign="top">MOSAIQUE FORET-SAVANE</td> <td width="107" height="18" valign="top"> <p align="center">165838.83</p> </td> <td width="94" height="18" valign="top"> </td> <td width="122" height="18" valign="top"> <p align="center">7.07</p> </td> </tr> <tr> <td width="242" height="18" valign="top">PLANTATIONS</td> <td width="107" height="18" valign="top"> <p align="center">555.57</p> </td> <td width="94" height="18" valign="top"> </td> <td width="122" height="18" valign="top"> <p align="center">0.02</p> </td> </tr> <tr> <td width="242" height="18" valign="top">SAVANES HERBEUSES ET ARBUSTIVES</td> <td width="107" height="18" valign="top"> <p align="center">768358.82</p> </td> <td width="94" height="18" valign="top"> </td> <td width="122" height="18" valign="top"> <p align="center">32.77</p> </td> </tr> <tr> <td width="242" height="18" valign="top">EAU</td> <td width="107" height="18" valign="top"> <p align="center">62502.07</p> </td> <td width="94" height="18" valign="top"> </td> <td width="122" height="18" valign="top"> <p align="center">2.67</p> </td> </tr> <tr> <td width="242" height="18" valign="top">NON INTERPRETE (NUAGES)</td> <td width="107" height="18" valign="top"> <p align="center">67502.24</p> </td> <td width="94" height="18" valign="top"> </td> <td width="122" height="18" valign="top"> <p align="center">2.88</p> </td> </tr> <tr> <td width="242" height="18" valign="top">TOTAL PAYS</td> <td width="107" height="18" valign="top"> <p align="center">2344800.00</p> </td> <td width="94" height="18" valign="top"> </td> <td width="122" height="18" valign="top"> <p align="center">100.00</p> </td> </tr> </tbody> </table> </center> </div> <p>Source: SPIAF, 1994</p> <p>En effet, le Congo compte 1.280.042,16 km2 de formations essentiellement forestières qui se répartissent à travers les différentes régions du pays, comme l'indiquent le tableau 27 ainsi que la carte reprise à l'Annexe 3.</p> <p>Tableau 27: Répartition des superficies forestières par province administrative</p> <div align="center"> <center> <table border="1" cellspacing="1" cellpadding="7" width="618" bordercolor="#000000"> <tbody> <tr> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">PROVINCES</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">SUPERFICIE TOTALE</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">SUPERFICIE FORESTIERE</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">% FORET</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Bandundu</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">295658</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">120000</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">40.6</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Bas-Congo</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">53855</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">10000</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">18.6</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Equateur</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">403292</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">402000</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">99.7</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Province Orientale</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">503239</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">370000</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">73.5</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Kasaï-Occidental</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">156967</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">40000</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">25.5</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Kasaï-Oriental</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">168216</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">100000</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">59.4</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Kinshasa</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">9965</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">-</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">-</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Nord et Sud Kivu + Maniema</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">256662</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">180000</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">70.1</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Katanga</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">496865</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">10000</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">2.0</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">TOTAL</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">2344885</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">1232000</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">52.5</p> </td> </tr> </tbody> </table> </center> </div> <p>Source: SPIAF, 1994.</p> <p>Ces différentes formations forestières constituent le principal habitat de nombreuses espèces animales.</p> <p>4.1.1.2. Ecosystèmes aquatiques</p> <p>Le Congo possède un réseau hydrographique très dense. Les plans d'eau représentés par l'immense réseau fluvial, les plaines inondées et les lacs couvrent environ 86.080 Km2 (3,5 % de la superficie nationale) et ont un potentiel halieutique considérable.<br /> Les grands lacs périphériques de l'Est couvrent une superficie d'environ 48.000 km2 dont 47 % sont de juridiction congolaise. Les superficies respectives pour le Congo sont:<br /> - Lac Tanganyika: 14.000 km2<br /> - Lac Albert: 2.420 km2<br /> - Lac Kivu: 1.700 km2<br /> - Lac Édouard: 1.000 km2<br /> - Lac Moero: 1.950 km2</p> <p>Le système lacustre du Congo comprend en outre deux importants lacs intérieurs, le lac Tumba et le lac Maï-Ndombe. Ils couvrent ensemble entre 2.300 et 7.000 km2 selon les saisons (faible en saison sèche et forte en saison pluvieuse). On y inclut également les lacs artificiels de Kamalondo (6.256 km2) le lac Tshangalele (446 km2) et le lac N'Zilo (280 km2).<br /> Le système fluvial couvre environ 34.000 km2 sur un réseau de plus de 33.000 km constitué du fleuve, affluents principaux et rivières secondaires.<br /> Le Congo compte enfin 40 km de façade maritime couvrant une superficie de 2.000 Km2 de plan d'eau.</p> <p>4.1.2. Problématique de la gestion des écosystèmes et des aires protégées</p> <p>De nombreux problèmes de gestion des écosystèmes en général et des aires protégées en particulier se posent. Les principaux problèmes rencontrés dans la gestion sont:<br /> - effectifs du personnel de surveillance insuffisants, peu formés et sous-équipés;<br /> - démotivation du personnel due à l'insuffisance du salaire, des primes et des frais de fonctionnement;<br /> - mauvais rapports de cohabitation entre les gestionnaires des aires protégées et les populations locales résultant d'une péréquation mal établie et non définie des revenus découlant des ressources naturelles;<br /> - cadre institutionnel de gestion mal adapté et parfois mal défini.</p> <p>L'insuffisance considérable du personnel de surveillance et de moyens entraîne des intrusions irrégulières des populations à l'intérieur de certains parcs nationaux et réserves apparentées, occasionnant un braconnage intensif et la déforestation. D'autre part, la non implication des populations environnantes dans l'aménagement et la gestion des écosystèmes ne garantit pas la viabilité des aires protégées. L'absence de programmes d'éducation mésologique et le manque de sensibilisation de la population ne facilite pas la mise en oeuvre des mesures de protection des aires protégées.<br /> Conformément à l'article 1er de l'Ordonnance-Loi n° 69-041 du 22 août 1969, toute partie de la République Démocratique du Congo peut être constituée en réserve naturelle intégrale lorsque la conservation de la faune, de la flore, du sol, des eaux et, en général, d'un milieu naturel présente un intérêt spécial et qu'il importe de soustraire ce milieu à toute intervention susceptible d'en altérer l'aspect, la composition et l'évolution.<br /> Au Congo, on distingue quatre principaux types d'aires protégées:<br /> - les parcs nationaux;<br /> - les domaines de chasse et les réserves apparentées;<br /> - les réserves de la biosphère;<br /> - les réserves forestières.</p> <p>À ces aires protégées s'ajoutent les jardins zoologiques et botaniques ainsi que les secteurs sauvegardés.<br /> L'objectif du gouvernement est de porter à 12-15 % de la superficie du pays l'étendue des aires protégées, de manière à représenter dans ce réseau les différents écosystèmes naturels qui traduisent la diversité biologique propre au Congo.<br /> Actuellement, environ 9,6 % de la superficie du pays constituent des aires protégées, si l'on inclut les projets de nouveaux parcs nationaux couvrant une superficie de près de 1 % du territoire national. La superficie des aires protégées existantes (du moins celles pour lesquelles des données sont disponibles) et des projets de parcs nationaux est donnée au tableau 28.</p> <p>Tableau 28: Importance des aires protégées au Congo</p> <div align="center"> <center> <table border="1" cellspacing="1" cellpadding="7" width="605" bordercolor="#000000"> <tbody> <tr> <td width="33%" valign="top"> <p align="center">TYPE</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">NOMBRE</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">SUPERFICIE APPROXIMATIVE (ha)</p> </td> <td width="16%" valign="top"> <p align="center">% PAYS</p> </td> </tr> <tr> <td width="33%" height="52" valign="top">Parcs nationaux: <p>- opérationnels*<br /> - en projet</p> </td> <td width="25%" height="52" valign="top"> <p align="center"> </p> <p align="center">8<br /> 4</p> </td> <td width="25%" height="52" valign="top"> <p align="center"> </p> <p align="center">8491000<br /> 2244266</p> </td> <td width="16%" height="52" valign="top"> <p align="center"> </p> <p align="center">3.6<br /> 0.9</p> </td> </tr> <tr> <td width="33%" valign="top">Domaines de chasse</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">57</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">10984266</p> </td> <td width="16%" valign="top"> <p align="center">4.7</p> </td> </tr> <tr> <td width="33%" valign="top">Réserves de la biosphère</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">3</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">267414</p> </td> <td width="16%" valign="top"> <p align="center">0.1</p> </td> </tr> <tr> <td width="33%" valign="top">Réserves forestières</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">117</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">517169</p> </td> <td width="16%" valign="top"> <p align="center">0.2</p> </td> </tr> <tr> <td width="33%" valign="top">Jardins zoologiques et botaniques</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">3 et 3</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">+/-1000</p> </td> <td width="16%" valign="top"> <p align="center">0.0+</p> </td> </tr> <tr> <td width="33%" height="101" valign="top">Secteurs sauvegardés: <p>- sites de reboisement<br /> - réserves naturelles</p> </td> <td width="25%" height="101" valign="top"> <p align="center"> </p> <p align="center">-<br /> 1</p> </td> <td width="25%" height="101" valign="top"> <p align="center"> </p> <p align="center">112000<br /> 36000</p> </td> <td width="16%" height="101" valign="top"> <p align="center"> </p> <p align="center">0.0+<br /> 0.0+</p> </td> </tr> <tr> <td width="33%" valign="top">TOTAL</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">196</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">225653474</p> </td> <td width="16%" valign="top"> <p align="center">9.6</p> </td> </tr> </tbody> </table> </center> </div> <p>*inclut le projet de parc national de Moanda</p> <p>Source: Compilation ICCN/MAB-Congo (1994).</p> <p>Seize sites d'intérêt local, national ou international ont été identifiés par l'ICCN pour faire partie du réseau des aires protégées du Congo. Quatorze de ces sites sont présentés au tableau 29 (voir aussi section 4.2.5). A l0 heure actuelle, ces sites ne sont pas protégés et leur biodiversité est fortement menacée.</p> <p>Tableau 29: Principaux sites critiques identifiés</p> <div align="center"> <center> <table border="1" cellspacing="1" cellpadding="7" width="100%" bordercolor="#000000"> <tbody> <tr> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">DENOMINATION</p> </td> <td width="22%" valign="top"> <p align="center">LOCALISATION</p> </td> <td width="27%" valign="top"> <p align="center">CARACTERITIQUES</p> </td> <td width="26%" valign="top"> <p align="center">ETAT ACTUEL</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Shusu</td> <td width="22%" valign="top">Kivu</td> <td width="27%" valign="top">- Iles recouvertes de forêt dense<br /> - Faune caractéristique</td> <td width="26%" valign="top">- Déboisement interne<br /> - Manque de statut</td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Mai-Mpili</td> <td width="22%" valign="top">Kinshasa</td> <td width="27%" valign="top">Mosaïque forêts/savanes</td> <td width="26%" valign="top">Pas de statut</td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Ngaenke</td> <td width="22%" valign="top">Kinshasa</td> <td width="27%" valign="top">Forêt résiduelle</td> <td width="26%" valign="top">Pas de statut</td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Sud-Masisi</td> <td width="22%" valign="top">Equateur</td> <td width="27%" valign="top">- Faune ichtyologique riche et variée<br /> - Forêt marécageuse</td> <td width="26%" valign="top">Réserve existante mais ne bénéficiant pas de mesures de protection appropriées</td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Ngiri</td> <td width="22%" valign="top">Equateur</td> <td width="27%" valign="top">- Forêt inondée<br /> - Végétation marécageuse</td> <td width="26%" valign="top">Site peu connu, ne bénéficiant pas de protection</td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Lomako</td> <td width="22%" valign="top">Equateur</td> <td width="27%" valign="top">- Forêt dense<br /> - Habitat de chimpanzé nain et du Cercopithecus salonga</td> <td width="26%" valign="top">- Région habitée et site ne bénéficiant d'aucune mesure de protection<br /> - Devrait être rapidement érigée en réserve intégrale</td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Abumabazi</td> <td width="22%" valign="top">Equateur</td> <td width="27%" valign="top">Forêt tropicale à tendance sémi-décidue</td> <td width="26%" valign="top">Site peu connu et nécessitant une protection et un recensement</td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Lomami-Lualaba</td> <td width="22%" valign="top">Prov.Orientale du Kivu</td> <td width="27%" valign="top">- Forêt dense<br /> - Forêt inondée<br /> - Forêt marécageuse</td> <td width="26%" valign="top">Site peu connu et nécessitant une protection et un recensement</td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Maniema</td> <td width="22%" valign="top">Maniema</td> <td width="27%" valign="top">- Savanes boisées<br /> - Mosaïque forêts/savanes<br /> - Forêts d'altitude</td> <td width="26%" valign="top">Sites peu ou non protégés</td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Itombwe</td> <td width="22%" valign="top">Kivu</td> <td width="27%" valign="top">- Hautes terres couvertes de forêt et de savanes<br /> - Richesse ichtyologique et mammalière<br /> - Possibilité d'intégrer un développement rural</td> <td width="26%" valign="top">- Absence d'inventaire de la diversité biologique <p>- Forte pression humaine</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Kabobo</td> <td width="22%" valign="top">Kivu et Katanga</td> <td width="27%" valign="top">Ecosystèmes montagneux</td> <td width="26%" valign="top">Aucun contrôle de la situation physique ou biologique</td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Luo</td> <td width="22%" valign="top">Equateur</td> <td width="27%" valign="top">- Forêt dense<br /> - Habitat de chimpanzé nain et Cercopithecus salonga</td> <td width="26%" valign="top">Aucun statut et aucune mesure de protection</td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Kolwezi-Kuamasumba</td> <td width="22%" valign="top">Katanga</td> <td width="27%" valign="top">- Lambeaux forestiers<br /> - Eléments de la forêt dense du Nord</td> <td width="26%" valign="top">- Pas de contrôle<br /> - Peu de connaissance</td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Grotte de Mbanza-Ngungu</td> <td width="22%" valign="top">Bas-Congo</td> <td width="27%" valign="top">Poissons aveugles</td> <td width="26%" valign="top">- Pas de statut<br /> - A l'abandon</td> </tr> </tbody> </table> </center> </div> <p>Source: SPIAF et ICCN (MECNT, 1994)</p> <p> </p> <p>4.2. CONSERVATION DES ESPÈCES VÉGÉTALES DANS LE PAYS</p> <p>4.2<a id="421" name="421"></a>.1. Conservation in situ</p> <p>La conservation in situ des espèces végétales est faite à travers la mise en place d'aires protégées qui se présentent sous différentes formes, à savoir:</p> <blockquote> <p>- parcs nationaux (7);<br /> - réserves de la biosphère (3);<br /> - réserves forestières (117);<br /> - domaines de chasse et réserves de faune (57);<br /> - réserves intégrales (5).</p> </blockquote> <p>Toutes les aires protégées, à quelques exceptions près, n'ont pas fait l'objet de travaux d'inventaire floristique quantitatif et qualitatif. Toutefois, l'on connaît sommairement pour la majorité d'entre elles les types principaux de végétation qu'elles renferment et dont elles sont sensées assurer la conservation in situ.<br /> Jusqu'à présent, seuls les Parcs Nationaux des Virunga, de la Garamba et de Kahuzi-Biega ont connu des travaux de prospections botaniques pour caractériser leur végétation. C'est ainsi que les travaux de Robyns (1948) dans le Parc National des Virunga ont permis d'inventorier une famille et une espèce de Gymnospermes ainsi que 145 familles et 2.212 espèces d'Angiospermes. Comme on peut le constater, ce parc présente une grande richesse floristique due incontestablement à deux causes principales: la grande diversité des biotopes naturels et la position géographique, à la limite de deux provinces phytogéographiques, à savoir la province guinéenne et la province orientale.<br /> D'après les travaux de Troupin (1956), le Parc National de la Garamba, situé à la limite des domaines bio-géographiques soudanais et guinéen, présente un caractère particulier. En effet, il comprend d'immenses savanes soudanaises qui s'étendent à perte de vue et des galeries forestières guinéennes.<br /> Pour ce qui concerne le Parc National de Kahuzi-Biega, sa composition floristique a été connue à partir des travaux de Muhlenberg, Slowik et Steuhauer (1994).<br /> Ainsi, on y trouve donc la forêt ombrophile équatoriale qui constitue le type de végétation le plus dominant et qui occupe également la plus grande partie du parc. Ensuite, viennent les forêts ombrophiles de montagne, les forêts marécageuses, les forêts de bambous et les forêts secondaires de montagnes.</p> <p>4.2.<a id="422" name="422"></a>2. Conservation ex situ</p> <p>Elle est réalisée au Congo, à travers un ensemble de sites créés par l'homme à cette fin. Il s'agit essentiellement de:</p> <p>4.2.2.1. Jardins botaniques</p> <p>Le pays compte actuellement trois jardins botaniques gérés par l'Institut des Jardins Zoologiques et Botaniques du Congo: Eala, Kisantu et Kinshasa. Ces jardins, après avoir largement contribué au développement de l'agriculture congolaise, conservent une importance scientifique considérable. Dans leur ensemble, ils couvrent une superficie de 576 hectares. Leur création remonte à 1900 pour celui de Kisantu et celui d'Eala, et à 1936 pour celui de Kinshasa.<br /> Le Jardin de Kisantu compte 3.000 espèces végétales, le Jardin de Kinshasa, 125 espèces, tandis que celui d'Eala, avec ses 371 hectares, compte plus ou moins 6.000 espèces et 11.000 spécimens d'herbiers.</p> <p>4.2.2.2. Herbaria</p> <p>Pour l'ensemble du pays, on compte 12 herbaria dont deux paraissent mieux fournis en spécimens: l'Herbarium de Yangambi et celui de Kinshasa, le plus fréquenté et comptant quelques 21.322 exsiccata appartenant à 188 familles et 4.585 espèces.<br /> Les autres herbaria sont situés à Bambesa, Gandajika, M'Vuazi, Luki, Lwiro, Kisantu, Mabali, Kipopo, Mulungu et Nioka. L'état de conservation des spécimens n'est pas connu avec exactitude.</p> <p>4.2.2.3. Arboreta</p> <p>Ils sont actuellement au nombre de 9 pour l'ensemble du pays, mais les plus importants sont ceux de Yangambi (102 espèces), établi en 1935 pour étudier l'évolution et l'adaptation des espèces, et de Kinzono (115 espèces), établi en 1981; il est utilisé pour l'étude de la croissance et de la production des arbres.<br /> Les autres arboreta de moindre importance sont situés à Luki (6 espèces), Mulungu (104 espèces), Kisantu (200 espèces), Kipopo (51 espèces), Bambesa (7 espèces) et Kisangani.</p> <p>4.2.2.4. Jardins agrostologiques</p> <p>A l'époque coloniale, on trouvait dans chaque station de l'ex-INEAC un jardin agrostologique. Mais, depuis 1960, toutes les infrastructures ont été abandonnées et aucune recherche dans le domaine ne se fait. Toutefois, avec l'appui de la coopération belge, un projet agrostologique a été mis en place à Kinshasa pour prodiguer des conseils aux fermiers de Kinshasa, du Bas-Congo et du Bandundu. A ce jour, il renferme une collection qui s'évalue comme suit:</p> <blockquote> <p>- banque de graines (Poacées): 38 espèces<br /> - légumineuses fourragères herbacées: 27 espèces<br /> - arbres et arbustes fourragers: 68 espèces<br /> - essences forestières: 102 espèces</p> </blockquote> <p>4.2<a id="423" name="423"></a>.3. Espèces végétales protégées en vertu de la législation nationale</p> <p>Jusqu'à ce jour, seulement 3 espèces végétales sont protégées par la législation nationale, à savoir:</p> <blockquote> <p>- l'Encephalartos laurentianus De Wild, dans le Kasaï;<br /> - l'Encephalartos septentrionalis Dchweinf, dans la Vallée de l'Uere.<br /> - le Strophantus kombe, de la forêt de l'Ituri.</p> </blockquote> <p>4.<a id="424" name="424"></a>2.4. Plantations forestières</p> <p>Selon les estimations datant de 1986, le Congo renferme environ 77.300 hectares de plantations forestières constituées principalement des espèces de Terminalia superba, Cupressus spp, Pinus spp et Acacia auriculiformis.<br /> Dans les programmes de reboisement pour la production du bois d'oeuvre, un accent particulier a été mis sur les essences locales tandis que pour la production de bois de feu, ce sont les essences exotiques qui ont été les plus utilisées.</p> <p>4.2<a id="425" name="425"></a>.5. Espèces végétales et sites revêtant une importance particulière pour la conservation en dehors des aires protégées</p> <p>L'information disponible sur l'importance de la végétation du Congo est assez lâche, des régions entières du pays n'ont pas encore connu de prospections; les espèces végétales qu'elles renferment demeurent ainsi méconnues.<br /> Cependant, à cause des différentes menaces qui pèsent sur elles, certaines espèces végétales disparaissent avant que l'on ait pu les identifier et connaître leurs potentialités. C'est pourquoi, il s'avère nécessaire d'assurer la conservation in situ de certaines zones en les érigeant en aires protégées.<br /> De l'avis de certains auteurs parmi lesquels on peut citer Godson (1988), Heideberg (1979), Nyakabwa et Bola (1985) et l'IIDE (1988), 16 sites présentent actuellement une importance particulière et méritent d'être érigés en aires protégées. Ce sont:</p> <blockquote> <p>- les monts Itombwe;<br /> - le mont Kabobo;<br /> - Lomami/Lualaba;<br /> - Maniema/Sud-Kivu;<br /> - le Sud de Masisi;<br /> - l'Est du Lac Kivu;<br /> - la forêt de Tongo;<br /> - la forêt dense sèche du Nord (Uélé);<br /> - le forêt dense sèche du Katanga;<br /> - les peuplements de Juniperus procera, dans le Katanga;<br /> - les hauts plateaux du Katanga;<br /> - les galeries forestières et les savanes boisées de l'Est du Kwango;<br /> - les marécages et les terres humides du Kivu;<br /> - les mosaïques forêts humides/forêts sèches;<br /> - les montagnes Marungu-Uvira;<br /> - les marécages et les terres humides (Lac Tumba) et la région de l'Upemba, au Katanga;<br /> - les savanes et forêts claires du Sud du Plateau du Kwango pour assurer la protection de certaines espèces des genres Protea, Encerphalartos, Philippia en voie de disparition ou menacées.</p> <p>4.3. CONSERVATION DES ESPECES ANIMALES PROTÉGÉES DANS LE PAYS</p> <p>En vertu de la loi n° 82-002 portant réglementation de la chasse, on distingue deux catégories d'animaux protégés: animaux totalement protégés et ceux partiellement protégés. Les tableaux 30 et 31 ci-après présentent les deux catégories d'animaux.</p> </blockquote> <p align="left">4.4. ANNEXE A LA LOI N° 82-002 DU 28 MAI 1982 PORTANT REGLEMENTATION DE LA CHASSE AU CONGO</p> <p align="left">Tableau 30: Animaux totalement protégés</p> <div align="center"> <center> <table border="1" cellspacing="1" cellpadding="7" width="618" bordercolor="#000000"> <tbody> <tr> <td width="245" valign="top">A. MAMMALIA</td> <td width="337" valign="top">A. MAMMIFERES</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">A.1. Primates</td> <td width="337" valign="top">A.1. Primates</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Gorilla gorilla spp.</td> <td width="337" valign="top">Gorille de montagne et de plaine</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Pan troglodytes</td> <td width="337" valign="top">Chimpanzé à face claire de la rive gauche du fleuve</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Pan paniscus</td> <td width="337" valign="top">Chimpanzé nain</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">A.2. Proboscidea</td> <td width="337" valign="top">A.2. Proboscidiens</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Loxodonta africana africana</td> <td width="337" valign="top">Eléphant de savane</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Loxodonta africana cylotis</td> <td width="337" valign="top">Eléphant de forêt</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Loxodonta africana purillis</td> <td width="337" valign="top">Eléphant nain</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">A.3. Perissodactyla</td> <td width="337" valign="top">A.3. Périssodactyles</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Equus burchelli hippotigris</td> <td width="337" valign="top">Zèbre de Burchell</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Ceratotherium simum cottoni</td> <td width="337" valign="top">Rhinocéros blanc</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Diceros bicornis</td> <td width="337" valign="top">Rhinocéros noir</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">A.4. Artiodactyla</td> <td width="337" valign="top">A.4. Artiodactyles</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Giraffa camelopardalis</td> <td width="337" valign="top">Girafe</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Okapia johnstoni</td> <td width="337" valign="top">Okapi</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Oreotragus oreotragus</td> <td width="337" valign="top">Oréotrague</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Taurotragus oryx</td> <td width="337" valign="top">Elan du Cap</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Taurotragus derbianus</td> <td width="337" valign="top">Elan de Derby</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Onotragus smithemani</td> <td width="337" valign="top">Cobe Lechwe</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Tragelaphus strepsiceros</td> <td width="337" valign="top">Grand Koudou</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Aepyceros melampus</td> <td width="337" valign="top">Impala du Katanga</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Hyemoschus aquaticus</td> <td width="337" valign="top">Chevrotain aquatique</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">A.5. Carnivora</td> <td width="337" valign="top">A.5. Carnivores</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Felis (Profelis) aurata</td> <td width="337" valign="top">Chat doré</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Osbornictis piscivora</td> <td width="337" valign="top">Civette aquatique</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Acinonyx jubatum</td> <td width="337" valign="top">Guépard</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Felis caracal</td> <td width="337" valign="top">Caracal</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">A.6. Sirenia</td> <td width="337" valign="top">A.6. Siréniens</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Trichechus senegalensis</td> <td width="337" valign="top">Lamantin aquatique</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">A.7. Tubulidente</td> <td width="337" valign="top">A.7. Tubulidentés</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Orycteropus afer</td> <td width="337" valign="top">Oryctérope</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">B. PHOLIDOTA</td> <td width="337" valign="top">B. PHOLIDOTES</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Manis gigantea</td> <td width="337" valign="top">Pangolin géant</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">C. REPTILA</td> <td width="337" valign="top">C. REPTILES</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">C.1. Crocodyla</td> <td width="337" valign="top">C.1. Crocodiles</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Crocodylus niloticus</td> <td width="337" valign="top">Crocodile du Nil (L <1,50m)</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Crocodylus cataphractus</td> <td width="337" valign="top">Crocodile à museau étroit ou faux gavial (L <1,50m)</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Osteolaemus tetraspis</td> <td width="337" valign="top">Crocodile à nuque cuirassée (L <0,50m)</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">C.2. Testudinata</td> <td width="337" valign="top">C.2. Tortues</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Curetta curetta</td> <td width="337" valign="top">Tortue caounne</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Dermochelys coriacca</td> <td width="337" valign="top">Tortue Luth</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Eretmochelys imbricata</td> <td width="337" valign="top">Tortue imbriquée (le caret)</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Chelonia mydas</td> <td width="337" valign="top">Tortue franche</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">D. AVES</td> <td width="337" valign="top">D. OISEAUX</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Afropavo congensis</td> <td width="337" valign="top">Paon zaïrois</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Balaeniceps rex</td> <td width="337" valign="top">Bec en sabot</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Ciconia ciconia</td> <td width="337" valign="top">Cigogne blanche</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Pseudochelidon cuvrystominus</td> <td width="337" valign="top">Fausse hirondelle à bec jaune</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Sagittarius serpentarices</td> <td width="337" valign="top">Messager serpentaire</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Vulturidae</td> <td width="337" valign="top">Vautours (tous)</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Leptoptilus crumeniferus</td> <td width="337" valign="top">Marabout</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Bucorvus abyssinicus</td> <td width="337" valign="top">Calea terrestre d'Abyssinie</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Bugeranus carunculatus</td> <td width="337" valign="top">Grue caronculée</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Balearica pavenina</td> <td width="337" valign="top">Grue couronnée</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Psittacus erithacus</td> <td width="337" valign="top">Perroquet gris ou jacot</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Prionops alberti</td> <td width="337" valign="top">Prionopsi à casque jaune</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Pseudocalyptemena granueri</td> <td width="337" valign="top">Pseudocalyptemena</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">E. PISCES</td> <td width="337" valign="top">E. POISSONS</td> </tr> <tr> <td width="245" valign="top">Caecobarbus</td> <td width="337" valign="top">Poissons aveugles de Mbanza-Ngungu</td> </tr> </tbody> </table> </center> </div> <p align="left"> </p> <center>Tableau 31: Animaux partiellement protégés</center> <center> <center> <table border="1" cellspacing="1" cellpadding="7" width="618" bordercolor="#000000"> <tbody> <tr> <td width="50%" valign="top"> <p align="center">NOMS SCIENTIFIQUES</p> </td> <td width="50%" valign="top"> <p align="center">NOMS COMMUNS</p> </td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">A. MAMMALIA</td> <td width="50%" valign="top">A. MAMMIFERES</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">A.1. Primates</td> <td width="50%" valign="top">A.1. Primates</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Cercopithecus mitis spp</td> <td width="50%" valign="top">Singe argenté ou bleu</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Cercopithecus kandti</td> <td width="50%" valign="top">Singe doré</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Colobus spp</td> <td width="50%" valign="top">Colobes</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Galago crassicaudatus</td> <td width="50%" valign="top">Grand Lémur à longue queue du Katanga</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">A.2. Carnivora</td> <td width="50%" valign="top">A.2. Carnivores</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Felis serval</td> <td width="50%" valign="top">Serval</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Panthera pardus</td> <td width="50%" valign="top">Léopard</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Panthera leo</td> <td width="50%" valign="top">Lion</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Lycaon pictus</td> <td width="50%" valign="top">Cynhène ou lycaon</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">A.3. Artiodactyla</td> <td width="50%" valign="top">A.3. Artiodactyles</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Syncerus caffer caffer</td> <td width="50%" valign="top">Buffle du Cap</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Syncerus caffer nanus</td> <td width="50%" valign="top">Buffle nain</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Syncerus caffer Cequinoctialia</td> <td width="50%" valign="top">Buffle du Nil</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Kobus defassa</td> <td width="50%" valign="top">Cobe onctueux</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Redunca redunca</td> <td width="50%" valign="top">Redunca nager</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Damaliscus korrigum</td> <td width="50%" valign="top">Sassaby ou Tsessebe</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Damaliscus sp</td> <td width="50%" valign="top">Damalisque</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Sigmoceros lichtensteinii</td> <td width="50%" valign="top">Bubale de Lichtenstein</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Alcephalus lewali</td> <td width="50%" valign="top">Bubale de Leweley</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Ourebia ourebi</td> <td width="50%" valign="top">Ourebis</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Tragelaphus neriptus</td> <td width="50%" valign="top">Antilope harnachée</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Tragelaphus eurycerus</td> <td width="50%" valign="top">Antilope Bongo</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Hypotragus equinus</td> <td width="50%" valign="top">Antilope rouanne ou chevaline</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Hypotragus niger</td> <td width="50%" valign="top">Antilope noire</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Cephalophus sylvicultor</td> <td width="50%" valign="top">Antilope des bois</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Onotragus lechwe</td> <td width="50%" valign="top">Cobe de marais ou lechwe</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Kobus megaceros</td> <td width="50%" valign="top">Cobe de Mrs Grady</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Kobus kob kob</td> <td width="50%" valign="top">Cobe de Buffon</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Redunca arundinum</td> <td width="50%" valign="top">Cobe des roseaux</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Tragelaphus spekei</td> <td width="50%" valign="top">Sitatunga (Guib d'eau)</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Hylochoerus meinertzhageni</td> <td width="50%" valign="top">Hylochère</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Potamochoerus porcus</td> <td width="50%" valign="top">Potamochère</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Hippopotamidae</td> <td width="50%" valign="top">Hippopotame</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Phacochoerus aethiopicus</td> <td width="50%" valign="top">Phacochère</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">A.4. Hydracoides</td> <td width="50%" valign="top">A.4. Damans</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Procavia capensis</td> <td width="50%" valign="top">Daman de rocher</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">B. REPTILIA</td> <td width="50%" valign="top">B. REPTILES</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">B.1.</td> <td width="50%" valign="top">B.1.</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Crocodylus niloticus</td> <td width="50%" valign="top">Crocodile du Nil (L <1,50m)</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Osteolaemus tetraspis</td> <td width="50%" valign="top">Crocodile à nuque cuirassée(L >1,50m)</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Crocodylus cataphractus</td> <td width="50%" valign="top">Crocodile à museau étroit</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">B.2. Pholidota</td> <td width="50%" valign="top">B.2. Pholidotes</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Manis teminincki</td> <td width="50%" valign="top">Pangolin terrestre</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">C. AVES</td> <td width="50%" valign="top">C. OISEAUX</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Tytonidae</td> <td width="50%" valign="top">Hiboux et Chouettes (22 espèces)</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Cuprimulgidae</td> <td width="50%" valign="top">Engoulevents (13 espèces)</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Alcadinidae</td> <td width="50%" valign="top">Martinets (17 espèces)</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Casmerodius albus</td> <td width="50%" valign="top">Aigrette</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Melanophoys ardesiata</td> <td width="50%" valign="top">Blongios ardoisé</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Bubulcus ibis</td> <td width="50%" valign="top">Garde boeufs</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Buphagus africana</td> <td width="50%" valign="top">Pique boeufs</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Threskiornis aethiopica</td> <td width="50%" valign="top">Ibis sacré ou Ibis blanc à tête noire</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Phoenicopterus antiquorum</td> <td width="50%" valign="top">Flamant rose</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Bucorvus caffer</td> <td width="50%" valign="top">Calae terreste</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Erismatura maccoa</td> <td width="50%" valign="top">Canard à queue dressée</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Habraetus spp</td> <td width="50%" valign="top">Aigle spp (13 espèces)</td> </tr> </tbody> </table> </center> </center> <p align="left"> </p> <p align="center">4.5. UTLISATION DES RESSOURCES DE LA BIODIVERSITÉ</p> <p align="center">Les ressources biologiques mentionnées dans la présente section revêtent une importance socio-économique et satisfont directement ou indirectement les besoins des populations.<br /> Directement, elles sont exploitées pour l'alimentation, la pharmacopée et la santé humaines, en textile, vannerie, horticulture, agriculture, élevage, ornementation, recherche scientifique, fabrication d'instruments, outils divers et mobilier, construction d'habitation, culte des ancêtres et pratique de la magie secrète et publique, etc.<br /> Indirectement, le Congolais utilise les ressources biologiques en alimentation et en santé animale, dans l'industrie alimentaire (boulangerie, brasserie, biscuiterie, pâtisserie, etc.), pharmaceutique, textile, pour le commerce et les activités touristiques.<br /> La plupart des groupes taxonomiques microbiens, végétaux et animaux sont utilisés à des fins diverses. Les tableaux 32 à 45 synthétisent les diverses utilités réelles et/ou potentielles des ressources biologiques au Congo.</p> <p align="center">Tableau 32: Utilité réelle et potentielle des micro-organismes</p> <div align="center"> <center> <table border="1" cellspacing="1" cellpadding="4" width="100%" bordercolor="#000000"> <tbody> <tr> <td width="33%" height="38" valign="top"> <p align="center">DOMAINES D'UTILISATION</p> </td> <td width="33%" height="38" valign="top"> <p align="center">MICRO-ORGANISMES AQUATIQUES</p> </td> <td width="33%" height="38" valign="top"> <p align="center">MICRO-ORGANISMES TERRESTRES</p> </td> </tr> <tr> <td width="33%" valign="top">1. AGRICULTURE</td> <td width="33%" valign="top">- La symbiose de l'Algue Anabena et la plante Assola pinnata offre un bon fertilisant pour les cultures.<br /> - La symbiose d'Azolla avec les cyanobactéries favorise la photosynthèse et la fixation de l'azote atmosphérique<br /> - Utilisation d'Azolla comme engrais vert .</td> <td width="33%" valign="top">- Des symbioses Bactéries-Plantes (Rhizobium - Légumineuses; Azospirilum - Céréales; Pseudomonas - plantes cultivées; Mycorehizes) interviennent dans la fertilisation du sol<br /> - Les champignons microscopiques du sol: décomposition de tous les détritus organiques du sol.<br /> - Saccharomyces cerevisiae, Bacillus, Acetobacter, Zymomonas mobilis: rôle dans la fermentation en boulangerie et brasserie.<br /> - Steptococcus lactis: fermentation du lait.</td> </tr> <tr> <td width="33%" valign="top">2. ALIMENTATION</td> <td width="33%" valign="top">- Les algues utilisées dans l'alimentation humaine et du bétail, leurs extraits chimiques sont utilisés dans les industries alimentaires.<br /> - Utilisation d'Azolla dans l'alimentation de la volaille.</td> <td width="33%" valign="top"> </td> </tr> <tr> <td width="33%" valign="top">3. PHARMACOPEE ET SANTE</td> <td width="33%" valign="top">- Les moisissures produisent des antibiotiques .<br /> - Les Algues des genres Scedesmus, Chlorella ont des effets inhibiteurs sur Bacillus cereus et Pseudomonas.<br /> - La cyanophytine des Algues bleues inhibent certaines espèces de champignons et levures pathogènes.<br /> - Certaines Algues causent des maladies humaines graves.</td> <td width="33%" valign="top">- Les micro-organimes sont pathogènes des plantes cultivées au Congo (voir Annexes Techniques).<br /> - Les moisissures (Aspergillus flavus) produisent des Mycotoxines (Aflatoxines).<br /> - Les micro-organismes sont pathogènes de l'homme<br /> - production d'antibiotiques, acides aminés et autres acides organiques, enzymes, vitamines, gaz, etc.</td> </tr> <tr> <td width="33%" valign="top">4. ECOLOGIE</td> <td width="33%" valign="top">- Les Algues sont des producteurs primaires des composés organiques.<br /> - Elles entrent dans les chaînes trophiques et jouent un rôle dans l'épuration et l'oxygénation de l'eau.<br /> - Les Bactéries entrent dans les cycles géochimiques et jouent un rôle dans l'épuration de l'eau. Idem pour les champignons qui décomposent la matière organique.<br /> - Les Protozoaires jouent un rôle trophique.</td> <td width="33%" valign="top"> </td> </tr> </tbody> </table> </center> </div> <p align="center">4.5.<a id="451" name="451"></a>1. Utilisation des plantes aquatiques</p> <p align="center">La prolifération des plantes aquatiques présente des inconvénients et des avantages du point de vue amélioration des conditions d'existence des populations.<br /> Les inconvénients sont surtout les nuisances dues à la croissance rapide des espèces aquatiques flottantes, telle que la jacinthe d'eau (Eichhornia crassipes). Il s'agit notamment du blocage des installations de pompage d'eau, du blocage des canaux d'irrigation, de l'obstruction de la navigation, de la pêche et de la pisciculture.<br /> Les avantages de ces plantes proviennent du fait qu'elles constituent une culture gratuite et possèdent une grande valeur potentielle. Ainsi, non seulement elles sont exploitées comme adjuvants des sols (engrais azotés et phosphorés), mais aussi, une fois traitées, elles servent de fourrage pour les animaux. Leur importante biomasse est aussi bénéfiquement exploitée dans la production du bio-gaz. Certaines espèces servent dans le traitement des eaux usées d'origine urbaine, industrielle ou agricole.<br /> Outre ces avantages, plusieurs autres usages bénéfiques peuvent être tirés des plantes aquatiques. A titre indicatif, sur les 532 espèces que nous présentons ici, 216 sont signalées pour leur utilité socio-économique. Nous avons dénombré plusieurs autres usages, tels:</p> <blockquote> <p>- des plantes alimentaires, telles que Begonia fusialata, Oriza barthii, Elaies guineensis, etc. Mais les espèces cultivées, comme le riz, sont rares;<br /> - des plantes qui servent dans la production du sel indigène, tels que Saccolepis interrupta, Nymphaea mushleriana, etc.;<br /> - des plantes toxiques utilisées comme insecticides, tels que Saccolpis interrupta, Nymphae musheriana, etc.;<br /> - des plantes aphrodisiaques, tels que Claistanthus ipidensis, Sonchus schweinfurthii, etc.;<br /> - des plantes qui produisent du copal;<br /> - de nombreuses plantes à usage artisanal. Ici, on peut citer des usages tels que la fabrication des calebasses, des pirogues, des mortiers, des nattes, des peignes, des nasses, des paniers, l'extraction des fibres, le nettoyage du fer (cas du Combretum robynsii);</p> </blockquote> <p align="center">A cela, il faut ajouter l'utilisation du bois dans la construction et aussi comme combustible.</p> <div align="center"> <hr /> </div> <p align="center">Tableau 33: Utilité réelle et potentielle des plantes aquatiques</p> <blockquote> <p>DOMAINES D'UTILISATION DES PLANTES AQUATIQUES</p> </blockquote> <blockquote> <p>1. Agriculture:<br /> Adjuvants des sols (Engrais azotés et Phosphatés): Eichhornia crassipes.<br /> 2. Alimentation:<br /> - Eichhornia crassipes traitée sert de fourrage pour le bétail.<br /> - Hydrocharis lukengensis et H. chevaleri entrent dans l'alimentation humaine et dans la production de sel indigène, idem pour Nymphea mushleriana.<br /> 3. Biotechnologie<br /> Production de Biogaz à partir de Eichhornia crassipes.<br /> 4. Ecologie<br /> E. crassipes sert à traiter les eaux usées d'origine urbaine, industrielle et agricole.<br /> 5. Pharmacopée & santé<br /> E. crassipes inhibe le développement préimaginal de Simulium damnosum en laboratoire</p> </blockquote> <div align="center"> <hr /> </div> <p align="center">Tableau 34: Utilité réelle et potentielle des plantes terrestres</p> <blockquote> <p>DOMAINES D'UTILISATION DES PLANTES TERRESTRES</p> </blockquote> <blockquote> <p>1. Alimentation<br /> - 371 espèces de plantes alimentaires pour les seuls phanérogames: 154 champignons champignons comestibles et 3 fougères (Voir Annexes Techniques) pour l'alimentation humaine.<br /> - Les Pooceae, Légumineuses, Apiaceae et Acanthaceae entrent dans l'alimentation humaine et du bétail. Ce sont donc des plantes fourragères<br /> 2. Pharmacopée & Santé<br /> 376 espèces de plantes médicinales parmi les phanérogames dont les familles les plus représentatives sont: Euphorbiaceae (32 espèces), Fabaceae (24), Rubiaceae (22), Caesalpiniaceae (17) et Asteraceae (16).<br /> 3. Exploitation forestière (énergie, construction, bois d'oeuvre: arcs, flèches).<br /> Il s'agit des espèces des Familles de Caesalpiniaceae, Fabaceae, Meliaceae, Moraceae, Sapotaceae, Sapindaceae, Rubiaceae, Euphorbiaceae, Rosaceae.<br /> 4. Écologie<br /> Espèces indicatrices de la santé des Ecosystèmes (jachères forestières: Panicum maximum; sols en dégradation ou épuisés: Musanga cecropioides ; sols acides: Pteridium centrali africanum; sentiers et de clairières: Croton hirtus, Cynodon dactylon.<br /> 5. Horticulture<br /> Plantes ornementales.<br /> 6. Textile<br /> Plantes intervenant dans la fabrication des tissus, fils,etc.<br /> 7. Pesticides<br /> Plantes tuant des insectes et ichtyotoxiques.<br /> 8. Culturel<br /> Plantes utilisées dans la fabrication des instruments de musique, des statues, des grelots.<br /> 9. Agriculture<br /> - Plantes intervenant dans les cultures domestiques: Vigna sinensis (haricot); Dioscorea alata (Igname); Sasamum indicum (Sésame); Musa nana, M. sinensis et M. sapientum (Bananier); Voandzeia subterranea (Vouandzou); Ipomea batatas (Patate douce).<br /> - Restauration de la fertilité des sols (genres Leucena, Cassia, Cajanus, Tephrosia, etc)</p> </blockquote> <div align="center"> <hr /> </div> <p align="center">Tableau 35: Utilité réelle et potentielle des invertébrés aquatiques</p> <blockquote> <p>DOMAINES D'UTILISATION DES INVERTEBRES AQUATIQUES</p> </blockquote> <blockquote> <p>1. Alimentation<br /> Les mollusques (Gastéropodes: Escargots et limaces; Bivalves: Moules et huîtres) et les Arthropodes (Crustacés: Crevettes et crabes; Hémiptères: Punaises aquatiques et larves d'Odonates: Criquets aquatiques) sont employés à des fins alimentaires par les populations congolaises (espèces: Voir Annexes Techniques).<br /> D'une façon générale, les Invertébrés pourraient être utilisés dans l'alimentation des animaux domestiques.<br /> Ils sont utilisés comme appât dans la pêche.<br /> Les Spongiaires, les Coelentérés, les Vermidiens, les Echinodermes et les Céphalopodes, abondants au Congo et comestibles ailleurs pourraient être exploités pour l'alimentation humaine (source de protéines de haute valeur biologique)<br /> 2. Pharmacopée & santé<br /> Présence de plusieurs espèces vectrices des maladies parmi les Gastéropodes et Insectes aquatiques (Schistosomiase, douve du foie, etc)<br /> 3. Écologie<br /> La plupart des invertébrés aquatiques revêtent un intérêt scientifique en tant qu'indicateurs de la qualité des eaux. Ils interviennent également dans les chaînes trophiques.<br /> 4. Commerce<br /> L'exploitation rationnelle de tous les Invertébrés du Congo pourrait constituer une importante source de revenus en devises pour le pays</p> </blockquote> <div align="center"> <hr /> </div> <p align="center">Tableau 36: Utilité réelle et potentielle des invertébrés terrestres</p> <blockquote> <p>DOMAINES D'UTILISATION DES INVERTEBRES TERRESTRES</p> </blockquote> <blockquote> <p>1. Agriculture<br /> - Agents de la lutte biologique contre les ravageurs des cultures:-parasitoïdes (Hyménoptères, et Diptères), prédateurs (Larves des Moustiques, Parasites d'autres larves).Epidinocarsis lopezi introduite au Congo dans la lutte biologique contre la cochenille farineuse du Manioc<br /> - Production de miel à partir des abeilles.<br /> - Agents pollinisateurs.<br /> 2. Écologie<br /> Il y a des insectes n'ayant aucun effet néfaste sur l'homme et les animaux; ils ne sont ni ravageurs des cultures ni agents de la lutte biologique; ils interviennent donc dans les chaînes trophiques des divers écosystèmes du pays.<br /> 3. Pharmacopée & santé<br /> Certains insectes peuvent devenir des ravageurs économiques des cultures si les conditions écologiques environnementales changent en leur faveur (déforestation agricole due à une monoculture, introduction de nouvelles espèces végétales, résistance aux insecticides).<br /> 4. Alimentation<br /> Les larves des Lépidoptères (chenilles), des Orthoptères (sauterelles:Homorocoryphus vicinus, Brachytrupes membranaceus, Locusta migratoria, Nomadacris sp, Schistocerca sp) ainsi que les larves et imagos des Coléoptères (Platygenia barbata) constituent une importance source de protéines animales.</p> </blockquote> <p align="center">Les espèces d'insectes, acariens et tiques qui attaquent l'homme et les animaux domestiques au Congo constituent un total de 149 espèces appartenant à 11 ordres et 28 familles.<br /> Les Acarina constituent le groupe le plus important et représentent 41,61% du total.<br /> Les tiques, Rhipicephalus appendiculatus; R. sanguineus s'attaquent également à l'homme; avec Boophilus annulatus, ils transmettent des maladies mortelles aux animaux domestiques.</p> <p align="center">Tableau 37: Principaux ordres d'Arthropodes d'importance médicale et vétérinaire inventoriés au Congo</p> <div align="center"> <center> <table border="1" cellspacing="1" cellpadding="7" width="618" bordercolor="#000000"> <tbody> <tr> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">ORDRES</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">NOMBRE DE FAMILLES</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">NOMBRE D'ESPECES</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">% DU TOTAL</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Acariformes</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">5</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">9</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">6.04</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Parasitiformes</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">1</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">1</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">0.67</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Acarina</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">2</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">62</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">41.61</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Anoploures</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">3</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">3</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">2.01</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Coléoptères</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">2</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">3</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">2.01</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Dictyoptères</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">2</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">2</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">1.34</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Diptères</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">6</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">57</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">38.26</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Hétéroptères</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">1</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">2</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">1.34</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Hyménoptères</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">2</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">2</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">1.34</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Mallophages</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">1</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">2</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">1.34</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Siphonaptères</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">3</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">6</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">4.03</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">TOTAL</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">28</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">149</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">100</p> </td> </tr> </tbody> </table> </center> </div> <p align="center">Tableau 38: Utilité réelle et potentielle des poissons</p> <blockquote> <p>DOMAINES D'UTILISATION VERTÉBRÉS AQUATIQUES (POISSONS)</p> </blockquote> <blockquote> <p>1. Alimentation<br /> Tous les poissons d'eau douce et marins du Congo sont consommés par l'homme, sauf Caecobarbus geertsii (Poisson aveugle) et le Tetraodon mbu.<br /> La farine et l'huile des poissons pourraient être exploitées dans l'alimentation infantile et des animaux d'élevage.<br /> 2. Aquariophilie<br /> Plusieurs poissons spécialement ceux des eaux douces sont exploités et exportés à des fins ornementales (Gnathonemus leopoldianus; Distichodus fasciolatus, Serranochromis gibbiceps, Polypterus aethiopicus, Pantodon buchholzi, Hemichromis bimaculatus, etc.)<br /> 3. Tourisme<br /> Le Caecobarbus geertsii constitue un objet de curiosité dans les grottes de Mbanza-Ngungu.</p> </blockquote> <div align="center"> <hr /> </div> <p align="center">Tableau 39: Utilité réelle et potentielle des reptiles aquatiques</p> <blockquote> <p>DOMAINES D'UTILISATION DES VERTÉBRÉS AQUATIQUES (REPTILES)</p> </blockquote> <blockquote> <p>1. Alimentation<br /> Les Amphibiens et Reptiles sont très exploités dans le secteur .de l'alimentation.<br /> Pour les Reptiles: Certaines tortues, les crocodiles du Nil, les Varans, les Ophidiens; pour les Amphibiens: les Xenopus laevis, les Ranidae (Rana spp), le Ptychadena oxyrhynchus.<br /> 2. Maroquinerie<br /> Les peaux de Crocodile du Nil, des Varans et de certains Ophidiens sont utilisées en maroquinerie.<br /> 3. Pharmacopée & santé<br /> Certains Ophidiens sont utilisés pour le sérum anti-venin et autres recettes; le Xenopus pour le test de grossesse.<br /> 4. Commerce<br /> Certaines tortues et les crocodiles sont commercialisés.<br /> 5. Ornementation<br /> Les emballages de certains ophidiens, crocodiliens et les carapaces des tortues aquatiques servent d'ornement.<br /> 6. Écologie<br /> Les crocodiles éliminent les vieux poissons prédateurs d'autres poissons et les poissons malades.<br /> 7. Scientifique<br /> Les batraciens contribuent à la régulation des populations d'invertébrés aquatiques et aériennes. Ils sont très utilisés dans la recherche fondamentale et appliquée, notamment en: Endocrinologie, Physiologie, Embryologie et Pharmacologie.</p> </blockquote> <div align="center"> <hr /> </div> <p align="center">Tableau 40: Utilité réelle et potentielle des oiseaux aquatiques</p> <blockquote> <p>DOMAINES D'UTILISATION DES VERTÉBRÉS AQUATIQUES (OISEAUX)</p> </blockquote> <blockquote> <p>1. Alimentation<br /> Les oiseaux aquatiques dont les Anseriformes (Anatidae), Pelecaniformes (Pelecanus sp), et les Cormorans sont consommés par les populations congolaises.<br /> 2. Écologie<br /> Ils interviennent dans la régulation des populations d'invertébrés et vertébrés aquatiques (Xenopus laevis, Hymenochirus, poissons et leurs alevins, etc.).</p> </blockquote> <div align="center"> <hr /> </div> <p align="center">Tableau 41: Utilité réelle et potentielle des mammifères aquatiques</p> <blockquote> <p>DOMAINES D'UTILISATION DES VERTÉBRÉS AQUATIQUES (Mammifères)</p> </blockquote> <blockquote> <p>1. Alimentation<br /> Les Mammifères aquatiques (Hyemochus aquaticus, Limnotragus spekei, Potamovelox, Trichechus senegalensis) occupent une place importante dans la consommation humaine des populations de l'Hinterland.<br /> 2. Écologie<br /> Maillon de la chaîne trophique des écosystèmes aquatiques.</p> </blockquote> <div align="center"> <hr /> </div> <p align="center">Tableau 42: Utilité réelle et potentielle des reptiles terrestres</p> <blockquote> <p>DOMAINES D'UTILISATION REPTILES TERRESTRES</p> </blockquote> <blockquote> <p>1. Alimentation<br /> Les tortues, les ophidiens et varans terrestres interviennent dans l'alimentation humaine au Congo. Il s'agit de: tortues telles que Kinixys belliana (dont les oeufs sont aussi comestibles), Kinixys erosa, Kinixys homeana et Varanus exantihematicus. Certains serpents tels que le Python sebae, le Bitis gabonica, etc. sont également consommés<br /> 2. Maroquinerie<br /> Les peaux de Pythons, de Vipères, d'Agama agama et des Varans sont utilisées dans la maroquinerie.<br /> 3. Pharmacopée & santé<br /> Fabrication de sérums anti-venins à partir des Ophidiens terrestres.<br /> Plusieurs recettes de la pharmacopée traditionnelle à base des Ophidiens sont utilisées pour combattre plusieurs affections.<br /> 4. Écologie<br /> Les Reptiles en général contribuent à la régulation des populations entomologiques (insectes nuisibles), populations des rongeurs nuisibles. Ils jouent ainsi un rôle dans la lutte et les équilibres biologiques.<br /> Les Ophidiens et Lacertiliens fouisseurs contribuent à l'ameublement et à l'aération du sol.<br /> 5. Commerce<br /> Les Caméléons, certaines tortues terrestres et le Python font l'objet d'un commerce à l'exportation. En plus, il y a des Elapideae, Viperideae, Varans, caméléons et tortues.<br /> 6. Ornementation, recherche scientifique et considérations culturelles<br /> Les peaux des Reptiles, les carapaces des tortues sont utilisées dans l'ornementation.<br /> Les Ophidiens, les Chélonies, les Lacertiliens et crocodieliens sont utilisés dans divers domaines de recherches scientifiques.<br /> La Tortue est un totem pour beaucoup de tribus du Congo.</p> </blockquote> <p align="center">Le tableau 43 montre bien que les reptiles revêtent une importance économique certaine.</p> <p>Tableau 43: Statistiques des exportations de reptiles de 1990 à juillet 1995</p> <div align="center"> <center> <table border="1" cellspacing="1" cellpadding="7" width="100%" bordercolor="#000000"> <tbody> <tr> <td width="11%" valign="top"> <p align="center">ANNEE</p> </td> <td width="42%" valign="top"> <p align="center">NOMS SCIENTIFIQUES</p> </td> <td width="27%" valign="top"> <p align="center">NOMS COMMUNS</p> </td> <td width="21%" valign="top"> <p align="center">NOMBRE DE SPECIMENS</p> </td> </tr> <tr> <td width="11%" valign="top">1990</td> <td width="42%" valign="top">Chameleo cameleo</td> <td width="27%" valign="top">Caméléon</td> <td width="21%" valign="top"> <p align="center">1</p> </td> </tr> <tr> <td width="11%" valign="top">1991</td> <td width="42%" valign="top">Aucun permis pour les Retiles et les Batraciens</td> <td width="27%" valign="top"> </td> <td width="21%" valign="top"> </td> </tr> <tr> <td rowspan="3" width="11%" height="19" valign="top">1992</td> <td width="42%" height="19" valign="top">Kinixys erosa</td> <td width="27%" height="19" valign="top">Tortue terrestre</td> <td width="21%" height="19" valign="top"> <p align="center">40</p> </td> </tr> <tr> <td width="42%" height="19" valign="top">Kinixys belliana</td> <td width="27%" height="19" valign="top">Tortue terrestre</td> <td width="21%" height="19" valign="top"> <p align="center">40</p> </td> </tr> <tr> <td width="42%" height="19" valign="top">Chameleo chmeleo</td> <td width="27%" height="19" valign="top">Caméléon</td> <td width="21%" height="19" valign="top"> <p align="center">100</p> </td> </tr> <tr> <td width="11%" valign="top">1993</td> <td width="42%" valign="top">Aucun permis d'exportation en 1993 suite aux annulations pour vice de procédures</td> <td width="27%" valign="top"> </td> <td width="21%" valign="top"> </td> </tr> <tr> <td rowspan="8" width="11%" height="19" valign="top">1994</td> <td width="42%" height="19" valign="top">Kinixys belliana</td> <td width="27%" height="19" valign="top">Tortue terrestre</td> <td width="21%" height="19" valign="top"> <p align="center">1</p> </td> </tr> <tr> <td width="42%" height="19" valign="top">Chameleo ellioti</td> <td width="27%" height="19" valign="top">Caméléon</td> <td width="21%" height="19" valign="top"> <p align="center">300</p> </td> </tr> <tr> <td width="42%" height="19" valign="top">Chameleo johnstoni</td> <td width="27%" height="19" valign="top">Caméléon</td> <td width="21%" height="19" valign="top"> <p align="center">200</p> </td> </tr> <tr> <td width="42%" height="19" valign="top">Chameleo carpenteri</td> <td width="27%" height="19" valign="top">Caméléon</td> <td width="21%" height="19" valign="top"> <p align="center">100</p> </td> </tr> <tr> <td width="42%" height="19" valign="top">Chameleo xenorhinus</td> <td width="27%" height="19" valign="top">Caméléon</td> <td width="21%" height="19" valign="top"> <p align="center">100</p> </td> </tr> <tr> <td width="42%" height="19" valign="top">Calabaria reinhardti</td> <td width="27%" height="19" valign="top">Caméléon</td> <td width="21%" height="19" valign="top"> <p align="center">400</p> </td> </tr> <tr> <td width="42%" height="19" valign="top">Calabaria reinhardti</td> <td width="27%" height="19" valign="top">Python fouisseur</td> <td width="21%" height="19" valign="top"> <p align="center">200</p> </td> </tr> <tr> <td width="42%" height="19" valign="top">Python sebae</td> <td width="27%" height="19" valign="top">Python de Seba</td> <td width="21%" height="19" valign="top"> <p align="center">40</p> </td> </tr> <tr> <td rowspan="7" width="11%" height="21" valign="top">1995</td> <td width="42%" height="21" valign="top">Chameleo fischer</td> <td width="27%" height="21" valign="top">Caméléon</td> <td width="21%" height="21" valign="top"> <p align="center">50</p> </td> </tr> <tr> <td width="42%" height="21" valign="top">Chameleo johnstoni</td> <td width="27%" height="21" valign="top">Caméléon</td> <td width="21%" height="21" valign="top"> <p align="center">700</p> </td> </tr> <tr> <td width="42%" height="21" valign="top">Kinixys belliana</td> <td width="27%" height="21" valign="top">Tortue terretre</td> <td width="21%" height="21" valign="top"> <p align="center">400</p> </td> </tr> <tr> <td width="42%" height="21" valign="top">Geochelone pardalis</td> <td width="27%" height="21" valign="top">Tortue léopard</td> <td width="21%" height="21" valign="top"> <p align="center">500</p> </td> </tr> <tr> <td width="42%" height="21" valign="top">Chameleo dilepsis</td> <td width="27%" height="21" valign="top">Caméléon</td> <td width="21%" height="21" valign="top"> <p align="center">800</p> </td> </tr> <tr> <td width="42%" height="21" valign="top">C. ellioti</td> <td width="27%" height="21" valign="top">Caméléon</td> <td width="21%" height="21" valign="top"> <p align="center">1200</p> </td> </tr> <tr> <td width="42%" height="21" valign="top">Calabaria reinhardti</td> <td width="27%" height="21" valign="top">Python fouisseur</td> <td width="21%" height="21" valign="top"> <p align="center">700</p> </td> </tr> </tbody> </table> </center> </div> <p> </p> <p align="center">Tableau 44: Utilité réelle et potentielle des oiseaux terrestres</p> <blockquote> <p>DOMAINES D'UTILISATION DES OISEAUX TERRESTRES</p> </blockquote> <blockquote> <p>1. Alimentation<br /> La majorité des espèces d'Oiseaux du Congo sont consommées par les populations<br /> 2. Commerce et tourisme<br /> Certaines espèces ont une valeur économique importante: Pelecanus onocrotalus, Leptotilus crumeniforus, Phoenicopterus ruber roseus, Phalacrocorax carbo, Ephippiorynchus senegalensis, Tholassornis leuconotus, Bacearica povonina, Afropavo congensis, Psittacus erithacus, Phoecephalus gulielmi.<br /> Certaines de ces espèces et tant d'autres présentent un intérêt touristique.<br /> 3. Élevage<br /> Numida meleagris (Pintade commune)<br /> Coturnix coturnix (Caille)<br /> Alopochen aegyptiacus (Oie d'Égypte)<br /> 4. Écologie<br /> Espèces indicatrices de la santé des écosystèmes: Corvus albus, Gyps bengalensis et certains rapaces dans un lieu donné indiquent qu'il existe assez de charognes; dans un parc cela indique l'intensité de braconnage ou de l'existence d'une épizootie avec beaucoup de cadavres sur le sol; Afropavo congensis: indicateur des forêts vierges.<br /> Rôle dans la dissémination des espèces végétales et dans la régulation des pullulations des populations entomologiques.<br /> 5. Culturel<br /> Le corbeau est considéré comme totem dans certaines ethnies du Congo, notamment chez les Nande. congolais sont utilisées pour orner les chapeaux des Chefs chez les Pygmées.<br /> La possession d'une plume rouge de perroquet gris est signe de pratique des sciences occultes chez les Barega; tandis que chez les Bayaka, les plumes rouges de ce perroquet sont utilisées pour orner les chapeaux des juges du village et des chefs coutumiers.<br /> Les hiboux sont considérés comme messagers de sorciers chez plusieurs tribus du Congo.<br /> La bergeronnette et le moineau sont des espèces sacrées chez les Nande.</p> </blockquote> <div align="center"> <hr /> </div> <p align="center">Tableau 45: Utilité réelle et potentielle des mammifères terrestres</p> <blockquote> <p>DOMAINES D'UTILISATION DES MAMMIFÈRES TERRESTRES</p> </blockquote> <blockquote> <p>1. Alimentation<br /> Importante source de protéines animales pour la population.<br /> 2. Commerce et économie<br /> Source de devises pour le pays: vente de la viande de chasse.<br /> 3. Tourisme<br /> Source de revenus pour le pays.<br /> 4. Éducation et considération culturelle<br /> Certaines espèces sont utilisées dans les fables, légendes et contes populaires pour éduquer la population et transmettre les éléments de la culture.<br /> 5. Recherche scientifique<br /> Les mammifères constituent un stock très important de matériel de recherche dans différents domaines (biologie, médecine, agronomie, pharmacologie, génétique, physiologie, épidémiologie, etc.).<br /> 6. Écologie<br /> Les mammifères contribuent au maintien de l'équilibre écologique et assurent la dissémination de certaines espèces végétales.<br /> 7. Élevage et Agriculture<br /> Certains mammifères sauvages se prêteraient à divers types d'élevage (game ranching, domestication, fermes à gibier,...). L'Okapi et l'Eléphant sont domestiqués respectivement pour le tourisme et la traction animale.</p> </blockquote> <p align="center">4.5.<a id="452" name="452"></a>2. Valeur économique des ressources naturelles biologiques</p> <p align="center">La valeur économique d'une espèce est fonction de l'usage que la communauté (société) fait de cette espèce et/ou de l'utilité que représente cette espèce pour la société.<br /> Des espèces végétales ou animales peuvent servir notamment:</p> <blockquote> <p>- dans l'alimentation de l'homme ou du bétail;<br /> - les soins médicaux contre certaines maladies;<br /> - la production du travail (force motrice) dont l'homme a besoin;<br /> - comme indicateur de la santé d'un écosystème;<br /> - comme attraction pour les touristes scientifiques ou les curieux en général;<br /> - dans la construction sous diverses formes;<br /> - la recherche scientifique fondamentale (visant à comprendre la nature);<br /> - l'éducation ou la moralisation de la société (par des contes ou des proverbes, etc.).</p> </blockquote> <p align="center">Sous ces différents usages (usage direct ou indirect), les espèces concernées sont considérées comme "exploitées".<br /> Une espèce qui n'est pas exploitée aujourd'hui pourrait l'être demain.<br /> A titre d'exemple, les papillons qui, jusqu'à tout récemment, étaient considérés comme n'ayant pas de valeur économique, revêtent aujourd'hui une valeur acceptée par tous. Ils sont en effet exploités par les artistes dans la production de tableaux très appréciés. On sait par ailleurs qu'ils jouent un rôle dans la reproduction de certaines plantes.<br /> Les espèces exploitées peuvent faire l'objet d'échanges soit en nature soit en numéraire (monnaie). Elles peuvent dès lors avoir une valeur marchande ou non.<br /> Dans l'optique de l'économie de l'environnement, il est erroné de réduire la valeur économique d'une espèce à sa seule valeur marchande ou monétaire.<br /> Ce qui précède explique pourquoi la valeur économique des espèces comprend plusieurs constituants: valeur d'usage, valeur marchande, valeur touristique, valeur culturelle.<br /> Pour rendre possible la valorisation des espèces, il est indispensable de distinguer les espèces exploitées et d'en A titre indicatif, les prix de quelques espèces de mammifères et d?oiseaux sauvages offerts en vente par un marchand international sont présentés dans les tableaux 46 et 47.</p> <p align="left">46: Liste des prix F.O.B. de mammifères sauvages offerts par la firme " Engineering Office Jamilur Rahman" (West Germany)</p> <div align="center"> <center> <table border="1" cellspacing="1" cellpadding="4" width="100%" bordercolor="#000000"> <tbody> <tr> <td width="28%" valign="top"> <p align="center">ORDRES</p> </td> <td colspan="2" width="50%" valign="top"> <p align="center">ESPECES</p> </td> <td width="23%" valign="top"> <p align="center">PRIX D'ACHAT FOB (en DM)</p> </td> </tr> <tr> <td width="28%" valign="top"> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">NOMS SCIENTIFIQUES</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">NOMS FRANCAIS</p> </td> <td width="23%" valign="top"> </td> </tr> <tr> <td rowspan="6" width="28%" valign="top">A. PRIMATES</td> <td width="25%" valign="top">Pan troglodytes</td> <td width="25%" valign="top">Chimpanzé</td> <td width="23%" valign="top"> <p align="center">15000</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Mandrillus sphinx</td> <td width="25%" valign="top">Mandrill</td> <td width="23%" valign="top"> <p align="center">6000</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Papio anubis</td> <td width="25%" valign="top">Babouin doguera</td> <td width="23%" valign="top"> <p align="center">1000</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Cercopithecus diana</td> <td width="25%" valign="top">Cerco. Diane</td> <td width="23%" valign="top"> <p align="center">4000</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">C. griseoviridis</td> <td width="25%" valign="top">Singe vert</td> <td width="23%" valign="top"> <p align="center">1500</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">C.neglectus</td> <td width="25%" valign="top">Cercopithèque de Brazza</td> <td width="23%" valign="top"> <p align="center">4000</p> </td> </tr> <tr> <td rowspan="8" width="28%" valign="top">B. FISSIPEDES</td> <td width="25%" valign="top">Lycaon pictus</td> <td width="25%" valign="top">Chien sauvage d'Afrique</td> <td width="23%" valign="top"> <p align="center">6000</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Genetta genetta</td> <td width="25%" valign="top">Genette d'Afrique</td> <td width="23%" valign="top"> <p align="center">1000</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Mungos mungo</td> <td width="25%" valign="top">Mangouste rayée</td> <td width="23%" valign="top"> <p align="center">9000</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Caracal caracal</td> <td width="25%" valign="top">Caracal</td> <td width="23%" valign="top"> <p align="center">2500</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Acinonyx jubatus</td> <td width="25%" valign="top">Guépard</td> <td width="23%" valign="top"> <p align="center">15000</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Panthera pardus niger</td> <td width="25%" valign="top">Panthère</td> <td width="23%" valign="top"> <p align="center">4500</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Panthera pardus</td> <td width="25%" valign="top">Léopard</td> <td width="23%" valign="top"> <p align="center">4500</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Panthera leo</td> <td width="25%" valign="top">Lion</td> <td width="23%" valign="top"> <p align="center">3500</p> </td> </tr> <tr> <td width="28%" valign="top">C. PROBOSCIENS</td> <td width="25%" valign="top">Loxodonta africana africana</td> <td width="25%" valign="top">Eléphant de savane</td> <td width="23%" valign="top"> <p align="center">40000</p> </td> </tr> <tr> <td rowspan="2" width="28%" valign="top">D. PERISSODACTYLES</td> <td width="25%" valign="top">Ceratotherium simum</td> <td width="25%" valign="top">Rhinocéros blanc</td> <td width="23%" valign="top"> <p align="center">30000</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Equus burchelli hippotigris</td> <td width="25%" valign="top">Zèbre</td> <td width="23%" valign="top"> <p align="center">10000</p> </td> </tr> <tr> <td rowspan="3" width="28%" valign="top">E. ARTIODACTYLES</td> <td width="25%" valign="top">Hippopotamus amphibius</td> <td width="25%" valign="top">Hippopotame</td> <td width="23%" valign="top"> <p align="center">20000</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Giraffa camelopardalis</td> <td width="25%" valign="top">Girafe</td> <td width="23%" valign="top"> <p align="center">30000</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Syncerus caffer</td> <td width="25%" valign="top">Buffle noir</td> <td width="23%" valign="top"> <p align="center">7000</p> </td> </tr> </tbody> </table> </center> </div> <p> </p> <p>Tableau 47: Liste des prix F.O.B. d'oiseaux sauvages offerts par la firme " Engineering Office Jamilur Rahman (West Germany)</p> <div align="center"> <center> <table border="1" cellspacing="1" cellpadding="4" width="100%" bordercolor="#000000"> <tbody> <tr> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">FAMILLES</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">NOMS SCIENTIFIQUES</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">NOMS FRANCAIS</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">PRIX (en $ US)</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Pelecanidae</td> <td width="25%" valign="top">Pelecanus onocrotalus</td> <td width="25%" valign="top">Pélican blanc</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">2142</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Ciconüdae</td> <td width="25%" valign="top">Ciconia ciconia</td> <td width="25%" valign="top">Cigogne blanche</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">1421</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top"> </td> <td width="25%" valign="top">Leptoptilus crumeniferus</td> <td width="25%" valign="top">Marabout africain</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">1785</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top"> </td> <td width="25%" valign="top">Ephippiorhynchus senegalensis</td> <td width="25%" valign="top">Jabiron africain</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">4285</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top"> </td> <td width="25%" valign="top">Ibis ibis</td> <td width="25%" valign="top">Tantale africain</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">1785</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Phalacrocoracidae</td> <td width="25%" valign="top">Phalacrocorax carbo</td> <td width="25%" valign="top">Cormoran pygmée africain</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">428</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Phoenicopteridae</td> <td width="25%" valign="top">Phoenicopterus ruber roseus</td> <td width="25%" valign="top">Flamant rose</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">1642</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top"> </td> <td width="25%" valign="top">Phoenicopterue minor</td> <td width="25%" valign="top">Petit flamant</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">1280</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Anatidae</td> <td width="25%" valign="top">Alopochen aegyptiacus</td> <td width="25%" valign="top">Oie d'Egypte</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">128</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top"> </td> <td width="25%" valign="top">Plectropterus gambiensia</td> <td width="25%" valign="top">Oie armée</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">1421</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top"> </td> <td width="25%" valign="top">Dendrocygna bicolor</td> <td width="25%" valign="top">Dendrocygne fauve</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">157</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top"> </td> <td width="25%" valign="top">Dendrocygma viduata</td> <td width="25%" valign="top">Dendrocygne veuf</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">214</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top"> </td> <td width="25%" valign="top">Sarkidornis melanotos</td> <td width="25%" valign="top">Canard à bosse</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">678</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top"> </td> <td width="25%" valign="top">Anas acuta</td> <td width="25%" valign="top">Canard pilet</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">107</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top"> </td> <td width="25%" valign="top">Anas capensis</td> <td width="25%" valign="top">Sarcelle du Cap</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">128</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top"> </td> <td width="25%" valign="top">Anas clypeata</td> <td width="25%" valign="top">Canard souchet</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">85</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top"> </td> <td width="25%" valign="top">Anas crecca</td> <td width="25%" valign="top">Sarcelle d'hiver</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">128</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top"> </td> <td width="25%" valign="top">Anas erythrorhynclos</td> <td width="25%" valign="top">Canard à bec rouge</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">178</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top"> </td> <td width="25%" valign="top">Anas penelope</td> <td width="25%" valign="top">Canard siffleur</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">128</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top"> </td> <td width="25%" valign="top">Anas querquedula</td> <td width="25%" valign="top">Sarcelle d'été</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">128</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top"> </td> <td width="25%" valign="top">Anas sparsa</td> <td width="25%" valign="top">Canard tacheté</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">428</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top"> </td> <td width="25%" valign="top">Anas undulata</td> <td width="25%" valign="top">Canard à bec jaune</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">128</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top"> </td> <td width="25%" valign="top">Anas smithii</td> <td width="25%" valign="top">Canard souchet du Cap</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">178</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top"> </td> <td width="25%" valign="top">Aythya fuligula</td> <td width="25%" valign="top">Fuligule morillon</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">85</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top"> </td> <td width="25%" valign="top">Netta erythropthalma</td> <td width="25%" valign="top">Nette d'Afrique du Sud</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">128</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top"> </td> <td width="25%" valign="top">Oxyura maccoa</td> <td width="25%" valign="top">Erismature</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">1421</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top"> </td> <td width="25%" valign="top">Thalassornis leuconotus</td> <td width="25%" valign="top">Canard à dos blanc</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">2500</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Phasianidae</td> <td width="25%" valign="top">Numida meleagris</td> <td width="25%" valign="top">Pintade commune</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">1785</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Columbidae</td> <td width="25%" valign="top">Columba guinea</td> <td width="25%" valign="top">Pigeon de Guinée</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">50</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top"> </td> <td width="25%" valign="top">Dena capensis</td> <td width="25%" valign="top">Tourterelle masquée</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">50</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top"> </td> <td width="25%" valign="top">Streptopelia senegalensis</td> <td width="25%" valign="top">Tourterelle du Sénégal</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">35</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top"> </td> <td width="25%" valign="top">Turtur afer</td> <td width="25%" valign="top">Petite tourterelle africain</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">50</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Psittacidae</td> <td width="25%" valign="top">Psittacus erithacus</td> <td width="25%" valign="top">Perroquet gris ou Jacko</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">1071</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Ploceidae</td> <td width="25%" valign="top">Ortygospiza sp</td> <td width="25%" valign="top">Astrild caille</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">128</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top"> </td> <td width="25%" valign="top">Estrilda sp</td> <td width="25%" valign="top">Astrild</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">46</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top"> </td> <td width="25%" valign="top">Lonchura sp</td> <td width="25%" valign="top">Spermete</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">71</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top"> </td> <td width="25%" valign="top">Passer sp</td> <td width="25%" valign="top">Moineau</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">10</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top"> </td> <td width="25%" valign="top">Ploceus cucullatus</td> <td width="25%" valign="top">Tisserin de village ou Gendarme</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">17</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top"> </td> <td width="25%" valign="top">Vidua macroura</td> <td width="25%" valign="top">Veuve dominicaine</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">32</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Pycnonotidae</td> <td width="25%" valign="top">Pycnonotus sp</td> <td width="25%" valign="top">Bulbul</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">78</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Alcedinidae</td> <td width="25%" valign="top">Alcedo sp</td> <td width="25%" valign="top">Martin-pêcheur</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">857</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Musophagidae</td> <td width="25%" valign="top">Tauraco sp</td> <td width="25%" valign="top">Touraco</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">1071</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Bucerotidae</td> <td width="25%" valign="top">Tockus nasutus</td> <td width="25%" valign="top">Petit calao à bec noir</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">357</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Sturnidae</td> <td width="25%" valign="top">Cinnyricinclus leucogaster</td> <td width="25%" valign="top">Etourneau améthyste</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">78</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Rallidae</td> <td width="25%" valign="top">Gallinula chloropus</td> <td width="25%" valign="top">Poule d'eau</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">214</p> </td> </tr> </tbody> </table> </center> </div> <p> </p> <p>Tableau 48: Prix de quelques oiseaux sur le marché local</p> <div align="center"> <center> <table border="1" cellspacing="1" cellpadding="7" width="100%" bordercolor="#000000"> <tbody> <tr> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">FAMILLES</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">NOMS SCIENTIFIQUES</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">NOMS FRANCAIS</p> </td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">PRIX ($US)</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Cuculidae</td> <td width="25%" valign="top">Ceuthmochares aereus</td> <td width="25%" valign="top">Coucou à bec jaune</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">5</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Colüdae</td> <td width="25%" valign="top">Colius striatus</td> <td width="25%" valign="top">Couliou strié</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">3</p> </td> </tr> <tr> <td rowspan="2" width="25%" valign="top">Alcedinidae</td> <td width="25%" valign="top">Alcedo cristata</td> <td width="25%" valign="top">Petit martin-pêcheur huppé</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">1</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Ceyx picta</td> <td width="25%" valign="top">Martin-pêcheur pygmée</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">1.5</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Meropidae</td> <td width="25%" valign="top">Heropa pusillus</td> <td width="25%" valign="top">Guêpier nain</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">1</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Capitonidae</td> <td width="25%" valign="top">Pogoniulus bilineatus</td> <td width="25%" valign="top">Barbu à croupion doré</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">3</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Picidae</td> <td width="25%" valign="top">Campethera punctuligera</td> <td width="25%" valign="top">Pic à tâches noires</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">3</p> </td> </tr> <tr> <td rowspan="3" width="25%" valign="top">Pycnonotidae</td> <td width="25%" valign="top">Pycnonotus barbatus</td> <td width="25%" valign="top">Bulbul commun</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">2</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Andropadus gracilirostris</td> <td width="25%" valign="top">Bulbul à bec grêle</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">2</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Chrorocichla simplex</td> <td width="25%" valign="top">Bulbul modeste</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">5</p> </td> </tr> <tr> <td rowspan="2" width="25%" valign="top">Turdidae</td> <td width="25%" valign="top">Saxidola subetra</td> <td width="25%" valign="top">Traquet tarier</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">5</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Turdus pelios</td> <td width="25%" valign="top">Grive grisâtre</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">5</p> </td> </tr> <tr> <td rowspan="2" width="25%" valign="top">Sylvüdae</td> <td width="25%" valign="top">Hippolais pallida</td> <td width="25%" valign="top">Hippolaïs pâle</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">3</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Camaroptera brachyura</td> <td width="25%" valign="top">Camaroptère de Vieillet</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">2</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Muscicapidae</td> <td width="25%" valign="top">Platysteira cynae</td> <td width="25%" valign="top">Gobe-mouche caronculé à collier</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">5</p> </td> </tr> <tr> <td rowspan="3" width="25%" valign="top">Lanüdae</td> <td width="25%" valign="top">Dryocsopus gambensis</td> <td width="25%" valign="top">Pie-grièche cubla de gambie</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">3</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Tchagra senegala</td> <td width="25%" valign="top">Tchagra à tête noire</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">3</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Laniarius leucorhynchus</td> <td width="25%" valign="top">Gonolek fuligineux</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">3</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Motacillidae</td> <td width="25%" valign="top">Motacilla flava</td> <td width="25%" valign="top">Bergeonnette printanière</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">2</p> </td> </tr> <tr> <td rowspan="3" width="25%" valign="top">Nectarinidae</td> <td width="25%" valign="top">Anthreptes collaris</td> <td width="25%" valign="top">Souïmanga à collier</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">3</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Nectarinia olivacea</td> <td width="25%" valign="top">Nectarin olivâtre</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">2</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Nectarinia chloropygia</td> <td width="25%" valign="top">Nectarin à ventre olive</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">2</p> </td> </tr> <tr> <td rowspan="27" width="25%" valign="top">Ploceidae</td> <td width="25%" valign="top">Ploceus luteolus</td> <td width="25%" valign="top">Tisserin minule</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">2</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Ploceus velatus</td> <td width="25%" valign="top">Tisserin masqué d'Afrique Occidentale</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">1</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Ploceus cucullatus</td> <td width="25%" valign="top">Tisserin de village ou gendarme</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">1.5</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Malimbus rubricollis</td> <td width="25%" valign="top">Tisserin-malimbe à tête rouge</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">1</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Quelea erythrops</td> <td width="25%" valign="top">Travailleur à tête rouge</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">1</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Quelea quelea</td> <td width="25%" valign="top">Travailleur à bec rouge</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">1</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Euplectes orix</td> <td width="25%" valign="top">Euplecte franciscain ou ignicolore</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">1</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Euplectes afer</td> <td width="25%" valign="top">Euplecte à tête jaune</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">3</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Euplectes macrourus</td> <td width="25%" valign="top">Veuve à dos d'or</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">3</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Vidua macroura</td> <td width="25%" valign="top">Veuve dominicaine</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">5</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Vidua paradisaea</td> <td width="25%" valign="top">Veuve à collier d'or</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">5</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Pytilia melba</td> <td width="25%" valign="top">Beaumarquet melba</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">8</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Pytilia hypogrammica</td> <td width="25%" valign="top">Pytilie à ailes jaunes</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">8</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Pirenestes ostrinus</td> <td width="25%" valign="top">Gros-bec ponceau à ventre noir</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">8</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Estrilda melpoda</td> <td width="25%" valign="top">Astrild à joues orangées</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">4</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Estrilda troglodytes</td> <td width="25%" valign="top">Astrild cendré</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">4</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Estrilda astrild</td> <td width="25%" valign="top">Astrild ondulé au bec décorail</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">3</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Estrilda nonnula</td> <td width="25%" valign="top">Astrild à couronne noire</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">4</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Anandava subflava</td> <td width="25%" valign="top">Astrild à flancs rayés</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">3</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Lonchura cucullata</td> <td width="25%" valign="top">Spermète à capuchon</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">1.5</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Lonchura bicolor</td> <td width="25%" valign="top">Spermète à bec bleu</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">1.5</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Clystospira monteiri</td> <td width="25%" valign="top">Bengali tâcheté à ventre roux</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">2</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Spermophaga haematina</td> <td width="25%" valign="top">Groc-bec sanguin</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">8</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Spermophaga</td> <td width="25%" valign="top">Gros-bec à tête rouge</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">8</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Ruficapilla</td> <td width="25%" valign="top">Bengali vert à joues blanches</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">12</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Nesocharis capistrata</td> <td width="25%" valign="top">Bengali brun à ventre roux</td> <td width="25%" valign="top"> <p align="center">12</p> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Nigritta bicolor</td> <td width="25%" valign="top">Bengali brun à ventre roux</td> <td width="25%" valign="top"> </td> </tr> <tr> <td rowspan="2" width="25%" valign="top">Emberizidae</td> <td width="25%" valign="top">Emberiza cabanisi</td> <td width="25%" valign="top">Bruant de cabanis</td> <td width="25%" valign="top"> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Emberiza flaviventris</td> <td width="25%" valign="top">Bruant à poitrine dorée</td> <td width="25%" valign="top"> </td> </tr> <tr> <td rowspan="5" width="25%" valign="top">Pringillidae</td> <td width="25%" valign="top">Serinus mozabicus</td> <td width="25%" valign="top">Serin à front jaune</td> <td width="25%" valign="top"> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Serinus leucopygius</td> <td width="25%" valign="top">Serin à croupion blanc</td> <td width="25%" valign="top"> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Serinus sulphuratus</td> <td width="25%" valign="top">Serin de chelley</td> <td width="25%" valign="top"> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Serinus capistratus</td> <td width="25%" valign="top">Serin à masque noir</td> <td width="25%" valign="top"> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Serinus striolatus</td> <td width="25%" valign="top">Serin strié</td> <td width="25%" valign="top"> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Columbidae</td> <td width="25%" valign="top">Turtur tympanistria</td> <td width="25%" valign="top">Tourterelle tambourinette</td> <td width="25%" valign="top"> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top"> </td> <td width="25%" valign="top">Streptopelia semitor</td> <td width="25%" valign="top">Tourterelle à demi-collier</td> <td width="25%" valign="top"> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top"> </td> <td width="25%" valign="top">Streptopelia vinacea</td> <td width="25%" valign="top">Tourterelle vineuse</td> <td width="25%" valign="top"> </td> </tr> <tr> <td width="25%" valign="top">Psittacidae</td> <td width="25%" valign="top">Poicephalus gulielmi</td> <td width="25%" valign="top">Perroquet vert à calotte rouge</td> <td width="25%" valign="top"> </td> </tr> </tbody> </table> </center> </div> CHAPITRE 5: IMPACT DES ACTIVITÉS HUMAINES SUR LA RICHESSE SPÉCIFIQUEtag:cd.chm-cbd.net,2011-10-10:/implementation/docs/monographie/chapitre-5-impact-des-activites-humaines-sur-la2011-10-10T11:11:00Za.cupceaGuy Mboma<p>5.1. POPULATION HUMAINE, FACTEURS SOCIO-ÉCONOMIQUES ET BIODIVERSITÉ </p><p>5.1.1. Généralités</p> <p>L'importance de conserver la diversité biologique est indéniable en vue de pérenniser les ressources biologiques indispensables au développement socio-économique durable du pays.<br /> Pour la République Démocratique du Congo, dont l'abondance et la variété des ressources biologiques en font une grande puissance environnementale tant au niveau du continent africain qu'à celui de la planète, les systèmes socio-économiques formel et informel existant dans le pays semblent mettre en dualité l'urgence de conserver les ressources biologiques avec l'impérieuse nécessité de survie des populations et de développement.<br /> Du point de vue de la biodiversité, les facteurs humains comptent parmi les éléments fondamentaux de la gestion des écosystèmes. En effet, l'homme joue tour à tour le rôle de destructeur et de protecteur de l'environnement.<br /> Compte tenu de cet impact de l'homme et dans l'intérêt d'une gestion rationnelle de la biodiversité, il y a lieu d'examiner brièvement les données relatives à la démographie, à la culture et à l'économie.</p> <p>5.1.2. Population et Biodiversité</p> <p>En 1955, le Congo comptait environ 13 millions d'habitants. Selon les projections faites sur la base des résultats du dernier recensement, le pays comptait en 1995 une population estimée à 43 millions. Le taux d'accroissement naturel de la population est passé de 2,2 % en 1955 à 3,1 % lors du recensement de 1984. Avec ce rythme d'accroissement naturel, la population congolaise pourrait doubler en moins de 25 ans.<br /> Cet accroissement de la population affecte davantage l'urbanisation du pays. En effet, la population urbaine au Congo s'élève à presque 40% de la population totale du pays. Elle est légèrement supérieure à la moyenne africaine qui est d'environ 34%.<br /> Ce taux a presque doublé en 30 ans, passant de 22,6% en 1960 à 39,5 % en 1990. Il est estimé que près de 50 % de la population du Congo vivra dans les centres de 5.000 habitants et plus en l'an 2.000.<br /> A titre d'illustration, la population urbaine est passée de 3,4 millions d'habitants en 1960 à 12 millions en 1984. Cette évolution représente un taux annuel de 5,3 %. Pour la période 1970-82, les Nations Unies ont estimé à 7,6 % le taux de croissance urbaine du Congo.<br /> La croissance rapide de la population urbaine signifie donc que la taille des principales villes du pays s'agrandira. Cette situation s'accompagnera d'une augmentation des services urbains tels que le logement, les routes, l'adduction d'eau, l'assainissement, les établissements scolaires, les centres hospitaliers, etc. La construction de toutes ces infrastructures va nécessiter de grands travaux qui auront des impacts importants sur l'environnement.</p> <p>En matière de surfaces cultivables, le Congo est un pays aux terres agricoles abondantes. Cependant, la superficie des terres arables mises en exploitation ne progresse pas aussi rapidement que la population. De 1973 à 1983, les terres arables ont augmenté de 2,1% par an. Au cours de la même période, l'accroissement démographique a été de 2,5 % environ par an.<br /> En 1983, on comptait à peu près 0,32 ha par habitant pour une population agricole représentant presque 60 % de la population totale. Au cours des dernières années, cette proportion a chuté à moins de 0,2 ha de terres arables en production par habitant. La superficie des terres arables mises à la disposition de chaque individu devrait continuer à diminuer au cours des prochaines années.<br /> La satisfaction des besoins alimentaires du pays et principalement la culture du riz, du manioc, du maïs et du mil exigera de grandes surfaces de terres dans la mesure où les méthodes culturales resteront encore longtemps archaïques. Les sols occupés par ces cultures deviendront victimes de l'érosion et de la désertification, si aucune stratégie de conservation appropriée n'est envisagée.</p> <p>Un autre domaine où les pressions démographiques ne cessent de s'exercer est celui des ressources forestières. En effet à cause du faible niveau de revenu des ménages et du coût relativement élevé des sources d'énergie autres que le bois, l'accroissement non maîtrisé de la population se traduira dans les années à venir par une demande accrue de consommation de bois de chauffe. Ce qui, avec l'exploitation irrationnelle des ressources forestières qui caractérise les Congolais, entraînera une déforestation très importante et de ce fait une déstabilisation des écosystèmes forestiers.</p> <p>5.1.3. Facteurs culturels et biodiversité</p> <p>Les sociétés africaines évoluent dans un environnement imprégné des valeurs symboliques qui reposent sur un fond culturel dont il faut tenir compte pour la mise en oeuvre de tout programme de conservation et de protection de la biodiversité.<br /> En effet, de même que l'accroissement de la population entraîne des risques graves sur la protection des écosystèmes, il faut souligner que la diversité des cultures et leurs particularités régionales influent considérablement sur la gestion de la biodiversité.<br /> Ces pratiques culturelles sont observables à travers les activités de santé, de l'économie agricole, des habitudes alimentaires et de la gestion des arbres sacrés.<br /> Cependant, l'étude des impacts des facteurs culturels sur la biodiversité devrait être rapidement entreprise pour déterminer l'influence de ces facteurs sur la gestion de la diversité biologique.</p> <p>5.1.4. Facteurs économiques et Biodiversité</p> <p>L'activité économique de l'homme exerce sur les ressources naturelles une pression qui ne manque pas de susciter des inquiétudes par la dégradation qu'elle occasionne sur l'environnement et les menaces écologiques qu'elle suscite pour les générations à venir. Ces dernières peuvent être observées à travers les activités agricoles, industrielles, d'élevage, de pêche, d'exploitation forestière, de pharmacopée, de tourisme, de chasse et de cueillette.</p> <p>Dans le secteur des ressources halieutiques, dont les potentialités varient de 300.000 à 700.000 tonnes, les activités de pêche reposent sur un nombre restreint d'espèces de poissons, soit 1 à 7 % d'espèces inventoriées. La surexploitation de ces espèces présente un risque d'extinction dans la mesure où les techniques utilisées, comme l'utilisation des plantes à poison (Tephrosia vogelii), des pesticides et des filets à mailles inappropriées, ont une forte capacité de destruction.</p> <p>L'agriculture, malgré la publicité qui entoure sa pratique et son développement, constitue la menace la plus importante sur la destruction de la biodiversité. D'emblée, il faut préciser que l'accroissement de cette menace s'est accentué au cours de ces dernières années.<br /> Dans la société traditionnelle, la menace était faible dans la mesure où les populations vivaient dans une sorte de symbiose renouvelée avec leur environnement. En effet, les instruments utilisés, tels que la houe, la machette, le coupe-coupe, la bêche, etc., n'offraient pas de risques majeurs de destruction massive des écosystèmes forestiers ou de savane. De plus, le type d'agriculture basé sur l' autosubsistance se fondait sur l'exploitation des espaces très limités avec une longue période de jachère permettant une régénérescence des espaces cultivés pendant quelques temps et, de ce fait, contribuait à la conservation et à la protection de la biodiversité.</p> <p>Les considérations évoquées ici peuvent utilement être étendues à la chasse et à la pêche qui obéissaient à des rythmes saisonniers assez rigides en vue de permettre la reproduction des poissons et des gibiers pendant ces périodes de délaissement. L'utilisation du panier, des nasses, des arcs et des flèches ainsi que des pièges ne permettaient qu'une exploitation très limitée des écosystèmes.</p> <p>Le rythme croissant de destruction de la biodiversité n'est apparu qu'avec le phénomène colonial et l'intensification de l'urbanisation. Cette surexploitation des écosystèmes a encore été accentuée par l'introduction de l'agriculture mécanisée utilisant des engins à forte capacité de destruction et par la mise en œuvre des politiques agricoles privilégiant les cultures de rente au détriment des cultures d'autosubsistance.</p> <p>De même, dans le domaine de la chasse, l'exploitation à grande échelle des gibiers avec des moyens technologiques modernes constitue aujourd'hui une menace de destruction intensive de la biodiversité.<br /> D'après la Division "Chasse" de la Direction de Gestion des Ressources Naturelles Renouvelables (DGRNR), responsable de cette activité, il y a près de 10 ans que les activités de la chasse échappent au contrôle de l'Administration Publique.<br /> Aussi, il est très difficile en ce moment de déterminer le rendement des activités de la chasse au Congo, étant donné qu'aucune information statistique relative à la production de la chasse n'est disponible. Néanmoins, les entités locales continuent à exploiter la faune pour leurs besoins de subsistance et pour l'approvisionnement du marché local.<br /> Selon la Banque Centrale du Congo, les statistiques de production de la chasse sont passées de 76.000 tonnes en 1988 à 81.000 tonnes en 1992.<br /> En dépit de cela, divers permis de capture, d'abattage, de détention et d'exportation des espèces de la faune et de la flore totalement ou partiellement protégées ainsi que de leurs sous-produits (peaux, dents, cornes, etc.) continuent à être délivrés par la Division de la Chasse du Ministère de l'Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme.</p> <p>La liste des espèces animales et végétales totalement ou partiellement protégées figurent aux tableaux 30 et 31.</p> <p>Dans le secteur forestier, la forêt couvre au Congo plus de la moitié du territoire national, avec près de 125 millions d'hectares de forêts denses représentant 47 % de l'ensemble des forêts denses africaines. Cette forêt renferme une énorme diversité biologique.<br /> La production totale du bois industriel oscille, depuis quelques années, autour de 500.000 m3. On peut y ajouter la production artisanale dont les estimations se chiffrent à près de 2 millions de m3 et les 40 millions de m3 des bois de feu.<br /> Par ailleurs, il faut signaler l'importance de produits forestiers non ligneux qui représentent 90 % des calories consommées par la population mondiale mais dont on ne dispose pas de données suffisantes pour le Congo.<br /> Malgré son énorme potentiel forestier concentré dans la Cuvette Centrale, le Congo connaît dans certaines régions un déficit en bois de feu, bois de service et bois d'œuvre conjugué à une forte dégradation des sols, conséquence d'une utilisation abusive des ressources forestières par une population en constante augmentation.<br /> La coupe massive du bois pour les besoins d'énergie-bois et le braconnage sont deux menaces majeures pour la diversité biologique.</p> <p>Les activités touristiques peuvent porter atteinte à la diversité biologique en provoquant l'accroissement de la demande de certains produits de la flore et/ou de la faune. D'où, la nécessité d'organiser un tourisme qui n'endommage ni l'environnement, ni le patrimoine culturel.<br /> Il y a lieu d'harmoniser les rapports entre les populations locales et les zones protégées afin d'éviter des conflits de gestion des terres et de mieux préserver la diversité biologique, notamment en organisant des activités de développement social et économique en faveur des populations vivant à la périphérie ou même à l'intérieur des parcs et des zones protégées.</p> <p>Dans le secteur de la pharmacopée, chaque société traditionnelle possède une vaste connaissance des plantes utilisées pour la médication. Les forêts et les savanes congolaises sont des réservoirs importants des essences médicinales.<br /> Au niveau local, il existait des mesures de conservation et de protection des espèces médicinales. En effet, dans chaque village, plusieurs plantes domestiques à vertu médicinale étaient interdites de destruction. L'on peut citer le papayer, le citronnier, le nkamba, le nkenge-kiasa, etc.<br /> Plusieurs ouvrages sur les plantes médicinales au Congo et plusieurs études sur la portée pharmacologique de certaines essences forestières ou de savane décrivent largement les pratiques culturelles en vigueur dans chaque société en ce qui concerne la coupe ou la cueillette des plantes médicinales ainsi que sur le statut des personnes habilitées à le faire.<br /> Beaucoup d'autres aspects de l'utilisation médicale et domestique des espèces animales et végétales restent encore à explorer.</p> <p>2. IMPACTS DE L'ACTIVITÉ HUMAINE SUR LES ÉCOSYSTÈMES</p> <p>Les activités anthropiques ayant un impact sur les écosystèmes congolais concernent la récolte du combustible ligneux, l'agriculture, l'exploitation forestière, la récolte des produits forestiers non ligneux, la pratique des feux de brousse, l'exploitation minière, la chasse et la pêche.</p> <p>5.2.1. Impacts de la récolte des combustibles ligneux</p> <p>L'énergie-bois représente environ 88 % de la consommation totale d'énergie dans les secteurs domestiques, industriels et de transport face aux autres formes d'énergie (pétrole, électricité et charbon).<br /> Au regard des potentialités forestières énormes du Congo, on serait porté à croire qu'il ne peut y avoir une pénurie d'énergie-bois. La réalité est toute autre. Dans certaines régions, la demande en bois de feu excède la capacité régénératrice des terres forestières. Seules les régions relativement peu peuplées ou très boisées de la Cuvette Centrale semblent n'avoir que peu de problèmes d'approvisionnement en combustibles ligneux, hormis quelques périmètres autour des grandes agglomérations et des villes. Dans cette zone, l'essentiel du prélèvement provient des élagages périodiques des branches et du ramassage de bois mort et de ceux abandonnés sur les terrains défrichés.<br /> Les besoins dendro-énergétiques entament annuellement près de 200.000 hectares de forêts naturelles. Les régions les plus touchées sont celles de Kinshasa, du Katanga et des deux Kasaï du fait de leur prédominance en principaux centres urbains du pays et de la très forte densité de la population en zones relativement peu boisées. La même inadéquation des approvisionnements s'observe dans les régions du Bas-Congo, de Bandundu et du Kivu (Nord et Sud-Kivu) à la suite d'une progression numérique des populations urbaines et rurales. Dans les deux Kivu, la situation s'est détériorée avec l'afflux massif des réfugiés rwandais et burundais dès 1994.<br /> Avec une population estimée à environ 40 millions d'habitants et en tablant sur une consommation moyenne nationale en bois de 1 m3 par personne et par an, les besoins du pays en combustibles ligneux s'établiraient à 40 millions de mètres cubes.<br /> Les quantités de combustibles ligneux actuellement produites en plantation sont minimes et insignifiantes.<br /> Même si on parvenait à obtenir des rendements soutenus en plantations, avec une productivité moyenne de 12 m3 à l'hectare par an (conformément aux résultats obtenus dans les plantations du Plateau des Bateke sur l'Eucalyptus et l'Acacia), il faudrait près de 3,5 millions d'hectares de plantation pour satisfaire à la demande actuelle. Or, les efforts entrepris dans ce sens restent marginaux.<br /> De 1940 à 1960, quelques 40.000 hectares ont été plantés; 20.000 hectares supplémentaires auraient été plantés par des brigades forestières sur financement de l'État entre 1961 et le début des années 70. Ces plantations ont été établies essentiellement pour la production de bois d'oeuvre plutôt que de bois de feu. Il faut par ailleurs signaler les essais menés conjointement par le PNUD et la FAO sur la plantation d'arbres dans les environs de Kinshasa. Les résultats ont été dérisoires et la plupart de ces plantations sont abandonnées et subissent des pressions de tous ordres.<br /> Le Service National de Reboisement a réalisé quelques 650 hectares de plantation à Kinzono (Plateau des Bateke). Outre le Bas-Congo, ce Service a réalisé de petits projets de reboisement dans les environs de Lubumbashi, Bukavu et Kikwit. Le plus important programme de plantation de bois de feu est sans doute celui de 7.200 hectares réalisé sur le Plateau des Bateke sur financement du FED au courant de 1987. C'est dire donc que la forêt naturelle, en plus de produire du bois d'oeuvre et d'industrie, sera sollicitée, pour longtemps encore, dans la production de bois de feu.</p> <p>5.2.2. Impacts de l'agriculture</p> <p>Près de 60 % de la population congolaise seraient constitués des ruraux. Ces derniers pratiquent essentiellement une agriculture de subsistance. Pour ce faire, le milieu forestier leur procure un meilleur rendement que les conditions de savane. Par ailleurs, plusieurs cultures destinées à l'exportation ou au marché intérieur (café, cacao, palmier, etc.) s'accommodent mieux d'un type forestier climacique.<br /> Environ 65 à 70 % de la population rurale intervient dans l'agriculture traditionnelle. La plupart des sources indiquent qu'il existe entre 3 à 4 millions de petites exploitations agricoles au Congo, cultivant au total 5 à 6 millions d'hectares annuellement. Elles fournissent environ les 3/4 des cultures vivrières, notamment le manioc, le maïs, le riz, le haricot et l'arachide.<br /> Cette forme d'agriculture extensive est préjudiciable au maintien des forêts, surtout en zones de forte densité où le raccourcissement de la période de jachère ne permet plus à la forêt de se reconstituer. Elle est responsable d'environ 180.000 hectares de perte en superficie forestière annuellement. Les zones les plus touchées par cette activité se rencontrent dans les régions des deux Kasaï, de Bandundu, du Bas-Congo et du Katanga, et, d'une façon générale, la lisière du vaste ensemble forestier de la Cuvette Centrale.</p> <p>5.2.3. Impact de l'exploitation forestière</p> <p>Au Congo, l'exploitation forestière de bois d'oeuvre se déroule selon la méthode sélective. Elle consiste à récolter les belles tiges des essences commerciales recherchées, laissant derrière une forêt écrémée.<br /> En effet, sur un peu plus de 700 espèces ligneuses répertoriées lors des inventaires forestiers, à peine une trentaine fait l'objet d'une exploitation plus ou moins intense. Les plus recherchées sont: Entandrophragma sp, Gossweilerodendron balsamiferum, Khaya sp, Chlorophora excelsa, Terminalia superba, Pericopsis elata et Millettia laurentii.<br /> Le risque d'épuisement de ces espèces prisées est donc permanent dans ce type d'exploitation, surtout lorqu'elle est répétitive.<br /> L'exploitation forestière touche annuellement environ 100.000 hectares de forêt pour une production annuelle oscillant autour de 500.000 m3. Elle provoque un déboisement annuel de l'ordre de 6.000 hectares. Toutefois, les superficies définitivement déboisées, représentées par les routes ouvertes, les beach (parcs à bois), les camps et autres ouvrages d'exploitation sont estimées à 2.000 hectares par an.<br /> Une telle exploitation n'est en soi que peu préjudiciable à l'écosystème forestier. Malheureusement, elle constitue un noyau de colonisation humaine forte, liée aux activités forestières et à l'ouverture des voies de pénétration pour les agriculteurs dans un milieu qui leur était auparavant hostile. Ceci aboutit, à la longue, à un démantèlement des massifs forestiers parsemés de défrichements à des fins agricoles.<br /> Dans certaines formations végétales, l'impact de ces défrichements est irréversible et le retour de l'état climax est devenu impossible. C'est le cas de la forêt du Mayumbe, soumise à une exploitation intensive pendant plusieurs décennies étant donné sa proximité du port de sortie. La composition spécifique et la variabilité intraspécifique s'en trouvent aujourd'hui menacées.<br /> Face à l'épuisement de cette forêt de Mayumbe et compte tenu de l'objectif (établi en 1984) d'un décuplement de la production forestière d'ici l'an 2000, les tendances actuelles d'allocation présagent des fortes pressions dans les forêts de la Cuvette. Les conséquences de l'exploitation de ces forêts sur la conservation des ressources de la biodiversité sont de plus en plus évidentes, étant donné l'existence des interrelations étroites entre le monde végétal et le monde animal.<br /> Ainsi, les conséquences néfastes de cette exploitation se manifestent sur la faune sauvage à la suite de la disparition d'arbres nourriciers et d'arbres refuges. C'est le cas notamment des chenilles dont les espèces les plus appréciées vivent sur les arbres des familles des Méliacées et des Caesalpiniacées, qui comportent malheureusement la plupart des essences commerciales intensivement exploitées.</p> <p>5.2.4. Impacts des autres formes d'exploitation</p> <p>Les formes de pression que subissent les ressources naturelles ne sont pas les moindres du point de vue de la conservation des ressources de la biodiversité. Elles sont ainsi regroupées simplement par le fait d'un manque de données chiffrées, fiables pour rendre compte de leurs impacts.</p> <p>1°) Récolte des produits forestiers non ligneux<br /> Les produits forestiers non ligneux comprennent tous les produits tirés de la forêt à des fins autres que l'utilisation conventionnelle de la matière ligneuse. Ces produits, servant tant à la pharmacopée traditionnelle qu'à l'alimentation humaine, sont parfois localement exploités de manière intensive et procurent des revenus substantiels aux ruraux par leur mise en marché.</p> <p>L'exportation de l'écorce de Rauvolfia, par exemple, utilisée dans la fabrication des produits pharmaceutiques, représente en moyenne 150 tonnes. Les statistiques pour les autres produits se présentent ainsi en 1990:</p> <p>Tableau 49: Production annuelle de quelques menus produits forestiers</p> <div align="center"> <center> <table border="1" cellspacing="1" cellpadding="7" width="618" bordercolor="#000000"> <tbody> <tr> <td width="50%" valign="top"> <p align="center">PRODUITS</p> </td> <td width="50%" valign="top"> <p align="center">QUANTITE</p> </td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Copal de Copaifera mildbraedii</td> <td width="50%" valign="top"> <p align="center">38 tonnes</p> </td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Noix de cola: Cola acuminata, Cola nitida, Cola ballayi</td> <td width="50%" valign="top"> <p align="center">16 kilos</p> </td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Pygeum africanum (écorce)</td> <td width="50%" valign="top"> <p align="center">35 tonnes</p> </td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Graines de calabar: Physostigma venenosum</td> <td width="50%" valign="top"> <p align="center">7 tonnes</p> </td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Graines de la glorieuse: Gloriora superba</td> <td width="50%" valign="top"> <p align="center">1 tonne</p> </td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Fleurs de pervenche</td> <td width="50%" valign="top"> <p align="center">1,5 tonne</p> </td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Voacanga sp. (écorce)</td> <td width="50%" valign="top"> <p align="center">2 tonnes</p> </td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Punga: Urena lobata</td> <td width="50%" valign="top"> <p align="center">150 tonnes</p> </td> </tr> </tbody> </table> </center> </div> <p>Source: DCE/OZAC et DGRNR (MECNT).</p> <p>La réglementation en cette matière est insuffisante et imprécise. Aucun mécanisme devant assurer la pérennité de ces produits n'est mis en place. Les statistiques par ailleurs échappent à l'administration; d'où la difficulté d'une planification pour leur exploitation rationnelle.</p> <p>2°) Pratique des feux de brousse<br /> Le feu est l'outil privilégié des agriculteurs traditionnels pour l'installation de leurs champs après défrichement de la forêt. Pour l'éleveur, l'utilisation de feu favorise l'apparition des jeunes repousses des graminées vivaces très appréciées par le bétail.<br /> En zone humide, les feux sont généralement maîtrisés. Les conditions climatiques ne favorisent pas leur extension en dehors des zones mises à feu. Dans les zones sèches particulièrement, la maîtrise du feu est difficile et des incendies incontrôlés peuvent anéantir en quelques jours les réserves ligneuses et herbacées sur des milliers d'hectares. C'est surtout la végétation ligneuse et les herbacées annuelles qui en souffrent.<br /> Les formations végétales les plus vulnérables aux feux de brousse sont:<br /> - les forêts claires du Katanga situées dans la zone climatique où la durée de la saison sèche est d'environ 6 mois;<br /> - les forêts sclérophyles ainsi que les savanes de l'Est du pays (Kivu);<br /> - les savanes arborées et herbeuses du Kasaï, du Nord-Ubangi dans l'Equateur et des Cataractes dans le Bas-Congo ainsi que les savanes steppiques de Bandundu.</p> <p>Les principaux effets de ces feux de brousse sont:<br /> - l'accélération de l'érosion, particulièrement en zones accidentées et à forte pluviosité;<br /> - la destruction de l'humus conduisant à la perte de la fertilité des sols;<br /> - l'appauvrissement de la flore par la destruction des graines des plantes annuelles.</p> <p>3°) Exploitation minière<br /> L'exploitation minière, tout particulièrement lorsqu'elle est pratiquée à ciel ouvert sur des grandes superficies, est préjudiciable au maintien de la biodiversité.<br /> Les activités extractives ou minières, même organisées de manière rationnelle pour l'exploitation des gisements, conduisent très souvent à la dégradation des ressources de l'environnement. La gravité et l'ampleur de cette dégradation sont fonction du volume des ressources exploitées et du type de ressource susceptible de générer des pollutions particulières nuisant aux éléments biotiques du milieu.<br /> Généralement mécanisé et avec utilisation des engins lourds, l'exploitation de mines à ciel ouvert conduit au décapage des horizons superficiels du sol, à la mise à nu d'horizons pauvres ou concrétionnés, au tassement et au colmatage des terrains en exploitation. Il en résulte ainsi une inaptitude de ces terrains à reconstituer les éléments biotiques perdus au cours de l'exploitation.Les zones les plus touchées par cette activité sont situées dans la région de Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental) et le Sud-Est du Katanga (hinterland minier).</p> <p>4°) Chasse et pêche<br /> Au Congo, on estime qu'environ 75 % des protéines animales proviennent de la chasse, régulièrement pratiquée autour des villages et le long des voies de communications.<br /> La chasse de subsistance est moins nocive et participe même à la préservation de la ressource cynégétique dont la forêt constitue la réserve, en autant que la pression démographique ne soit pas forte.<br /> La chasse commerciale, par contre, née de la nécessité de répondre à la demande des populations urbaines en viande de gibier, peut devenir destructrice.<br /> Le développement des routes facilite l'évacuation des produits de la chasse vers les centres urbains et induit des déséquilibres faunistiques, amplifiés par un braconnage professionnel orienté vers la récolte des trophées, d'ivoires, ou la capture d'animaux de compagnie (oiseaux, serpents, singes, etc.). Ces activités provoquent la raréfaction, voire la disparition pure et simple de certaines espèces.<br /> Dans l'esprit de la réglementation existante, la chasse rurale n'est autorisée que pour les animaux non protégés. Or, les moyens utilisés par les villageois (armes à feu, pièges, filets, feu, etc.) ne différencient pas les animaux protégés de ceux non protégés. En outre, faute de vulgarisation, les villageois n'ont aucune connaissance de la catégorisation des animaux en espèces protégées et non protégées.</p> <p>Quant aux ressources halieutiques naturelles en eaux continentales, on note une augmentation des prélèvements sélectifs concentrés sur quelques espèces recherchées par les consommateurs (par exemple: le capitaine du fleuve Congo). Ceci conduit à un déséquilibre écologique par élimination de certaines espèces.<br /> Enfin, la connaissance de cette ressource reste souvent sommaire et d'autant plus difficile à préciser que les variations interannuelles des conditions climatiques entraînent des variations corrélatives de la productivité du milieu. La production varie entre 80 et 100 tonnes de poissons par an.</p> <p>5.2.5. Stratégies de gestion, d'aménagement et niveau de recherche dans les écosystèmes</p> <p>A l'heure actuelle, il y a lieu de relever, à titre de rappel, les documents de gestion suivants:<br /> - le plan directeur de la Réserve de la Luki (1987);<br /> - le plan de gestion de la Station de Capture d'Epulu;<br /> - l'ébauche du plan d'aménagement de la Réserve à Okapi, dans l'Ituri (1994);<br /> - l'ébauche du plan directeur du Parc National des Virunga (1994);<br /> - le plan de gestion du Parc Marin National des Mangroves.</p> <p>La recherche dans les parcs nationaux, domaines et réserves de chasse a porté sur les études de conservation de la faune et de la flore.<br /> Faute de moyens, les recherches réalisées jusqu'à ce jour demeurent insuffisantes et peu diffusées.</p> <p>5.3. STATUT ET CARACTÉRISTIQUES DES AIRES PROTÉGÉES (Annexe 4)</p> <p>5.3.<a id="531" name="531" title="531"></a>1. Les parcs nationaux</p> <p>Avant l'indépendance, chaque domaine protégé était érigé par Décret Royal sur base d'un décret général signé en 1937. Les parcs nationaux ont tous été institués par des ordonnances-lois spécifiques qui confirment leur statut de Réserve Naturelle Intégrale d'autrefois. Ils couvrent environ 3.6 % de l'étendue du pays.<br /> L'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) en est le seul organe gestionnaire. Ses attributions sont définies par l'ordonnance-loi n° 075-023 du 22 juillet 1975.<br /> Il existe actuellement 7 parcs nationaux. Quatre d'entre eux sont inscrits sur la Liste des Biens du Patrimoine Mondial de l'UNESCO: le Parc National des Virunga, le Parc National de la Garamba, le Parc National de Kahuzi-Biega et le Parc National de la Salonga.</p> <p>1°) Le Parc National des <a id="Virunga" name="Virunga" title="Virunga"></a>Virunga<br /> Erigé en Réserve Naturelle Intégrale depuis sa création par le décret royal du 21 avril 1925, sous l'appellation de Parc National Albert, il a une superficie de 800.000 hectares. Ce parc est situé dans l'Est du pays (entre les latitudes 0E55' Nord et 1E35' Sud, et les longitudes 24E10' Est et 30E00' Ouest), à la frontière avec l'Ouganda et le Rwanda. Le "sanctuaire des Gorilles (2.900 hectares) en Ouganda et le Parc National des Volcans (23.000 hectares) au Rwanda lui sont contigüs.<br /> L'altitude oscille entre 750 m dans la plaine centrale et 5.119 m au sommet du Mont Ruwenzori. Le parc comprend la vallée de la Semliki, une grande partie du lac Édouard (Idi Amin), les plaines de la Rwindi, Ishasha et Rutshuru au Sud du lac, la partie congolaise de la chaîne des Virunga et le Mont Ruwenzori.<br /> Le lac Édouard (Idi Amin) est relié au bassin du Nil. On y trouve également des sources d'eau chaude dans la plaine de la Rwindi et le massif des Virunga dont certains volcans sont encore en activité, tels que le Nyamulagira et le Nyiragongo.</p> <p>De par son étendue et sa position géographique à cheval sur l'équateur et en zone de contact entre deux grandes régions biogéographiques (Guinéenne et Soudano-Zambézienne), ajouté à son relief accidenté, ce parc renferme une végétation impressionnante et variée comprenant la forêt ombrophile au Nord, la savane à Capparis, Euphorbia pennisetum et Hypparhenia dans la partie centrale, les forêts de bambous et Hagenia sur les volcans actifs et éteints de la chaîne des Virunga au Sud, la végétation étagée allant des Hypericum, Hagenia, Dendrosenecio et Lobelia aux neiges éternelles des sommets du Ruwenzori en passant par les mousses et les lichens.</p> <p>Cette grande variété de biotopes se traduit également par une très grande diversité de la faune. On y rencontre en effet:<br /> - l'éléphant (Loxodonta africana), l'hippopotame (Hippopotamus amphibius), le buffle (Syncerus caffer), une variété d'antilopes (Kob, Waterbuck, Topi), les phacochères, les lions et divers singes dans la plaine centrale de la Rwindi;<br /> - des colonies de pélicans dans la plaine de la Rutshuru;<br /> -des gorilles de montagne (Gorilla gorilla beringei) et des chimpanzés (Pan troglodytes) dans la chaîne des volcans éteints;<br /> - des okapis (Okapia johnstoni), espèce endémique au Congo, le Bongo (Tragelaphus euryceros) et l'Hylochère (Hylochoerus meinertzhagui) dans la forêt ombrophile de l'extrême Nord; enfin,<br /> - de nombreux oiseaux dont plusieurs espèces migratrices y trouvent également refuge. D'où la création d'un centre de baguage et de recherche ornithologique à la Lulimbi.</p> <p>Du point de vue de la conservation, le parc comprend 3 secteurs de gestion: Rwindi au Centre, Rumangabo au Sud et Mutsora au Nord.<br /> La pratique des feux de brousse contrôlés constitue l'outil d'aménagement par excellence pour régénérer la végétation.<br /> Le Projet WWF/UICN/Société Zoologique de Francfort a contribué jusqu'à tout récemment (1993) à la protection du Gorille et de son habitat et à la promotion du tourisme en rapport avec cette espèce.</p> <p>2°) Le Parc National de la <a id="Garamba" name="Garamba" title="Garamba"></a>Garamba<br /> D'une superficie de 500.000 hectares, sa création a été décidée par le décret royal du 17 mars 1938. Ce parc est situé dans l'extrême Nord du Congo, aux confins de la frontière avec le Soudan, entre 28°48' et 30°00' de longitude Est et 3°45' et 4°41' de latitude Nord. Il est contigü au Nord au "Lantoto Game Reserve" du Soudan et entouré de trois grands domaines de chasse (Azandé, Gangala-na-Bodio et Mondo-Missa).<br /> Sur le territoire du parc, l'altitude varie entre 710 et 1.061 m. On y observe d'assez importantes dépressions marécageuses et plusieurs inselbergs essentiellement granitiques. La pluviosité annuelle maximale est d'environ 1.500 mm.</p> <p>Le parc est formé de vastes savanes entrecoupées de galeries forestières plus ou moins dégradées. Il est situé entre les régions biogéographiques Guinéenne et Soudanienne. Une savane densément boisée, des galeries forestières et des marécages à Papyrus cèdent graduellement place à une savane faiblement boisée plus ou moins ouverte au Nord. Les principales graminées de savanes ouvertes sont Londetia arundinacea, Panicum et Hyparrhenia spp ainsi que Urelytrum thyrsoides. Dans les savanes boisées, les principales espèces rencontrées sont: Albizia spp, Bauhinia, Dombeya et Erythrina. Les forêts-galeries et les îlots forestiers contiennent Irvingia smithii, Chlorophora excelsa, Klainedoxa sp, Khaya senegalensis, Ficus sp. Les marécages sont dominés par Cyperus papyrys et Mitragegna africana.</p> <p>Du point de vue faunique, ce parc contient probablement le dernier refuge du Rhinocéros blanc du Nord (Ceratotherium simum cottoni). Soumise au braconnage intensif, cette espèce figure sur la liste des 12 animaux à protection totale de l'UICN. Grâce au Projet "Rhino" qui en assure la protection, la population s'accroît lentement. De 15 qu'ils étaient au départ, on en dénombrait 21 en 1987 et 32 au début de 1997. On y trouve également l'éléphant (Loxodonta africana), la girafe (Giraffa camelopardalis congoensis) endémique au Congo, l'hippopotame (Hyppopotamus amphibius), le buffle (Syncerus caffer), le Bubale (Alcelaphus sp), le Cobe (Kobus kob), le waterbuck (Kobus illipsiprymnus), le chimpanzé (Pan troglodytes), le babouin (Papio anubis), le colobe (Colobus sp), le cercopithèque (Cercopithecus aethiops), l'antilope rouanne (Hippotragus equinus), le sitatunga (Limnotragus spekei), le reedbuck (Redunca redunca), le guib harnaché (Tragelaphus sylvicultor), le bongo (Boocercus enryceros), le phacochère (Phacochoerus porcus), l'hylochère (Hylochoerus meinertzhageni), le lion (Panthera leo) et le léopard (Panthera pardus).</p> <p>Le parc comprend deux secteurs de contrôle. Le secteur Est, ayant comme station Nagero, et le secteur Ouest, supervisé par la station de Gangala-na-Bodio. Un troisième secteur est prévu pour le Nord.</p> <p>3°) Le Parc National de l'<a id="Upemba" name="Upemba" title="Upemba"></a>Upemba<br /> Ce parc fut créé par le décret royal du 16 mai 1939. D'une superficie de 1.000.000 d'hectares, ses limites furent maintes fois modifiées pour n'être définitivement fixées, en y incluant une zone annexe, que par l'ordonnance n° 75-241 du 22 juillet 1975.<br /> Il est situé entre les latitudes 8°45' et 9°05' Sud et les longitudes 26°00' et 27°10' Est. L'altitude varie de 1.750 à 1.800 m. Le relief est peu accusé dans sa partie Nord-Est et présente une zone de dépression et un secteur fortement raviné sur le contrefort des Monts Kibara. Une pénéplaine existe dans le bassin de la basse Lufira. Les cours des rivières Mute et Luingila y sont inclus, de même que l'étroit plateau de la Manika, extension septentrionale du plateau de Biano. La pluviosité moyenne annuelle varie entre 1.200 et 1.400 mm. La température en saison sèche varie entre 20° et 22°C le jour et peut descendre jusqu'à 8°C la nuit.</p> <p>La végétation du parc est constituée de vastes régions de savanes herbeuses, de marécages et de hauts plateaux parsemés de galeries forestières. Les espèces de savane les plus communément rencontrées sont: Hyparrhenia, Andropogon paspalum, Tricholaena, Brachiara humidicola, Cyperus chrysocephalus, Hymphea kendelotii, Ultricularia. Le couvert forestier est essentiellement constitué de Albizia, Afzelia sp, Berlinia sp, Brachystegia sp, Combretum sp, Monota sp, Parinari sp, Pericopsis elata (Afrormosia sp), Pterocarpus sp, Uapaca sp et Vitex sp.</p> <p>Avec le Parc National de Kundelungu, le Parc National de l'Upemba constitue le seul endroit au Congo où existe le zèbre (Equus burchelli bohmi) dans son milieu naturel. On y rencontre également une espèce de crustacé (Thermobathynella adomi) dans les eaux des sources thermales de Kaziba à 55°C. Parmi les autres espèces animales rencontrées signalons: Loxodonta africana cyclotis, Syncerus cafffer caffer, l'antilope lechwe, Taurotragus aquinus, Hippotragus niger, Hippopotamus amphibius, Redunca arundinum, Ourebia ourebi, Sylvicapra grimmia, Phacocoerus aethiopicus, Potamochoerus porcus, Alcelaphus lichtensteini ainsi que de nombreux oiseaux terrestres et aquatiques.</p> <p>Deux secteurs de gestion et de contrôle y sont inclus: le Nord avec pour station Lusinga et le Sud avec pour station Kayo. Les feux de brousse contrôlés et planifiés constituent l'outil d'aménagement pour régénérer la végétation.<br /> Le parc a fait l'objet de nombreuses études géomorphologiques et écologiques à l'époque coloniale.</p> <p>4°) Le Parc National des <a id="Kundelungu" name="Kundelungu" title="Kundelungu"></a>Kundelungu<br /> A l'époque coloniale, une partie du territoire actuel du parc (environ 220.000 hectares) fut érigée en domaine de chasse par le décret du 11 novembre 1939. Ce n'est qu'en 1970 que ce territoire a reçu le statut d'un parc national par ordonnance n° 70-317 du 30 novembre 1970. Celle-ci fut modifiée et remplacée par l'ordonnance n° 75-097 du 1er mars 1975 fixant définitivement ses limites, portant ainsi sa superficie à 760.000 hectares.<br /> Le parc comprend une réserve naturelle stricte de 220.000 hectares et 540.000 hectares de zone annexe. Il est situé entre les latitudes 9° et 11° Sud et les longitudes 27°51' et 30°00' Est. L'altitude varie de 1.200 à 1.700 m. La partie de la réserve est un ensemble de hauts plateaux et de collines caractéristiques de la région. Ses limites sont constituées de falaises tombant presque perpendiculairement sur la vallée de la Lufira. Il abrite les chutes de la Lofoï (affluent de la Lufira) réputées les plus hautes d'Afrique (384 m) avec un jet continu de 347 m.</p> <p>La végétation est constituée de vastes savanes herbeuses et boisées sur les hauts plateaux, entrecoupées de belles galeries forestières tombant à pic dans les basses savanes. L'espèce forestière dominante est le Brachystegia sp, intervenant à environ 90 % dans les hauts plateaux (1.600 m). Les savanes herbeuses sont à dominance d'Hyparrhenia. L'analyse phytogéographique des plateaux suggère une flore zambézienne type comprennant des espèces telles que Cythea thomsoni, Pteris catoptera, Nymphaea sulphurea, Hypericum oligandrum, Indigofera peltat, Dolichos branoensis, Drisera affinis, Drosera katangensis, Craterostigma kundelungense et Psychotria mushitida.</p> <p>La faune y est particulièrement riche en ongulés, mais aussi en félidés. Parmi les ongulés, on signale: le zèbre (Equus burchelli), l'antilope rouane (Hippotragus equinus), l'antilope noire (Hippotragus niger), le grand kudu (Strepsiceros strepsiceros), l'élan du cap (Taurotragus oryx), le reedbuck (Redunca redunca), le waterbuck (Kobus ellipsiprymnus), le bushbuck (Tragelaphus scriptus), le bubale (Alcelaphus lichtensteini), l'oréotrague (Oreotragus oreotragus), les céphalopes, le buffle (Syncerus caffer). Les félidés comprennent: le lion (Panthera leo), le léopard (Panthera pardus), le guépard (Acinonyx jubatus), le lycaon (Lycaon pictus), l'hyène (Crocuta crocuta), le chacal (Thos adusus). Parmi les primates, on signale: le singe de savane (Cercopithecus aethiops), le singe bleu (Cercopithecus mitis kandti), le babouin olive (Papio anubis) ainsi que les galagos.</p> <p>5°) Le Parc National de la <a id="Maïko" name="Maïko" title="Maïko"></a>Maïko<br /> Créé par l'ordonnance-loi n° 70-312 du 20 novembre 1970, ce parc a une superficie d'environ 1.000.000 d'hectares. Il est situé entre les latitudes 0° et 1° Sud et les longitudes 27° et 28°30' Est. L'altitude oscille entre 1.000 et 2.000 m.<br /> Ce parc est situé dans la région montagneuse séparant le bassin central du fleuve Congo et les chaînes de montagne du flanc occidental de la Rift Valley. Le Nord et le Sud sont accidentés, mais la partie centrale est quasi plate. La pluviosité y est élevée et varie entre 1.200 et 1.800 mm. La saison sèche est quasi inexistante.<br /> Le parc est drainé par les rivières Maïko (épine dorsale), Lindi et Lubutu. Il abrite une forêt ombrophile dense de type montagneux et d'accès malaisé. La production y est élevée. La faune y est tout aussi variée; cependant la caractéristique le distinguant des autres est le fait qu'il contient à lui seul les trois espèces rares suivantes: le gorille de montagne (Gorilla gorilla beringei), l'okapi (Okapia johnstoni) et le paon zaïrois (Afropavo congoensis). Aucune prospection systématique n'a été réalisée sur la faune et la flore.</p> <p>6°) Le Parc National de <a id="Kahuzi-Biega" name="Kahuzi-Biega" title="Kahuzi-Biega"></a>Kahuzi-Biega<br /> D'une superficie de 600.000 hectares, ce parc a été créé par l'ordonnance-loi n° 70-316 du 30 novembre 1970. L'objectif visé a été de protéger les gorilles de montagne habitués aux visites des touristes. Ses limites actuelles ont été définies et fixées par l'ordonnance n° 75-238 du 22 juillet 1975. Il est situé entre les latitudes 2°10' et 2°52' Sud et les longitudes 28°40' et 28°50' Est.<br /> L'altitude va de 1.800 m à 3.400 m (volcan Kahuzi). Les montagnes dominent l'Ouest de la Great Rift Valley du bassin du Congo. A l'Ouest du parc, un terrain récent ondulé forme une ceinture entre la forêt de basse altitude et celle de haute altitude. Il contient deux volcans éteints d'où il tire son nom (Kahuzi et Biega). Les températures moyennes annuelles minima et maxima sont respectivement de 10E4'C et 18EC. La pluviosité, irrégulière à travers l'année, est de l'ordre de 1.800 mm.</p> <p>Les deux tiers environ de la forêt de montagne de ce parc sont constitués de forêts denses, mélangées à des îlots de bambous, particulièrement en haute altitude. En basse altitude, la végétation est de plus en plus ouverte. Les graminées alpines et sub-alpines apparaissent en hautes altitudes. Cette succession étagée par rapport à l'altitude se présente comme suit:<br /> - forêt de montagne (de 2.600 à 3.400 m) ayant comme essences dominantes: Podocarpus sp, Ficus sp, Chrysophyllum longipes, Parinari sp, Carapa grandiflora, Symphonia globulifera;<br /> - forêt de bambous (de 2.350 à 2.600 m) à prédominance de Arundinaria alpina;<br /> - forêt marécageuse (de 2.250 à 2.350 m);<br /> - marécage à Cyperus papyrus dans l'étage inférieur.</p> <p>La diversité de l'habitat dans ce parc se traduit par une faune aussi variée comprenant: les gorilles de montagne (Gorilla gorilla beringei) - en forêt de bambous surtout -, le chimpanzé (Pan trogodytes), le cercopithèque à face de hibou (Cercopithecus hamlyni), le singe blanc et noir (Colobus guereza), le colobe rouge (Colobus badius), l'éléphant, l'hylochère, divers antilopes et céphalophes. L'avifaune est constituée de l'oiseau soleil de Rockefeller (Nectarinia rockefeller), le grand bec vert africain (Pseudocalyptomena graweri) et le chanteur des marais (Bradypterus graweri).</p> <p>Le parc comprend une station centrale (Tshivanga) et une station secondaire à Itebero, vers sa limite Nord. Cinq postes de patrouille y ont été installés depuis 1980 pour renforcer la surveillance périphérique. Une politique d'éducation et d'intégration des populations locales a été initiée par le pays dès 1985. Elle fut renforcée par les projets UICN/WWF et GTZ/Congo pour la sauvegarde du gorille de montagne.</p> <p>7°) Le Parc National de la <a id="Salonga" name="Salonga" title="Salonga"></a>Salonga<br /> Créé par l'ordonnance n° 70-318 du 30 novembre 1970, ce parc constitue avec ceux des Virunga, de la Garamba et de la Maïko, l'un des sites du Patrimoine Mondial reconnus par l'UNESCO. D'une superficie de 3.600.000 hectares, il est la plus grande réserve de forêt tropicale humide du monde. Il est entièrement situé dans la Cuvette Centrale du Congo, entre 1°00' et 3°30' de latitude Sud et 2°00' et 23°00' de longitude Est.<br /> L'altitude varie entre 350 et 530 m. Il est situé dans un vaste bassin de sédimentation, entaillé par un réseau hydrographique relativement dense. L'Ouest du parc se présente sous forme d'un plateau à très faible relief, aux rivières larges et sinueuses et aux rives marécageuses. A l'Est, cependant, le relief se relève sensiblement et les vallées y sont encaissées. Le climat y est de type équatorial, chaud et humide, avec une température moyenne annuelle de 25,5EC et une pluviosité avoisinant les 2.000 mm.</p> <p>La végétation y est très variée, allant du type forestier au type herbeux. Dans les terres fermes, ce sont les forêts ombrophiles sempervirentes qui prédominent avec comme essences principales le Gilbertiodendron dewevrei et le Brachystegia laurentii. Les forêts semi-caducifoliées occupent surtout les interfluves. Elles sont à stratification irrégulière, le plus souvent avec une composition floristique très variée. On y rencontre notamment des Staudtia stipitata, Polyalthia suavaeolens, Scorodophleus zenkeri, Plagiostyles africana.<br /> Les forêts secondaires et les jachères forestières sont quant à elles localisées le long des routes et dans les zones habitées. Les modifications brutales des périodes d'inondation et de décrue favorisent aux abords des grandes rivières le développement des groupements pionniers ou de transition, tels que Macaranga lancifolia, Harungana madagascariensis, Raphia sese, Pandanus sp. On y distingue des forêts inondables sur plaines alluviales, dominées par Oubanguia africana, Scytopetalum pierreanum et Guibourtia demeusei et des forêts marécageuses dans les dépressions et les bas-fonds mal drainés. Les espèces dominantes sont: Entandrophragma palustre, Coelocaryon botryoïdes et Symphonia globulifera.<br /> A proximité du cours principal des grandes rivières, spécialement le long de la Salonga, apparaissent des clairières issues de la destruction de la végétation par des grands herbivores. Ces formations herbeuses sont essentiellement composées de graminées et de Cypéracées et sont très localisées.<br /> A l'extrémité Sud du parc, apparaissent les premiers îlots de savane à graminées parsemés d'arbustes. Les espèces les plus courantes sont: Heteropogon contortus, Ctenium newtonii et Hymenocardia acida.</p> <p>La faune est constituée de divers animaux de la forêt équatoriale. Toutefois, ce parc a la particularité d'abriter le chimpanzé nain (Pan paniscus), une espèce en voie de disparition dans le monde. Les animaux les plus communs sont: l'antilope Bongo (Boocercus euryceros), l'antilope Sitatunga (Tragelaphus spekei), le sylvicapre (Sylvicapra grimmia), le crocodile aquatique (Crocodylus sp), le Potamochère (Potamochoerus porcus), le céphalophe à dos jaune et à front noir (Cephalophus sylvicultor et Cephalophus nigrifrons), l'hippopotame (Hippopotamus amphibius), l'éléphant de forêt (Loxodonta africana cyclotis), l'éléphant nain (Loxodonta pumilio), le buffle nain de forêt (Syncerus caffer nanus) et le pangolin.<br /> L'avifaune est très variée. On y rencontre le fameux perroquet gris (Psittacus erithacus) et le paon congolais (Afropavo congoensis),une espèce rare menacée d'extinction, des serpents et une faune ichtyologique très abondante.</p> <p>Son accessibilité malaisée le met partiellement à l'abri des activités humaines. Des pressions s'y exercent malgré tout sous forme de braconnage et l'on fait grand usage de la végétation à des fins domestiques.<br /> Deux secteurs de surveillance y sont installés: le secteur Nord avec comme station-mère Monkoto et le secteur Sud dont la station-mère est Anga.</p> <p>8°) Le Parc Présidentiel de la N'Sele<br /> Hormis ces sept parcs nationaux du type conventionnel, il y a lieu d'ajouter le Parc Président Mobutu de la N'Sele, comprenant une partie où les animaux vivent en liberté et une autre partie où ils sont en captivité. Ce parc, d'une superficie de 3.000 hectares, est situé à environ 60 Km de Kinshasa. Il a été créé par l'ordonnance n° 83-110 du 3 mai 1983 et a un statut juridique de "Réserve Naturelle Intégrale".</p> <p>Enfin, il convient de signaler le projet imminent de la création de trois nouveaux parcs nationaux, à savoir:<br /> - le Parc National à <a id="Okapi" name="Okapi" title="Okapi"></a>Okapi, situé au Nord-Est du pays et d'une superficie d'environ 1.372.625 hectares. Ce parc sera appelé à protéger essentiellement l'Okapi, espèce endémique au Congo;<br /> - le Parc National de la <a id="Mondjo" name="Mondjo" title="Mondjo"></a>Mondjo, situé au Nord-Ouest du Congo. Il sera appelé à protéger la forêt dense sèche dégradée qui s'y trouve, de même que les troupeaux d'éléphants gros porteurs qu'elle abrite;<br /> - le Parc Marin de <a id="Moanda" name="Moanda" title="Moanda"></a>Moanda, d'une superficie de plus ou moins 60.000 hectares et situé à l'extrême Sud-Ouest du pays. Ce parc protégera le biotope spécial du littoral atlantique, que sont les mangroves à palétuviers.</p> <p>9°) La Réserve de <a id="Swa-Kibula" name="Swa-Kibula" title="Swa-Kibula"></a>Swa-Kibula<br /> Par ailleurs, l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) propose la création d'une Réserve à Swa-Kibula, ayant statut de parc. Celle-ci sera appelée à protéger l'écosystème caractéristique de la bande savanicole du Sud du pays à galerie forestière typique et où vivent des troupeaux de buffles de Simpson, des antilopes rouanes, etc.</p> <p>5.3.<a id="532" name="532" title="532"></a>2. Les domaines de chasse</p> <p>La gestion des domaines de chasse, existants ou à créer, relevait directement du Service spécialisé du Ministère de l'Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme. Elle a été transférée à l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (IZCN) par l'arrêté n° 36/DECNT/BCE/78 du 13 juillet 1978 du Ministre de l'Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme.<br /> Le Congo compte au total 57 domaines de chasse couvrant 966 hectares, dont seulement 19 sont opérationnels ou fonctionnels. Les autres, pour la plupart créés à l'époque coloniale, sont abandonnés pour diverses raisons d'ordre matériel ou financier.</p> <p>5.3.<a id="533" name="533" title="533"></a>3. Les réserves de la biosphère</p> <p>Du point de vue juridique, ces aires sont en principe régies selon les concepts de l'UNESCO. Elles sont par ailleurs érigées par ce dernier qui délivre des permis ou des attestations ad hoc à l'issue des études préliminaires de délimitation et de faisabilité.<br /> Au Congo, aucun acte juridique n'existe pour concrétiser l'action de l'UNESCO quant à la gestion de ces aires protégées. La gestion et la supervision sont néanmoins assurées par le Secrétariat National du Programme MAB au Congo, rattaché au Ministère de l'Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme.<br /> Le pays possède actuellement 282.700 hectares (soit 0,11 % du territoire national) protégés sous forme de réserves de la biosphère. Il en existe au total trois, dont:</p> <p>1°) La Réserve de <a id="Yangambi" name="Yangambi" title="Yangambi"></a>Yangambi<br /> Cette réserve, d'une superficie de 220.000 hectares, a été instituée comme réserve forestière naturelle à l'époque coloniale. Sa gestion fut alors confiée à l'Institut National d'Etudes Agronomiques du Congo (INEAC).<br /> En 1975, l'année de l'adhésion du Congo au Programme MAB de l'UNESCO, cette gestion fut rétrocédée et confiée à la section MAB/Congo.<br /> Située entre les latitudes 0°50' Nord et 1° Nord et les longitudes 24°15' et 24°30' Est, cette réserve se caractérise par deux entités géomorphologiques distinctes: d'une part, un complexe de plateau sablonneux, et de l'autre, une plaine alluviale, séparés par un escarpement. L'altitude varie entre 490 et 530 m. Le climat y est de type équatorial, chaud et humide.</p> <p>La végétation, très dense, est dominée par les faciès suivants:<br /> - forêts ombrophiles sempervirentes à Gilbertiondendron dewevrei, ayant comme essences compagnes le Diogoa zenkeri, Eulophia sauderissiana, Tsolona thonneri;<br /> - forêts climaciques à Brachystegia laurentii, dont la strate arborescente est dominée par le Brachystegia laurentii, accompagnée de Cola sp, Garcinia sp, Diospyros sp et Isolana prunelii;<br /> - forêts secondaires, dominées à l'âge adulte par Scorodophloeus zenkeri, Pycnanthus angolensis, Fagara macrophylla, Canarium schweifurtii.</p> <p>Dans les vallées du fleuve et de ses tributaires, on rencontre des prairies aquatiques à Echinochloa stagminina, Echinochloa pyramidalis et Vassia cuspidata ainsi qu'une végétation arbustive périodiquement inondée nettement monospécifique à Calchoretum cordifoliae. On y signale également des forêts insulaires, avec prédominance de Bridelia ipicolo, Ficus mucuso et Spondianthus preussii. Les autres espèces caractéristiques sont: Entandrophragma palustre, Myrianthus scandens, Mystragyne stipulosa.</p> <p>Un relevé faunique n'y a pas encore été réalisé. On peut néanmoins admettre que le cortège y est le même que celui existant dans la zone équatoriale.</p> <p>Le siège de la station-mère est situé à Yangambi.</p> <p>2°) La Réserve de la <a id="Luki" name="Luki" title="Luki"></a>Luki<br /> La Réserve forestière de la Luki fut créée en janvier 1937 et sa gestion fut confiée à l'Institut National pour l'Etude Agronomique du Congo (INEAC). Ce ne sera qu'en 1979 que ce domaine forestier sera reconnu comme faisant partie du Réseau Mondial des Réserves de la Biosphère de l'UNESCO. Sa gestion a été alors confiée au Comité National MAB/Congo.<br /> Cette réserve est située entre 13°10' et 13°15' de longitude Est et 5°35' et 5°43' de latitude Sud. Elle a une superficie de 33.000 hectares. L'altitude varie de 150 à 500 m. Elle est caractérisée par une série de collines ayant parfois des crêtes inaccessibles et des pentes de l'ordre de 10 à 15 %. Les vallées, très encaissées, sont fréquemment sèches. L'ensemble de l'écosystème appartient entièrement au bassin hydrographique de la rivière Luki, affluent de la Lukunga se jetant dans le fleuve Congo.</p> <p>La végétation de terre ferme comprend:<br /> - une formation méssicole et végétale comprenant les espèces suivantes: Bidens pilosa, Sida acuta, Croton hirsitus, Cyathula prostata, Synedrella nodiflora, Ageratum conyzoïdes, Panicum brevifolium, Mecuna preuriens, Commelina capitala, Passiflora foctida, Phyllanthus niruri, Digitaria polybotrya, Mikania chenopodifolia et Urena lobata<br /> - une formation gascaricole constituée des groupements gascaricoles herbeux et des groupements gascaricoles arbustifs;<br /> - une végétation de forêts secondaires jeunes et de forêts secondaires adultes. Les premières occupent de faibles étendues et résultent de l'évolution normale de la végétation post-culturale ou de la reforestation des savanes protégées contre le feu. Les essences caractéristiques sont: Terminalia superba et Xylopia sp.;<br /> - des forêts primaires à Gossweilleredendron balsamiferium et à Gilletiondendron kisantuense ainsi que des forêts hétérogènes remaniées à dominance locale de quelques essences, telles que Guarea cedrata, Staudtia stipitata, Ganopyllum giganteum, Nesogordiana leplaei, Gambeya lacourtiana;<br /> - des savanes arbustives soumises au régime des feux courants, dominées par Hypparhenia diplandra, Hypparhenia filipendula, Hypparhenia familiaris, Brachiaria mizantha, Becheropsis uniseta.</p> <p>La végétation semi-aquatique est composée de grandes herbacées vivaces, de sous-arbustes et de ptéridophytes. La composition floristique de la végétation aquatique est essentiellement composée de Polygonum salicifolium, Polygonum panigera, Cyclosurus striatus, Acroceras zizanoides, Struchum spargonophora, Cyperus haspan, Scleria raremosa, Fuirena umbellata, Commelina diffusa, Psophocarpus scandens.</p> <p>3°) La Réserve de la <a id="Lufira" name="Lufira" title="Lufira"></a>Lufira<br /> D'une superficie de 27.000 hectares, cette réserve est située dans le Sud-Est du Congo. Reconnue par l'UNESCO en 1979, elle est actuellement quasi abandonnée par manque de moyens matériels et financiers. Elle visait, à sa création, l'étude des interactions entre les activités humaines et les terres à pâturages en vue de dégager une méthode de lutte contre la dégradation et l'érosion du sol.</p> <p>5.3.<a id="534" name="534" title="534"></a>4. Les réserves forestières</p> <p>Les réserves forestières ont pour objectif de protéger la forêt naturelle, de promouvoir la recherche sylviculturale, voire d'enrichir la forêt naturelle en vue de promouvoir la production de bois industriel et de bois de feu. Environ 517.165 hectares de la superficie du pays sont protégés sous forme de réserves forestières.<br /> Il n'existe en principe aucun texte juridique de leur gestion. Les quelques textes actuellement disponibles datent de l'époque coloniale.<br /> La gestion de ces réserves relève du Ministère de l'Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme, par le biais de la Direction de Gestion des Ressources Naturelles Renouvelables (DGRNR).</p> <p>5.3.5<a id="535" name="535" title="535"></a>. Les jardins zoologiques et botaniques</p> <p>Ceux-ci sont sous la responsabilité de l'Institut des Jardins Zoologiques et Botaniques du Congo (IJZBC) institué par ordonnance nE 78-215 du 5 mai 1978.<br /> Il existe trois jardins zoologiques situés respectivement à Kinshasa, Kisangani et Lubumbashi, ainsi que trois jardins botaniques situés à Kisantu dans le Bas-Congo, à Eala dans la Région de l'Equateur et à Kinshasa (Parc de la Révolution).</p> <p>5.3<a id="536" name="536" title="536"></a>.6. Les secteurs sauvegardés</p> <p>La loi n° 75-024 du 22 juillet 1975 définit le principe de leur création et en fixe le cadre juridictionnel, de même que le cadre organique.<br /> Aux termes de cette loi, il en résulte que tout secteur non soumis aux servitudes humaines reconnues légalement et présentant un intérêt particuler du point de vue de la conservation, de la restauration ou du développement doit être sauvegardé.<br /> D'autres textes de loi ou de réglementation formulent des restrictions spécifiques relatives à la pêche, à la chasse, aux usages privés et publics et à l'exploitation des ressources naturelles; bref, de toute action pouvant inhiber le développement de la faune et de la flore.</p>CHAPITRE 6: VALEUR DE LA PRODUCTION AGRICOLE ANNUELLE, DÉDUCTION FAITE DE LA CONSOMMATION NATIONALE (en $US)tag:cd.chm-cbd.net,2011-10-10:/implementation/docs/monographie/chapitre-6-valeur-de-la-production-agricole2011-10-10T11:11:00Za.cupceaGuy Mboma<p>Les uniques données disponibles ont été tirées des rapports annuels de la Banque Centrale du Congo. Les valeurs marchandes des produits sont exprimées en DTS. Certaines valeurs marchandes sont manifestement sous estimées. A titre indicatif, l'exportation de 1.636 tonnes de thé a rapporté 20.000 DTS ou 27.000 $US.<br /> En vue de remédier à cette situation, les valeurs marchandes des produits ont été également calculées à partir des prix des marchés internationaux (mercuriales internationales) et toutes ces données sont présentées dans le tableau 51.</p> <p>Les tableaux 50 et 51 donnent respectivement la valeur de la production agricole annuelle en milliers de DTS et en milliers de $US.</p> <p>6.1. VALEUR DE LA PRODUCTION AGRICOLE ANNUELLE (en DTS et en $US)<br /> (déduction faite de la consommation nationale)<br /> </p> <p>6.2. RENDEMENT DES ACTIVITÉS D'EXPLOITATION DE LA FAUNE SAUVAGE<br /> (CHASSE, PÊCHE, RÉCOLTE DES CHENILLES)</p> <p>6.2.1. Chasse</p> <p>Il est très difficile en ce moment de déterminer le rendement des activités de la chasse au Congo, étant donné qu'aucune information statistique relative à la production de la chasse n'est disponible, bien que les entités locales continuent à exploiter la faune pour leurs besoins de subsistance et pour l'approvisionnement du marché local.<br /> D'après la Division "Chasse" de la Direction de la Gestion des Ressources Naturelles Renouvelables (DGRNR), responsable de cette activité, il y a près de dix ans que les activités de la chasse échappent au contrôle de l'Administration Centrale. Cependant, la Banque Centrale du Congo a publié des statistiques de production de la chasse que nous présentons ci-dessous et dont elle ne donne ni les détails, ni la source.</p> <p>Tableau 52 : Statistiques de production de la chasse au Congo (en milliers de tonnes)</p> <div align="center"> <center> <table border="1" cellspacing="1" cellpadding="7" width="616" bordercolor="#000000"> <tbody> <tr> <td width="20%" valign="top"> <p align="center">1988</p> </td> <td width="20%" valign="top"> <p align="center">1989</p> </td> <td width="20%" valign="top"> <p align="center">1990</p> </td> <td width="20%" valign="top"> <p align="center">1991</p> </td> <td width="20%" valign="top"> <p align="center">1992</p> </td> </tr> <tr> <td width="20%" valign="top"> <p align="center">76</p> </td> <td width="20%" valign="top"> <p align="center">77</p> </td> <td width="20%" valign="top"> <p align="center">78</p> </td> <td width="20%" valign="top"> <p align="center">78</p> </td> <td width="20%" valign="top"> <p align="center">81</p> </td> </tr> </tbody> </table> </center> </div> <p>Source : Banque du Congo.</p> <p>Actuellement, les activités de la Division Chasse sont concentrées sur la gestion de divers permis de capture, d'abattage, de détention et d'exportation des espèces de la faune et de la flore totalement ou partiellement protégées ainsi que de leurs sous-produits (peaux, dents, cornes, etc.). Les permis sont délivrés, soit dans le cadre de la Convention Internationale sur le Commerce des Espèces de Faune et de Flore Sauvages Menacées d'Extinction (CITES) dont le Congo est membre depuis 1978, soit dans le cadre de la gestion courante du reste de la faune au moyen des arrêtés et ordonnances règlementant la chasse au Congo.</p> <p>Nous présentons, ci-dessous, la liste des espèces animales et végétales totalement ou partiellement protégées.</p> <p>Concernant les permis CITES, nous avons constaté qu'une centaine d'exploitants réguliers sollicitent et obtiennent chaque année des permis de capture, de détention, de coupe et d'exportation des espèces de la faune et de la flore, tels que les perroquets gris, les perroquets verts, les tortues de terre, les serpents ainsi que l'Afrormosia elata qui est une espèce de la flore endémique au Congo.<br /> Le nombre de spécimens de perroquets verts et de reptiles exportés annuellement varie selon la demande du marché, tandis que celui de spécimens de perroquets gris est fixé à 10.000 par an par la CITES. Le prix du perroquet vert sur le marché européen varie entre 2.000 et 2.500 FB. Celui du perroquet gris considéré comme le plus cher de tous les animaux de compagnie varie entre 3.000 et 3.800 FB sur le marché européen et 100 $US sur le marché Sud-Africain.</p> <p>Le suivi des activités de la pêche au Congo est dévolu à deux structures du Ministère de l'Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme. Il s'agit du Service National de Développement de la Pêche (SENADEP) et la Division Pêche de la DGRNR. Ces deux structures ne sont pas en mesure de fournir des données fiables sur le rendement actuel de la pêche au Congo par manque de statistiques récentes. Le SENADEP, qui est chargé d'assurer l'encadrement des pêcheurs sur terrain et qui devait récolter les statistiques de production, a vu ses activités paralysées depuis 1991 par la suspension de la coopération étrangère avec le Congo. Quant à la Division Pêche, elle ne reçoit plus les statistiques de la pêche de l'intérieur du pays depuis plus de dix ans et ses activités se limitent aujourd'hui à la gestion de quelques permis d'exploitation et d'exportation des poissons d'aquarium.<br /> Les statistiques de production disponibles qui sont reprises ci-dessous proviennent de trois sources, à savoir: le SENADEP, la Banque Centrale du Congo et la Division Pêche de la DGRNR.</p> <p>Du SENADEP est venu le tableau 53 qui donne le rendement de la pêche industrielle au Congo pour l'année 1983.</p> <p>Tableau 53 : Rendement de la pêche au Congo (1983)</p> <div align="center"> <center> <table border="1" cellspacing="1" cellpadding="7" width="100%" height="259" bordercolor="#000000"> <tbody> <tr> <td rowspan="2" width="20%" height="56" valign="top"> <p align="center">PLANS D'EAU</p> </td> <td rowspan="2" width="17%" height="56" valign="top"> <p align="center">SUPERFICIE<br /> (Km2)</p> </td> <td colspan="2" width="32%" height="19" valign="top"> <p align="center">POTENTIALITE/AN</p> </td> <td rowspan="2" width="18%" height="56" valign="top"> <p align="center">PRODUCTION (Tonnes)</p> </td> <td rowspan="2" width="14%" height="56" valign="top"> <p align="center">RENDEMENT (t/Km2)</p> </td> </tr> <tr> <td width="16%" height="19" valign="top"> <p align="center">Min. (t)</p> </td> <td width="16%" height="19" valign="top"> <p align="center">Max. (t)</p> </td> </tr> <tr> <td width="20%" height="19" valign="top">Grands lacs de l'Est</td> <td width="17%" height="19" valign="top"> <p align="center">48000</p> </td> <td width="16%" height="19" valign="top"> <p align="center">156000</p> </td> <td width="16%" height="19" valign="top"> <p align="center">452000</p> </td> <td width="18%" height="19" valign="top"> <p align="center">38000</p> </td> <td width="14%" height="19" valign="top"> <p align="center">0.793</p> </td> </tr> <tr> <td width="20%" height="19" valign="top">Lacs sahariens</td> <td width="17%" height="19" valign="top"> <p align="center">2332</p> </td> <td width="16%" height="19" valign="top"> <p align="center">48980</p> </td> <td width="16%" height="19" valign="top"> <p align="center">48980</p> </td> <td width="18%" height="19" valign="top"> <p align="center">28100</p> </td> <td width="14%" height="19" valign="top"> <p align="center">12049</p> </td> </tr> <tr> <td width="20%" height="19" valign="top">Système fluvial</td> <td width="17%" height="19" valign="top"> <p align="center">34000</p> </td> <td width="16%" height="19" valign="top"> <p align="center">120000</p> </td> <td width="16%" height="19" valign="top"> <p align="center">200000</p> </td> <td width="18%" height="19" valign="top"> <p align="center">80000</p> </td> <td width="14%" height="19" valign="top"> <p align="center">2352</p> </td> </tr> <tr> <td width="20%" height="19" valign="top">Triangle atlantique</td> <td width="17%" height="19" valign="top"> <p align="center">2000</p> </td> <td width="16%" height="19" valign="top"> <p align="center">4000</p> </td> <td width="16%" height="19" valign="top"> <p align="center">6000</p> </td> <td width="18%" height="19" valign="top"> <p align="center">3800</p> </td> <td width="14%" height="19" valign="top"> <p align="center">1900</p> </td> </tr> <tr> <td width="20%" height="19" valign="top">TOTAL</td> <td width="17%" height="19" valign="top"> <p align="center">86332</p> </td> <td width="16%" height="19" valign="top"> <p align="center">328980</p> </td> <td width="16%" height="19" valign="top"> <p align="center">706980</p> </td> <td width="18%" height="19" valign="top"> <p align="center">150000</p> </td> <td width="14%" height="19" valign="top"> <p align="center">1737</p> </td> </tr> </tbody> </table> </center> </div> <p>Source : SENADEP, 1986.</p> <p>Dans le tableau 54 sont consignées les statistiques de production de poissons publiées par la Banque Centrale du Congo pour les années 1988 à 1992. Ces statistiques sont à prendre avec réserve; les volumes de productions annuelles semblent supérieurs à la réalité.</p> <p>Tableau 54 : Production des poissons (en milliers de tonnes métriques)</p> <div align="center"> <center> <table border="1" cellspacing="1" cellpadding="7" width="616" bordercolor="#000000"> <tbody> <tr> <td width="20%" valign="top"> <p align="center">1988</p> </td> <td width="20%" valign="top"> <p align="center">1989</p> </td> <td width="20%" valign="top"> <p align="center">1990</p> </td> <td width="20%" valign="top"> <p align="center">1991</p> </td> <td width="20%" valign="top"> <p align="center">1992</p> </td> </tr> <tr> <td width="20%" valign="top"> <p align="center">252</p> </td> <td width="20%" valign="top"> <p align="center">259</p> </td> <td width="20%" valign="top"> <p align="center">267</p> </td> <td width="20%" valign="top"> <p align="center">267</p> </td> <td width="20%" valign="top"> <p align="center">283</p> </td> </tr> </tbody> </table> </center> </div> <p>Source : Banque du Congo.</p> <p>Comme dit plus haut, la Division Pêche ne s'occupe plus que de la délivrance de quelques permis d'exploitation et d'exportation des poissons d'aquarium. Chaque année, les permis délivrés portent sur une quantité de 150.000 espèces.</p> <p>La liste des familles dont les espèces sont exploitées comme poissons d'aquarium est présentée au tableau 55.</p> <p>Tableau 55 : Liste des familles exploitées dans le secteur poisson d'aquarium en République Démocratique du Congo</p> <div align="center"> <center> <table border="1" cellspacing="1" cellpadding="7" width="616" bordercolor="#000000"> <tbody> <tr> <td width="50%" valign="top"> <p align="center">FAMILLES</p> </td> <td width="50%" valign="top"> <p align="center">GENRES</p> </td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Amphiliidés</td> <td width="50%" valign="top">Phractura</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Anabantidés</td> <td width="50%" valign="top">Ctenopoma</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Bagridés</td> <td width="50%" valign="top">Auchenoglanis</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Centropomidés</td> <td width="50%" valign="top">Lates</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Characidés</td> <td width="50%" valign="top">Alestes et phenacogramnus</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Cichlidés</td> <td width="50%" valign="top">Tilapia, Hemichromis etc.</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Cétharinidés</td> <td width="50%" valign="top">Citharinus et Neolebias</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Clariidés</td> <td width="50%" valign="top">Clarias</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Distichodontidés</td> <td width="50%" valign="top">Aphyosenuon, Epiplatys, Nothobranchius et Aplocheilichthys</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Distichodontidés</td> <td width="50%" valign="top">Distichodus</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Ichthyboridés</td> <td width="50%" valign="top">Phago</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Malopteruridés</td> <td width="50%" valign="top">Malopterurus</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Machokidés</td> <td width="50%" valign="top">Synodontis</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Mormyridés</td> <td width="50%" valign="top">Mormyrops gnathonemus, Campylompmyrus et Genyomyrus</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Meptopteridés</td> <td width="50%" valign="top">Xenomystus</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Polypteridés</td> <td width="50%" valign="top">Polypterus</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Protoptéridés</td> <td width="50%" valign="top">Protopterus</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Schilberidés</td> <td width="50%" valign="top">Entropiellus</td> </tr> <tr> <td width="50%" valign="top">Tetraodontidés</td> <td width="50%" valign="top">Tetraodon</td> </tr> </tbody> </table> </center> </div> <p>Source : SENADEP, 1986.</p> <p>6.2.2. Récolte des chenilles</p> <p>Les données statistiques relatives à la récolte des chenilles sont inexistantes, bien que les chenilles soient commercialisées à travers de nombreux points de vente à Kinshasa et à l'intérieur du pays.</p> <p>6.3. DÉPENSES COURANTES</p> <p>Le maintien de la diversité biologique nationale coûte de l'argent à tous les pays. Les intervenants qui couvrent ces dépenses occasionnées par la gestion des ressources naturelles sont:</p> <blockquote> <p>- le Gouvernement, à l'aide du budget national ;<br /> - les Instituts, par leur budget incluant les recettes d'autofinancement ;<br /> - la coopération internationale bilatérale et multilatérale ;<br /> - les Organisations Non Gouvernementales nationales et internationales ;<br /> - les Communautés locales.</p> </blockquote> <p>De ces intervenants, seules les dépenses engagées par les quatre premiers sont disponibles et ont pu être récoltées; elles sont présentées dans les sections suivantes.</p> <p>6.3.1. Gouvernement</p> <p>Au cours de la période de 1989 à 1993, le Congo a dépensé à l'aide de son budget national (Budget Ordinaire et Budget d'Investissement) une somme de 5.392.000.000 de Zaïres (27.843.779 $US) pour le maitien de la biodiversité. Cette somme a été versée à l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature, au Ministère de l'Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme, et au Ministère de l'Agriculture et Développement Rural. La répartition de cette somme entre les bénéficiaires, année par année, est donnée dans les tableaux 56 à 60.</p> <p>Tableau 56 : Exécution du budget des dépenses courantes et en capital de l'Etat (en millions de Zaïres)<br /> Tableau synthèse</p> <div align="center"> <center> <table border="1" cellspacing="1" cellpadding="7" width="602" bordercolor="#000000"> <tbody> <tr> <td width="226" valign="top"> </td> <td width="71" valign="top"> <p align="center">1989</p> </td> <td width="71" valign="top"> <p align="center">1990</p> </td> <td width="72" valign="top"> <p align="center">1991</p> </td> <td width="72" valign="top"> <p align="center">1992</p> </td> <td width="72" valign="top"> <p align="center">1993</p> </td> </tr> <tr> <td width="226" valign="top">1. DEPENSES COURANTES dont :</td> <td width="71" valign="top"> <p align="center">770</p> </td> <td width="71" valign="top"> <p align="center">3119</p> </td> <td width="72" valign="top"> <p align="center">33</p> </td> <td width="72" valign="top"> <p align="center">17904</p> </td> <td width="72" valign="top"> <p align="center">7291</p> </td> </tr> <tr> <td rowspan="3" width="226" valign="top"> <blockquote> <p>- Environnement</p> <p>- Agriculture</p> <p>- Développement rural</p> </blockquote> </td> <td width="71" valign="top"> <p align="center">84</p> </td> <td width="71" valign="top"> <p align="center">236</p> </td> <td width="72" valign="top"> <p align="center">3</p> </td> <td width="72" valign="top"> <p align="center">102</p> </td> <td width="72" valign="top"> <p align="center">0</p> </td> </tr> <tr> <td width="71" valign="top"> <p align="center">596</p> </td> <td width="71" valign="top"> <p align="center">2850</p> </td> <td width="72" valign="top"> <p align="center">28</p> </td> <td width="72" valign="top"> <p align="center">17802</p> </td> <td width="72" valign="top"> <p align="center">4291</p> </td> </tr> <tr> <td width="71" valign="top"> <p align="center">90</p> </td> <td width="71" valign="top"> <p align="center">33</p> </td> <td width="72" valign="top"> <p align="center">2</p> </td> <td width="72" valign="top"> <p align="center">0</p> </td> <td width="72" valign="top"> <p align="center">3000</p> </td> </tr> <tr> <td width="226" valign="top">2. DÉPENSES EN CAPITAL</td> <td width="71" valign="top"> <p align="center">3643</p> </td> <td width="71" valign="top"> <p align="center">5153</p> </td> <td width="72" valign="top"> <p align="center">469</p> </td> <td width="72" valign="top"> <p align="center">0</p> </td> <td width="72" valign="top"> <p align="center">6070</p> </td> </tr> <tr> <td rowspan="3" width="226" valign="top"> <blockquote> <p>- Environnement</p> <p>- Agriculture</p> <p>- Développement rural</p> </blockquote> </td> <td width="71" valign="top"> <p align="center">129</p> </td> <td width="71" valign="top"> <p align="center">385</p> </td> <td width="72" valign="top"> <p align="center">24</p> </td> <td width="72" valign="top"> <p align="center">0</p> </td> <td width="72" valign="top"> <p align="center">0</p> </td> </tr> <tr> <td width="71" valign="top"> <p align="center">1735</p> </td> <td width="71" valign="top"> <p align="center">4768</p> </td> <td width="72" valign="top"> <p align="center">138</p> </td> <td width="72" valign="top"> <p align="center">0</p> </td> <td width="72" valign="top"> <p align="center">6070</p> </td> </tr> <tr> <td width="71" valign="top"> <p align="center">1779</p> </td> <td width="71" valign="top"> <p align="center">0</p> </td> <td width="72" valign="top"> <p align="center">307</p> </td> <td width="72" valign="top"> <p align="center">0</p> </td> <td width="72" valign="top"> <p align="center">0</p> </td> </tr> <tr> <td width="226" valign="top">3. TOTAL GÉNÉRAL</td> <td width="71" valign="top"> <p align="center">4413</p> </td> <td width="71" valign="top"> <p align="center">8272</p> </td> <td width="72" valign="top"> <p align="center">502</p> </td> <td width="72" valign="top"> <p align="center">17904</p> </td> <td width="72" valign="top"> <p align="center">13361</p> </td> </tr> <tr> <td rowspan="3" width="226" valign="top"> <blockquote> <p>- Environnement</p> <p>- Agriculture</p> <p>- Développement rural</p> </blockquote> </td> <td width="71" valign="top"> <p align="center">174</p> </td> <td width="71" valign="top"> <p align="center">621</p> </td> <td width="72" valign="top"> <p align="center">27</p> </td> <td width="72" valign="top"> <p align="center">102</p> </td> <td width="72" valign="top"> <p align="center">0</p> </td> </tr> <tr> <td width="71" valign="top"> <p align="center">2331</p> </td> <td width="71" valign="top"> <p align="center">7618</p> </td> <td width="72" valign="top"> <p align="center">166</p> </td> <td width="72" valign="top"> <p align="center">17802</p> </td> <td width="72" valign="top"> <p align="center">10361</p> </td> </tr> <tr> <td width="71" valign="top"> <p align="center">1869</p> </td> <td width="71" valign="top"> <p align="center">33</p> </td> <td width="72" valign="top"> <p align="center">309</p> </td> <td width="72" valign="top"> <p align="center">0</p> </td> <td width="72" valign="top"> <p align="center">3000</p> </td> </tr> </tbody> </table> </center> </div> <p>Source : Banque du Congo, Rapport annuel 1993.</p> <p>a. Instituts<br /> Rappelons que deux Instituts interviennent directement dans le domaine de l'Environnement. Il s'agit de l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) et de l'Institut des Jardins Zoologiques et Botaniques du Congo (IJZBC). Les budgets de ces Instituts sont approvisionnés par les trois sources suivantes :</p> <blockquote> <p>- les crédits provenant du budget national de l'Etat ;<br /> - les recettes d'auto-financement ;<br /> - l'aide financière provenant de la coopération internationale.</p> </blockquote> <p>De ces deux instituts, seul l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature a pu mettre à la disposition de notre étude quelques données relatives à son budget des cinq dernières années (tableaux 57 à 60).<br /> Les crédits de l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature ayant été donnés ci-dessus, il ne reste plus qu'à présenter les fonds provenant de l'auto-financement et de la coopération internationale. Les tableaux 59 et 60 présentent respectivement les recettes d'auto-financement et l'aide financière de la coopération internationale à l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature.</p> <p>Tableau 57 : Dépenses courantes de l'Etat dans l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) (en millions de Zaïres)</p> <div align="center"> <center> <table border="1" cellspacing="1" cellpadding="7" width="620" bordercolor="#000000"> <tbody> <tr> <td width="39%" valign="top"> <p align="center">NATURE DU BUDGET</p> </td> <td width="14%" valign="top"> <p align="center">1989</p> </td> <td width="11%" valign="top"> <p align="center">1990</p> </td> <td width="12%" valign="top"> <p align="center">1991</p> </td> <td width="12%" valign="top"> <p align="center">1992</p> </td> <td width="12%" valign="top"> <p align="center">1993</p> </td> </tr> <tr> <td rowspan="4" width="39%" valign="top">Rénumération : <blockquote> <p>- Prévisions</p> <p>- Réalisations</p> <p>- Rapport</p> </blockquote> </td> <td width="14%" valign="top"> </td> <td width="11%" valign="top"> </td> <td width="12%" valign="top"> </td> <td width="12%" valign="top"> </td> <td width="12%" valign="top"> </td> </tr> <tr> <td width="14%" valign="top"> <p align="center">222</p> </td> <td width="11%" valign="top"> <p align="center">1015</p> </td> <td width="12%" valign="top"> <p align="center">3614</p> </td> <td width="12%" valign="top"> <p align="center">135656</p> </td> <td width="12%" valign="top"> <p align="center">5548341</p> </td> </tr> <tr> <td width="14%" valign="top"> <p align="center">346</p> </td> <td width="11%" valign="top"> <p align="center">742</p> </td> <td width="12%" valign="top"> <p align="center">21887</p> </td> <td width="12%" valign="top"> <p align="center">250458</p> </td> <td width="12%" valign="top"> <p align="center">5074446</p> </td> </tr> <tr> <td width="14%" valign="top"> <p align="center">156%</p> </td> <td width="11%" valign="top"> <p align="center">74%</p> </td> <td width="12%" valign="top"> <p align="center">606%</p> </td> <td width="12%" valign="top"> <p align="center">185%</p> </td> <td width="12%" valign="top"> <p align="center">91%</p> </td> </tr> <tr> <td rowspan="4" width="39%" valign="top">Fonctionnement : <blockquote> <p>- Prévisions</p> <p>- Réalisations</p> <p>- Rapport</p> </blockquote> </td> <td width="14%" valign="top"> </td> <td width="11%" valign="top"> </td> <td width="12%" valign="top"> </td> <td width="12%" valign="top"> </td> <td width="12%" valign="top"> </td> </tr> <tr> <td width="14%" valign="top"> <p align="center">675</p> </td> <td width="11%" valign="top"> <p align="center">5</p> </td> <td width="12%" valign="top"> <p align="center">2182</p> </td> <td width="12%" valign="top"> <p align="center">312246</p> </td> <td width="12%" valign="top"> <p align="center">96157</p> </td> </tr> <tr> <td width="14%" valign="top"> <p align="center">2</p> </td> <td width="11%" valign="top"> <p align="center">1</p> </td> <td width="12%" valign="top"> <p align="center">1</p> </td> <td width="12%" valign="top"> <p align="center">1</p> </td> <td width="12%" valign="top"> <p align="center">0</p> </td> </tr> <tr> <td width="14%" valign="top"> <p align="center">0.3%</p> </td> <td width="11%" valign="top"> <p align="center">20%</p> </td> <td width="12%" valign="top"> <p align="center">0.05%</p> </td> <td width="12%" valign="top"> <p align="center">0.0003%</p> </td> <td width="12%" valign="top"> <p align="center">0.0%</p> </td> </tr> <tr> <td rowspan="4" width="39%" valign="top">Sous-Total Budget Ordinaire : <blockquote> <p>- Prévisions</p> <p>- Réalisations</p> <p>- Rapport</p> </blockquote> </td> <td width="14%" valign="top"> </td> <td width="11%" valign="top"> </td> <td width="12%" valign="top"> </td> <td width="12%" valign="top"> </td> <td width="12%" valign="top"> </td> </tr> <tr> <td width="14%" valign="top"> <p align="center">897</p> </td> <td width="11%" valign="top"> <p align="center">1020</p> </td> <td width="12%" valign="top"> <p align="center">5796</p> </td> <td width="12%" valign="top"> <p align="center">447902</p> </td> <td width="12%" valign="top"> <p align="center">5644498</p> </td> </tr> <tr> <td width="14%" valign="top"> <p align="center">348</p> </td> <td width="11%" valign="top"> <p align="center">753</p> </td> <td width="12%" valign="top"> <p align="center">21888</p> </td> <td width="12%" valign="top"> <p align="center">250459</p> </td> <td width="12%" valign="top"> <p align="center">5074446</p> </td> </tr> <tr> <td width="14%" valign="top"> <p align="center">39%</p> </td> <td width="11%" valign="top"> <p align="center">74%</p> </td> <td width="12%" valign="top"> <p align="center">378%</p> </td> <td width="12%" valign="top"> <p align="center">56%</p> </td> <td width="12%" valign="top"> <p align="center">92%</p> </td> </tr> </tbody> </table> </center> </div> <p>Source: Institut Congolais pour la Conservation de la Natue, Bureau de la Comptabilité, Extraits des Etats Financiers, 1993 et 1994.</p> <p>Un constat amer peut être fait au vu du tableau 57. A l'exception des frais de rémunération du personnel, l'intervention du Gouvernement est pratiquement nulle en ce qui concerne les frais de fonctionnement de cet Institut pourtant générateur de recettes.<br /> Pendant la période considérée, seulement 0,14 % des fonds ont été mis à la disposition de l'Institut pour son fonctionnement.</p> <p>b. Autres dépenses de l'Etat (dépenses d'investissement : voir tableau 58 ci-dessous)</p> <p>Tableau 58 : Budget d'Investissement des autres services ICCN</p> <div align="center"> <center> <table border="1" cellspacing="1" cellpadding="7" width="588" height="185" bordercolor="#000000"> <tbody> <tr> <td width="41%" height="19" valign="top"> <p align="center">NATURE DE BUDGET</p> </td> <td width="11%" height="19" valign="top"> <p align="center">1989</p> </td> <td width="11%" height="19" valign="top"> <p align="center">1990</p> </td> <td width="11%" height="19" valign="top"> <p align="center">1991</p> </td> <td width="11%" height="19" valign="top"> <p align="center">1992</p> </td> <td width="16%" height="19" valign="top"> <p align="center">1993</p> </td> </tr> <tr> <td width="41%" height="19" valign="top">Budget d'Investissement</td> <td width="11%" height="19" valign="top"> </td> <td width="11%" height="19" valign="top"> </td> <td width="11%" height="19" valign="top"> </td> <td width="11%" height="19" valign="top"> </td> <td width="16%" height="19" valign="top"> </td> </tr> <tr> <td width="41%" height="19" valign="top"> <blockquote> <p>- Prévisions</p> </blockquote> </td> <td width="11%" height="19" valign="top"> <p align="center">68</p> </td> <td width="11%" height="19" valign="top"> <p align="center">307</p> </td> <td width="11%" height="19" valign="top"> <p align="center">630</p> </td> <td width="11%" height="19" valign="top"> <p align="center">-</p> </td> <td width="16%" height="19" valign="top"> <p align="center">2220271</p> </td> </tr> <tr> <td width="41%" height="19" valign="top"> <blockquote> <p>- Réalisations</p> </blockquote> </td> <td width="11%" height="19" valign="top"> <p align="center">74</p> </td> <td width="11%" height="19" valign="top"> <p align="center">73</p> </td> <td width="11%" height="19" valign="top"> <p align="center">64</p> </td> <td width="11%" height="19" valign="top"> <p align="center">-</p> </td> <td width="16%" height="19" valign="top"> <p align="center">0</p> </td> </tr> <tr> <td width="41%" height="19" valign="top"> <blockquote> <p>- Rapport</p> </blockquote> </td> <td width="11%" height="19" valign="top"> <p align="center">109%</p> </td> <td width="11%" height="19" valign="top"> <p align="center">24%</p> </td> <td width="11%" height="19" valign="top"> <p align="center">10%</p> </td> <td width="11%" height="19" valign="top"> <p align="center">-</p> </td> <td width="16%" height="19" valign="top"> <p align="center">0.0%</p> </td> </tr> </tbody> </table> </center> </div> <p>Source: Institut Congolais pour la Conservation de la Nature, Bureau de la Comptabilité, Extraits des Etats Financiers, 1993 et 1994.</p> <p>c. Recettes provenant de l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature<br /> Ces recettes proviennent essentiellement de :</p> <blockquote> <p>- ventes de permis de visite ;<br /> - différentes taxes, notamment sur le passage des véhicules aux parcs, sur le passage des bétails et des personnes, sur la conservation pour la pêche, ...<br /> - amendes transactionnelles.</p> </blockquote> <p>Tableau 59 : Recettes de l'Institut Congolais pour la Consevation de la Nature (en millions de Zaïres)</p> <div align="center"> <center> <table border="1" cellspacing="1" cellpadding="7" width="583" bordercolor="#000000"> <tbody> <tr> <td width="22%" valign="top"> </td> <td width="15%" valign="top"> <p align="center">1989</p> </td> <td width="17%" valign="top"> <p align="center">1990</p> </td> <td width="11%" valign="top"> <p align="center">1991</p> </td> <td width="17%" valign="top"> <p align="center">1992</p> </td> <td width="17%" valign="top"> <p align="center">1993</p> </td> </tr> <tr> <td width="22%" valign="top">Prévisions</td> <td width="15%" valign="top"> <p align="center">51</p> </td> <td width="17%" valign="top"> <p align="center">192</p> </td> <td width="11%" valign="top"> <p align="center">601</p> </td> <td width="17%" valign="top"> <p align="center">18039</p> </td> <td width="17%" valign="top"> <p align="center">1258322</p> </td> </tr> <tr> <td width="22%" valign="top">Réalisations</td> <td width="15%" valign="top"> <p align="center">343</p> </td> <td width="17%" valign="top"> <p align="center">596</p> </td> <td width="11%" valign="top"> <p align="center">6015</p> </td> <td width="17%" valign="top"> <p align="center">449619</p> </td> <td width="17%" valign="top"> <p align="center">5514005</p> </td> </tr> <tr> <td width="22%" valign="top">Proportions</td> <td width="15%" valign="top"> <p align="center">673%</p> </td> <td width="17%" valign="top"> <p align="center">310%</p> </td> <td width="11%" valign="top"> <p align="center">1000%</p> </td> <td width="17%" valign="top"> <p align="center">2492%</p> </td> <td width="17%" valign="top"> <p align="center">438%</p> </td> </tr> </tbody> </table> </center> </div> <p>6.3.2. Aides bi et multilatérales (en millions de Zaïres)</p> <p>Tableau 60 : Aides bi et multilatérales</p> <div align="center"> <center> <table border="1" cellspacing="1" cellpadding="7" width="609" bordercolor="#000000"> <tbody> <tr> <td width="33%" valign="top"> </td> <td width="33%" valign="top"> <p align="center">1993</p> </td> <td width="33%" valign="top"> <p align="center">1994</p> </td> </tr> <tr> <td width="33%" valign="top">Fonctionnement</td> <td width="33%" valign="top"> <p align="center">3.547</p> </td> <td width="33%" valign="top"> <p align="center">456972</p> </td> </tr> <tr> <td width="33%" valign="top">Investissement</td> <td width="33%" valign="top"> <p align="center">1943</p> </td> <td width="33%" valign="top"> <p align="center">-</p> </td> </tr> <tr> <td width="33%" valign="top">TOTAL</td> <td width="33%" valign="top"> <p align="center">5490</p> </td> <td width="33%" valign="top"> <p align="center">456972</p> </td> </tr> </tbody> </table> </center> </div> <p>a. Partenaires extérieurs de l'Institut Congolais pour la Conservation de la Nature<br /> - Coopération Technique Allemande (GTZ).<br /> - Agence Américaine pour le Développement International (USAID).<br /> - Dilman Investment Company (GIC).<br /> - Programme d'Education Virunga (PEV) parrainé par le Fonds Mondial pour la Nature ou World Wildlife Fund (WWF) et par l'UNESCO.<br /> - Programme International de Conservation des Gorilles (PICG).<br /> - Projet Forêt et Environnement.<br /> - Centre de Formation et de Recherche en Conservation Forestière (CEFRECOF) financé par la Société Zoologique de New-York (SOZONY) et par la Société de Conservation de la Nature ou the Wildlife Conservation Society (WCS).</p> <p>b. Coopération internationale<br /> Pour tout pays en voie de développement, la coopération internationale bilatérale et multilatérale est une source importante de financement des dépenses de gestion de ses ressources naturelles renouvelables.<br /> Ces quatre dernières années, le Congo n'a pas pu jouir pleinement de cet avantage à cause de la suspension de la coopération avec ses principaux partenaires bilatéraux et multilatéraux. Le pays a quand même bénéficié de quelques interventions matérielles de la part d'Instituts et Organisations Non Gouvernementales internationales, mais les données chiffrées sont inaccessibles.</p> LACUNES ET RECOMMANDATIONStag:cd.chm-cbd.net,2011-10-10:/implementation/docs/monographie/lacunes-et-recommandations2011-10-10T11:11:00Za.cupceaGuy Mboma<p>A. CONSTAT GÉNÉRAL POUR LES LACUNES</p><p> B. RECOMMANDATIONS RELATIVES AUX PRINCIPAUX GROUPES<br /> C. RECOMMANDATIONS GÉNÉRALES</p> <hr /> <p>A. CONSTAT GÉNÉRAL POUR LES LACUNES</p> <p>Les données présentées dans cette monographie proviennent essentiellement d'une littérature souvent incomplète et non à jour. Cette monographie est une première et s'inscrit dans un processus évolutif.<br /> Il s'avère donc indispensable, avant la rédaction de la prochaine édition de la monographie, de poursuivre des investigations supplémentaires dans les ouvrages récents et d'entreprendre des travaux de terrain afin d'actualiser les études systématiques, les données relatives aux statistiques, à la domestication et à l'ethnobotanique ou ethnozoologique de nos ressources biologiques.</p> <p>B. RECOMMANDATIONS RELATIVES AUX PRINCIPAUX GROUPES</p> <p>B.1. Micro-organismes<br /> Nous recommandons :<br /> - que des études se rapportant à l'inventaire systématique, à la productivité primaire et à la biomasse et au potentiel économique des micro-organismes des différents écosystèmes aquatiques et terrestres soient prioritaires, notamment pour les espèces ayant des effets microbicides;<br /> - la création d'un Centre de Ressources Microbiologiques comprenant des collections de micro-organismes pouvant servir de référence au niveau national.</p> <p>B.2. Flore et types de végétation<br /> a. Flore des terres fermes<br /> Nous recommandons :<br /> - a révision du mandat et le renforcement de la gestion de l'Institut des Jardins Zoologiques et Botaniques du Congo;<br /> - la création d'un herbarium national constitué de l'ensemble des herbaria existants et géré par l'Institut.<br /> b. Flore aquatique<br /> Compte tenu de la diversité, de l'abondance, de la topographie du réseau hydrographique du Congo et des lacunes de nos connaissances dans ce domaine, nous recommandons :<br /> - la réalisation d'études systématiques et écologiques des plantes des différents écosystèmes aquatiques au Congo;<br /> - le recensement des espèces ayant un potentiel socio-économique.</p> <p>B.3. Vertébrés<br /> Nous recommandons :<br /> - l'identification des espèces et des populations animales vulnérables ou menacées;<br /> - le développement de plans de protection et de rétablissement de ces espèces;<br /> - le contrôle du commerce des espèces menacées.</p> <p>B.4. Population et Facteurs socio-économiques<br /> B.4.1. Données démographiques<br /> Dans le domaine de la population, nous recommandons :<br /> - l'élaboration d'une politique nationale de la population qui mette l'accent sur le recensement régulier de la population en vue de disposer de données statistiques fiables.<br /> B.4.2. Facteurs culturels<br /> Dans le domaine culturel, nous recommandons :<br /> - la réalisation d'études de terrain en vue d'identifier les facteurs culturels qui puissent favoriser la mise en oeuvre des mesures de protection de la biodiversité dans chaque province.<br /> B.4.3. Facteurs économiques<br /> Dans le domaine économique, nous recommandons :<br /> - la réalisation d'études de terrain en vue de déterminer la valeur et le potentiel économique des différentes ressources de la biodiversité;<br /> - l 'intégration dans la comptabilité nationale d'informations statistiques sur l'exploitation des ressources biologiques (agriculture, pêcheries, foresterie, chasse, tourisme-nature).</p> <p>C. RECOMMANDATIONS GÉNÉRALES</p> <p>Les recommandations regroupées dans cette rubrique expriment les préoccupations communes de tous les volets de la Monographie, à savoir :<br /> - la ratification, la mise en oeuvre et le suivi de tous les accords internationaux et des conventions ayant un impact positif sur la conservation des ressources biologiques du Congo;<br /> - la restructuration du cadre institutionnel, le renforcement de la législation et l'élaboration d'une loi-cadre sur l'environnement et la gestion des ressources de la biodiversité;<br /> - la création d'une cellule nationale de la biodiversité ayant pour tâche de veiller à la mise en oeuvre de la convention sur la diversité biologique dans une optique de gestion rationnelle des ressources naturelles.<br /> - l'association des spécialistes nationaux de divers domaines à la poursuite des études sur la flore et la faune du Congo et la formation des spécialistes en matière d'évaluation et de gestion de notre biodiversité;<br /> - le développement du réseau national d'aires protégées;<br /> - le développement et la mise en oeuvre de pratiques minières, forestières et agricoles écologiquement durables;<br /> - le développement et la mise en œuvre de pratiques agricoles écologiquement durables en vue de sauvegarder à la fois la biodiversité naturelle et l,agriculture, dans une perspective de développement durable des ressources;<br /> - l'adoption de mesures favorisant la sédentarisation de l'agriculture et l'amélioration des sols et des cultures dans les plantations artisanales et industrielles ;<br /> - le développement et la mise en place de mesures de contrôle du développement urbain et d'infrastructures visant à protéger la biodiversité;<br /> - le développement d'activités touristiques axées sur la mise en valeur de la biodiversité;<br /> - la prise en compte du secteur informel dans l'évaluation des activités économiques dans la mesure où ces activités exercent une forte pression sur les ressources de la biodiversité;<br /> - le renforcement des mesures antibraconnage et des mesures de protection des espèces vulnérables ou menacées;<br /> - le renforcement des mesures de protection dans les aires protégées existantes;<br /> - la création d'une banque de gènes pour les espèces de micro-organismes, de plantes et d'animaux ayant une importance économique;<br /> - l'introduction de l'éducation mésologique à tous les niveaux en faisant appel au milieu scolaire, aux mass-médias et à la vulgarisation d'informations sur nos ressources biologiques dans les différentes langues vernaculaires du pays;<br /> - l'inventaire des compétences nationales et leurs domaines de recherche respectifs.</p> BIBLIOGRAPHIEtag:cd.chm-cbd.net,2011-10-10:/implementation/docs/monographie/bibliographie2011-10-10T11:11:00Za.cupceaGuy Mboma<p>A<a id="A" name="A"></a>. RÉFÉRENCES GÉNÉRALES </p><p>GLOWKA, L., et Al., 1994<br /> A Guide to the Convention on Biological Diversity. IUCN Gland and Cambridge. xii + 161 pp.</p> <p>HEYWOOD, V.H., and WATSON, R.T., 1995<br /> Global Biodiversity Assessment, UNEP, University Cambridge, 1040 pp.</p> <p>MARGULIS, L., et SCHWARTZ, K.V., 1988<br /> Five Kingdoms, Second Edition, W.H. Freeman and Company, San Francisco, 376 p.</p> <p>MCNEELY, J.A. et al., 1990<br /> Conserving the World's Biological Diversity, International Union of Conservation of Nature and Resources, World Resources Institute, Conservation International, World Wildlife Fund-US and the World Bank, Washington, D.C., 161 p.</p> <p>MEFFE, G.K. et CARROLL, R., 1994<br /> Principles of Conservation Biologu, Sinaur Associates, Inc., Sunseland, Massachusetts, 600 p.</p> <p>MILLER, KENTON, R.,et STEVEN M. LANOU., 1995<br /> National Biodiversity Planning: Guidelines Based on Early Experiences Around the World. World Resources Institute, United Nations Environment Programme and The World Conservation Union. Washington D.C.; Nairobi; Gland, Switzerland.</p> <p>MOSQUIN, T., 1994<br /> A Conceptual Framework for the Ecological Functions of Biodiversity, Global Biodiversity, 4:2.</p> <p>ANONYME, 1992<br /> Convention sur la diversité biologique, juin 1992, 50p.</p> <p>ANONYME., 1993<br /> Lignes directrices concernant les monographies nationales sur la diversité biologique. Programme des Nations Unies pour l'Environnement, UNEP, Bio.Div./Guidelines/CS/Rev.2 français/original; anglais, Nairobi, Na.94-5110, 130 p.</p> <p>SWANSON, T.M., et BARBIER, E.B., 1992<br /> Economics for the Wilds, Wildlife, Wildlands, Diversity and Development. Earthscan Publication Ltd., Londres, Angleterre, 226 p.</p> <p>ANONYME, 1992<br /> Global Diversity, Chapman & Hall, Londres, 594 p.</p> <p>ANONYME, 1991<br /> Global Biodiversity Strategy, 244 p.</p> <p>ANONYME, 1994<br /> Centres of Plant Diversity: Volume 1 Europe, Africa, South West Asia and the Middle East. A Guide and Strategy for their Conservation (3 volumes). IUCN Publications Unit, Cambridge, UK., 354 p.</p> <hr /> <p>B. <a id="B" name="B"></a>VOLET: DÉMOGRAPHIE</p> <p>ANONYME, 1984<br /> Projections démographiques du Zaïre et Régions, Kinshasa. Publication INS.</p> <p>ANONYME, 1984<br /> Projections mondiales de la population, New York.</p> <p>ANONYME, 1994<br /> Projections démographiques de la population; New York. Publication ONU.</p> <p>ANONYME, 1991<br /> Un aperçu démographique, Kinshasa. Publication INS</p> <p>ANONYME,<br /> Bulletin National d'Information et d'alerte rapide sur l'alimentation et l'agriculture. Publication FAO.</p> <p>ANONYME, 1990<br /> Infrastructure médico-sanitaires et le personnel médical; Mini-santé - Kinshasa-Inédit.</p> <p>ANONYME, 1993<br /> Statistiques scolaires de l'enseignement primaire, secondaire, supérieur et universitaire, Kinshasa-Inédit.</p> <p>ADAMANTIDIS, D., 1951<br /> Organisation et exploitation des élevages porcins à la Colonie, Ministère des Colonies, Bruxelles</p> <p>ANONYME, (sans date)<br /> Encyclopédie du Congo Belge. Tome II. Editions Bieleveld, Bruxelles.</p> <p>BERY, H.VAN DEN.1993<br /> Natural control of Helicoverpa armigera in smallkolder crops in East Africa Thesis, Agricultural University, Wageninger.</p> <p>BREDO, H.J., 1936<br /> Sommaire des observations faites au Congo Belge et projet de futures recherches sur les acridiens migrateurs. Bulletin Agricole du Congo Belge XXVII.</p> <p>BUYECKX, E.J.E.,1962<br /> Précis des maladies et des insectes nuisibles rencontrés sur les plantes cultivées au Congo, au Rwanda et au Burundi. M. Weissenbruck S.A. Bruxelles.</p> <p>DIRSH, V.M., 1965<br /> The African Genera of Acridoidea. Cambridge University Press, Cambridge.</p> <p>BUBOIS, L. et CONZEMIUS, 1956<br /> L'aviculture de rapport et la basse - cour familiale dans la région de Léopoldville. Ministère des Colonies, Service de l'Agriculture, Bruxelles.</p> <p>HARWOOD, R.F. and JAMES, M.T., 1979<br /> Entomology in Human and Animal Health, 7th éd. Macmillan Publ. Co., Inc. New York.</p> <p>HEGH, E., 1934<br /> Les quatorze tsétsé du Congo Belge. Bulletin Agricole du Congo Belge, XXV.</p> <p>HENRARD, P.,1952<br /> Etudes préliminaires de la faune entomologique et de la protection des bois exploités au Mayumbe. Bulletin agricole du Congo Belge.</p> <p>HILL, D., 1975<br /> Agricultural insect pests of the tropics and their control. Cambridge University Press, London.</p> <p>LEPELLEY, R.H., 1968<br /> Pests of Coffee. Longmans, London.</p> <p>MAYNE, R et DONIS, C.,1951<br /> Insectes et champignons xylophages congolais. Bulletin Agricole du Congo Belge. XLII.</p> <p>MUHLEMBERG et Al,<br /> Parc National de Kahuzi-Biega - Inédit.</p> <p>NAGAHUEDI, J.M.S., 1994<br /> Les moustiques communs du Zaïre, Editions MTD Engineering, Kinshasa.</p> <p>ANONYME, 1985<br /> Cartes de répartition des principaux organismes nuisibles des végétaux en Afrique. Secrétariat Scientifiques, CPI, Yaoundé. Organisation de l'Unité Africaine.</p> <p>PIERQUIN, L. et NIEMEGEERS, K., 1958<br /> Tables dichotomiques pour l'identification des tiges adultes du Congo Belge et Ruanda - Urundi. Bulletin Agricole du Congo Belge. XLIX (2).</p> <p>SCHWETZ, J., 1948<br /> Recherches agricoles et entomologiques dans l'entre Kundelungu et Kibara. Bulletin Agricole du Congo Belge XXXIX.</p> <p>SCHWETZ, J., 1948<br /> Sur les glossines du Congo Belge, leur répartition et les moyens préconisés pour lutter contre elles. Bulletin Agricole du Congo Belge, XXXIX.</p> <p>SUTER, H.E., 1948<br /> Rapport sur un essai concernant l'application d'une émulsion de DDT dans la lutte contre les tsétsé. Bulletin Agricole du Congo Belge.</p> <p>TIHON, L., 1946<br /> A propos des termites au point de vue alimentaire. Bulletin Agricole du Congo Belge . XXXVII.</p> <p>VRYDAGH, J.M., 1945<br /> Problème du Lyctus brunneus, agent de la piqûre des bois. Bulletin Agricole du Congo Belge. XXXVII.</p> <p>ANONYME, 1946<br /> Problème du Lyctus brunneus, Ibid. XXXVIII.</p> <p>VRYDAGH, J.M., 1951<br /> Faune entomologique des bois au Congo Belge. Les insectes bostrychides. Bulletin Agricole du Congo Belge, XLII.</p> <hr /> <p>C. <a id="C" name="C"></a>VOLET: BIOTECHNOLOGIE</p> <p>ANONYME, 1994<br /> Les plantes médicinales de la région des Manianga, Sous-région des Cataractes. Région du Bas-Zaïre.</p> <p>BOXUS P., et ROGOEMANS, J., 1989<br /> La multiplication végétative "in vitro" et ses applications dans les domaines agricole, horticole et forestier. In Biotechnologie et Développement. Quels transferts possibles ? Rapport du Séminaire. Collectif d'Echanges pour la Technologie Appropriée (COTA), Bruxelles, p. 29-44.</p> <p>BRYANT, J.A., 1987<br /> Transgenic plants with agriculturally important traits. Trends Biotechnol. (Cambridge), vol. 5, n° 9, p. 240-241.</p> <p>BROM D., 1987<br /> Polymer synthesis by micro-organisms: technology and economics. Trends biotechnol. (Cambridge), vol. 5 9, p. 246-250.</p> <p>BULL, A.T., HOLT, G. & LILLY, M.D., 1982<br /> Biotechnologie, Tendances et perspectives internationales. Publ. OCDE, Paris, 99 p.</p> <p>BUNDERS J., 1992<br /> Des besoins aux options. Comment gérer l'écart? Etablissement d'un institut de Biotechnologie pour les déshérités de l'Afrique subsaharienne. VU University Press, Amsterdam. 82 p.</p> <p>ANONYME,<br /> L'inventaire des technologies appropriées dans la Région du Bas-Zaire.</p> <p>ANONYME,<br /> L'inventaire des technologies appropriées dans la Région de Bandundu.</p> <p>ANONYME,<br /> L'inventaire des technologies appropriées dans la Région du Sud-Kivu.</p> <p>ANONYME, 1989<br /> La biotechnologie: ses défits au Eglises et au monde. Rapport de la section "Eglise et Société". Conseil Oecuménique des Eglises (COE), Genève.</p> <p>GARDINER, P., 1993<br /> La biotechnologie au service du Tiers-Monde. Actualités Ilrad, vol.11, n°3, p. 1-4, 8.</p> <p>KAMBU K., 1990<br /> Eléments de Phytothérapie comparée. Plantes médicinales africaines. Publ. n°U 31 du Centre de Recherches Pédagogiques, Kinshasa.</p> <p>KATSHUVA M.K., 1979<br /> Contribution à l'étude génétique des mutants du Rhizobium japonicum (ATCC 10324). Mémoire fin d'études, IPN, 44 p.</p> <p>KEMBOLA K., 1974<br /> Effet des rayonnements X et gamma et du méthyl sulfonate d'éthyle (EMS) sur le soja (Glycine max L.) var. Shishi. Rapport de Recherche, CREN-K. 20: 144-153.</p> <p>KONDA, K.M., et Al, 1992<br /> Contribution à l'inventaire des plantes alimentaires spontanées au Zaïre. Plantes consommées en légume. Albiruniya, tome 8, n°2, p.97-109.</p> <p>KONWLES, J., et Al, 1987<br /> Cellulase families and their genes. Trends Biotechnol. (Cambridge), vol. 5 n° 9, p. 255-260.</p> <p>KULIYA, R.R., 1987<br /> Essai de mise en culture de tissus du Phyllanthus niruri L. et de la détermination phytochimique des cals obtenus. Mémoire Fac. Pharmacie, Université de Kinshasa.</p> <p>LENG, R.A., 1993<br /> L'application de la biotechnologie à l'alimentation animale dans les pays en développement. Publ. FAO, 132 p.</p> <p>LEPOIVRE, P., et SEMAL, J., 1989<br /> Biotechnologie appliquée aux plantes: les contraintes d'amont et d'aval. Annales de Gembroux, vol. 95, n°3, p. 151-161.</p> <p>LONGHE, S.P., 1980<br /> Essai "in vitro" de certains extraits de plantes médicinales sur le Plasmodium berghei. Mémoire, Fac. Pharmacie, Université de Kinshasa.</p> <p>LUBINI, A., et Al, 1992<br /> Inventaire des fruits et légumes autochtones consommés par les populations du Bas-Zaire au Sud-Ouest du Zaïre. Tropiculture, vol. 12, n°3, p. 118-123.</p> <p>MAKOSO, N., 1992<br /> Initiation aux techniques de régénération "in vitro" des végétaux: exemple de Albizia julibrussin; influence de quelques sucres sur le comportement d'explants racinaires. Rapport de stage. Faculté des Sciences d'Avignon.</p> <p>MARAITE, H., 1988<br /> L'apport des biotechnologies à la sélection des plantes vivrières résistantes aux maladies: perspectives et limitations. In Biotechnologie et Développement. Quels transferts possible ? Rapport du Séminaire. Collectif d'Echanges pour la Technologie Appropriée (COTA), Bruxelles, p. 45-54.</p> <p>MASUNDA, M., 1985<br /> Essai de mise au point d'une technique de culture des tissus végétaux "in vitro" pour l'étude de quelques légumineuses et graminées. Mémoire fin d'études. IPN.</p> <p>MATTIASSON, B., et ADLERCREUTZ, P., 1987<br /> Perfluorochemicals in biotechnology. Trends Biotechnol. (Cambridge), vol. 5, n° 9, p. 250-254.</p> <p>MBEMBA, F., et KUKWIKILA, L., 1989<br /> Etude sur les aliments traditionnels et les habitudes alimentaires dans les villages du Kwango-Kwilu. In Lemonier D. and Y. Ingenbleek (eds) les carences nutritionnelles dans les pays en développement, Paris, Karthala/ACCT, p. 530-536.</p> <p>MBEMBA, F., et Al, 1991<br /> Inventaire et composition chimique des aliments et denrées alimentaires traditionnels du Kwango-Kwilu. In Lemonier D. and Y. Ingenbleek (eds) les carences nutritionnelles dans les pays en développement, Paris, Karthala/ACCT/Aupelf, p. 119-122.</p> <p>MBEMBA, F., et REMACLE, J., 1992<br /> Inventaire et composition chimique des aliments et denrées alimentaires traditionnels du Kwango-Kwilu au Zaïre. 80 p.</p> <p>MEYER, J.A.<br /> Enrichissement en protéines de substrats amylacés par fermentation fongique. In Biotechnologie et Développement. Quels transferts possible ? Rapport du Séminaire. Collectif d'Echanges pour la Technologie Appropriée (COTA), Bruxelles, p. 55-58.</p> <p>MONTI, L.M., 1992<br /> The role of biotechnology in agriculture research. Keynote paper. In Biotechnology: Enhancing in Tropical Crops in Africa. Thottapilly, G., L.M. Monti, D.R. Mohan Raj, & A.W. Moore (eds). CTA/IITA co-publ. Ibadan, Nigeria, p. 1-10.</p> <p>MUTAMBEL HUTY, S.N., 1993<br /> Transfert et expression du CDNA de l'hormone de croissance humaine placée sous le contrôle de promoteur fonctionnel chez oryza sativa. Rapport final de recherche. Fac. des Sciences, Université de Liège.</p> <p>NAKU, N., 1980<br /> Recherche "in vitro" en relation avec la multiplication végétative du bananier (Musa sp). Thèse de doctorat Katholieke Universiteit te Leuven.</p> <p>NGIMBI, N.M., 1993<br /> Le paludisme de l'enfant au Zaïre. Une étude séro-épidémiologique et thérapeutique. Formulation d'une stratégie de lutte antipaludique. Thèse.</p> <p>NGOIE, M., 1993<br /> Activité in vitro de quelques plantes sur le Plasmodium berghei. Mémoire Fac. Pharmacie, Université de Kinshasa.</p> <p>NKUMBU, N.N., 1993<br /> Contribution à la détermination de la chimio-résistance du Plasmodium falciparum à la chloroquine, Mémoire, Fac. Pharmacie, Université de Kinshasa.</p> <p>NSUMBU, N., 1991<br /> Plant Genetic resources and agricultural development of Africa. Keynote address. Proceedings of a conference on crop genetic resources of Africa. 26-30 september 1988, Nairobi, Kenya. Publ. IBPGR, IITA et CNR. 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Exploitation du Parc National Albert. Mission F. BOURLIERE et J. VERSCHUREN, Institut des Parcs Nationaux du Congo Belge, Bruxelles, Fasc. 1. Planches I-XLIX.</p> <p>COLYN, M., 1991<br /> L'importance zoogéographique du bassin du fleuve Zaïre pour la spéciation: le cas des primates simiens. Musée Royal de l'Afrique Centrale, Tervuren, Belgique. Annales, Sciences Zoologiques, Vol. 264, Pp. 1-250.</p> <p>CURRY LINDHAL, K.,1961<br /> Contribution à l'Ecole des vertébrées terrestres d'Afrique Tropical, Exploration du Parc National Albert et Parc National du Kagera, II Mission K. CURRY-LINDHAL (1951, 1952, 1958-1959), Fascicule 1, Bruxelles. Pp. 276</p> <p>DALMIER, P., 1955<br /> Les Buffles du Congo Belge, Institut des Parcs Nationaux du Congo Belge, Bruxelles. Pp. 3-68</p> <p>DELVINGT, W., LEJOLY, J., MANKOTO, MB., 1990<br /> Guide du Parc National des Virunga. Institut Zaïrois pour la Conservation de la Nature. Commission des Communautés Européennes. Bruxelles, 191 p.</p> <p>DORST, J. et DANDELOT, P., 1972<br /> Guide des Grands Mammifères d'Afrique. Delachaux et Niestlé, Neuchatel.</p> <p>ENSMINGER, M.E., 1969<br /> Animal Science (Animal Agriculture Séries). Sixth Edition. The Interstate Printers & Publichers, INC., Danville, illinois, U.S.A.: 1-9.</p> <p>FRECHKOP, S., 1944<br /> Mammifères. Exploration du Parc National de la Kagera, Mission S. FRECHKOP (1938), Institut des Parcs Nationaux du Congo Belge, Bruxelles, Fasc. 1, Pp. 3-56</p> <p>FRECHKOP, S., 1954<br /> Mammifères. Exploration du Parc National de l'UPEMBA. Mission G.F. DE WITTE en collaboration avec W. ADAM, A. JANSSENS, L. VAN MEEL et R. VERHEYEN (1946-1949), Fasc.14, Pp. 3-84.</p> <p>FRECHKOP, S., 1954<br /> Mammifères. Exploration du Parc National de l'UPEMBA. Mission G.F. DE WITTE en collaboration avec W. ADAM, A. JANSSENS, L. VAN MEEL et R. VERHEYEN (1946-1949), Institut des Parcs Nationaux du Congo Belge, Fasc. 14. Pp. 94.</p> <p>FRECHKOP, S., 1943<br /> Mammifères. Exploration du Parc National Albert, Mission S.</p> <p>FRESCHKOP ( 1937-1938)<br /> Institut des Parcs Nationaux du Congo Belge, Fasc. 1, Pp. 3-186.</p> <p>FRECHKOP, S., 1938<br /> Mammifères. Exploration du Parc National Albert, Mission G.F. de WITTE ( 1933-1935), Institut des Parcs Nationaux du Congo Belge, Fasc. 10, Pp. 3-103.</p> <p>HALTENORTH, T. et DILLER, H., 1985<br /> Mammifères d'Afrique et de Madagascar. Delachaux & Niestlé, Neuchatel-Paris, Pp. 9-397.</p> <p>KABALA, M., 1976<br /> Aspects de la Conservation de la Nature au Zaïre. Edition Lokole. Institut Zaïrois pour la Conservation de la Nature. Kinshasa. Pp. 312.</p> <p>LARRAT, R., PAGOT, J.et VANDENBUSSCHE, J.1984<br /> Manuel vétérinaire des agents techniques de l'élevage tropical. Institut d'Elevage et de Médecine Vétérinaire des pays tropicaux. Ministères des Relations Extérieures, Coopération et Développement. République Française: 345-368 et 429-433.</p> <p>MALBRANT, R., 1952<br /> Faune du Centre Africain Français (Mammifères et Oiseaux). Encyclopédie Biologique XV, 12 rue de Tourmon, Paris VIe, Pp. 3-616.</p> <p>MANKOTO, M., 1989<br /> Problèmes d'Ecologie au Parc National des Virunga. Exploration du Parc National de Virunga. Fondation pour Favoriser les Recherches Scientifiques en Afrique. Deuxième Série, Fascicule 28, Kinshasa. Pp.63.</p> <p>ANONYME, 1994<br /> The Domestication of the African Elephant in the early 20th Century. A compilation of Agricultural reports originally published for the Minister of Colonies of the Belgian Congo. Marine World Foundation, Pp. 44.</p> <p>ANONYME, 1484<br /> Mémento de l'agronome. Collection "Technique rurales en Afrique". Ministère des Relations Extérieures. République Française. Pp 971-986 et Pp 1187-1272.</p> <p>MISONNE, X., 1963<br /> Exploration du Parc National Albert, Les Rongeurs du Ruwenzori et des Régions voisines. Bruxelles, Pp. 153.</p> <p>MUHLENBERG, M. et Al, 1994<br /> Parc National de Kahuzi-Biega. Pp. 1-52.</p> <p>NATIONAL RESEARCH COUNCIL, 1991<br /> Microlivestock: Little-Known Small Animals with a promising Economic Future. National Academy Presse, Washington, D.C., Pp. III-XVII, 1-449.</p> <p>PENDJE, G. et BAYA, K.M., 1992<br /> La réserve de Biosphère de Luki (Mayombe/ Zaïre), Patrimoine floristique et faunique en péril, Paris, Pp 27-57.</p> <p>RAHM, U. et CHRISTIAENSEN, A., 1963<br /> Les Mammifères de la Région Occidental du Lac Kivu. Musée Royal de l'Afrique Centrale, Tervuren, Belgique. Annales, Série IN-8?, Sciences Zoologiques, n°118. Pp 1-83.</p> <p>RAMADE, J.CL., 1989<br /> Eléments d'Ecologie. Ecologie Appliquée. McGraw-Hill, 28, rue Beaunier, 75014 Paris.Pp.497-534.</p> <p>RUWET, J.CL., 1986<br /> Hommage à Dian Fossey: Du mythe de King-Kong à nos cousins les gorilles. 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München, 10 pp. 51-56</p> <p>LISOWSKI, MALAISSE et SYMOENS, 1971 c<br /> Index des récolteurs botanistes des hauts plateaux du Katanga, in. Proc. 7th Plenary Meet. AETFAT (München, 7th - 12th september, 1970) Mitt. Bot. Staatessamml. München, 10 pp. 512 -532.</p> <p>LISOWSKI, MALAISSE et SYMOENS, 1974<br /> Sur la découverte d'un phyllanthus aquatique des hauts plateaux du Shaba (Zaire). Bull. Univ. Off. Congo Lubumbashi 16, 79-81 pp.</p> <p>LOUIS, J., 1947<br /> Contribution à l'étude des forêts équatoriales Congolaise. in. C.R. Semaine Agricole Yangambi. Publ. Inst. nat. et agron. Congo-Belge 2, 902-923 pp.</p> <p>MALAISE, F., 1969 b<br /> Note à propos de la flore du plateau des Kundelungu (haut-Katanga, Rép. Dém. du Congo) Trav. Serv. Sylv. Pisc. Univ. Off. Congo Lubumbashi n°2, 10 pp.</p> <p>MALAISE, F., 1969 d<br /> Les faciès d'un cours d'eau tropical: la Luanza (Haut-Katanga) Rép. Dém. du Congo) Verh. int. Théor. Ungari. Limnol., 17 (part 2), 936-940 pp.</p> <p>MALAISSE, F., 1975<br /> Carte de la végétation du Bassin de la Luanza. Cer. Hydrobiologie de Bruxelles. Vol. XVIII Fsc. 2, 41 pp.</p> <p>MULLENDERS, W.,1954<br /> La végétation de Kanianga (Entre Lubishi-Lubilashi, Congo-Belge) Publ. INEAC, sér. Scient, n°61, 499 p.</p> <p>MUSIBONO, E. et MBALE, K., 1994<br /> Notes introductives sur une herbe aquatique tropicale d'intérêt écologique et économique: Hydrocharis chevalieri (DE WILD) Dandy, Ann. Fac. Sc. UNIKIS, n°10, 65-70 pp.</p> <p>NGOIE, P., 1991<br /> Etude taxonomique des Arceas Juss. des Sous-Régions de Kisangani et de la Tshopo, Mémoire inédit. Fac. Sc. UNIKIS, 64 p.</p> <p>PAUWELS, R.L., 1982<br /> Plantes casciculaires des environs de Kinshasa. Edit. L. PAUWELS, 1040 Bruxelles, 14, Av. J. Vandersmisses, 117 p.</p> <p>PETIT, E., 1966<br /> Les espèces africaines du Genre Psychotris L. (Rubiaceae) II. Bulletin du Jard. 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Première partie: Algues et Protistes du Fleuve Congo au large de l'île Mateba. Expédition Océanographique du Congo belge dans les eaux côtières africaines de l'Atlantique Sud (1948/49), 4 (1): 1-32.</p> <p>HUSTEDT, H., 1956 b<br /> Algues et Protistes du Congo belge dans le Bas-Congo. Deuxième Partie: Algues et Protistes prélevés au large de la cirque de Banana. Expédition Océanographique de Congo Belge dans les eaux côtières de l'Atlantique Sud (1948/49), 4 (1) 33-75.</p> <p>KUFFERATH, H., 1932<br /> Quelques desmidiées du Congo belge. Annales de Crystogamie exotique, 5: 276-281.</p> <p>KUFFERATH, H., 1956<br /> Organismes trouvés dans les carottes de sondages et vases prélevées au fond du lac Tanganyika. Expl. hydrobiol. lac Tanganyika (1946/47), 4 (3): 74 pp.</p> <p>SYMOENS, J.J., 1953 a<br /> Sur la végétation des salines de Mwashya (Katanga), C.R. Acad. Sc. Paris, 236: 2533-2535.</p> <p>SYMOENS, J.J., 1953 b<br /> Note sur la végétation des salines de Mwashya (Katanga). Trav. Labor. bot. Syst. et Phytogéogr. Univ. Libre Brux., n°6. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg., 86 (1): 113-121.</p> <p>SYMOENS, J.J., 1956<br /> Sur la formation "des fleurs d'eau" à Cyanophycées (Anabaena flos-aquae) dans le bassin nord du lac Tanganyika. Bull. Acad. Roy. Sc. Col. Brux., Nov. sér., 2: 414-419.</p> <p>SYMOENS, J.J., 1959<br /> Le développement massif de cyanophycées planctoniques dans le lac Tanganyika . IX Inter.Bot. Congr. (Montréal, 1959). Abstr., Vol.II A: 37 p.</p> <p>VAND DER BEN D., 1959<br /> La végétation des rives des lacs Kivu, Edouard et Albert (Les algues du genre Cladophora et la formation des tufs, pp. 62-65, par Capart, A. et Verbeeke J.). Expl. Hydrobiol des lacs Kivu, Edoaurd et Albert (1952-1954). Résultats scientifiques. Vol. IV (1): 191 p.</p> <p>VAN MEEL, L.I.J., 1954<br /> Le phytoplancton. Expl. Hydrobiol du lac Tanganyika (1946-1947). Résultats scientifiques. Vol. IV (1): 2 tomes (texte, atlas).</p> <p>VAN OYE, P., 1943<br /> Desmidées . Expl. du Parc Nat. Albert. Inst. Parcs Nat. Congo Belge. Mission J. LEBRUN (1937/38), fasc. 8: 40 p.</p> <p>VAN OYE, P., 1947<br /> Desmidiaceen der Omgeving van Matadi in verband met hun verspreinding in Belgish-Congo. Biol. Jaard. Dodonaea 14: 145-157.</p> <p>VAN OYE, P., 1949<br /> Nouvelles données sur les desmidées des environs de Matadi (Congo belge). Hydrobiologia: 1 (3): 282-308.</p> <p>VAN OYE, P., 1952<br /> Le rôle des algues dans les concrétions calcaires. Bull. Soc. Bot. Nord Fr. 5 (2): 50-54.</p> <p>VAN OYE, P., 1953<br /> Contribution à la connaissances des Desmidées du Congo belge. Hydrobiologia, 5 (3): 239-308.</p> <p>VAN OYE, P., 1957<br /> Quelques notes sur les Desmidées récoltées dans un étang près d'Elisabethville, Province du Katanga (Congo belge). Bull. Jard. Bot. Etat Brux.; 27 (3): 535-544.</p> <p>VAN OYE, P., 1959<br /> Quelques Desmidées dites arctiques alpines des marais du Sud-Ouest d'Uvira (Congo belge). Hydrobiologia, 12 (4): 251-267.</p> <p>VAN OYE, P., 1924<br /> Note sur Euglena acus Ehr. Bull. Soc. Roy. Bot. 56 (2): 124-132.</p> <p>VAN OYE, P., 1925 a<br /> Flagellates du Congo Belge. Bull. Soc. Roy. Bot. Belg. 58 (1): 11-19.</p> <p>VAN OYE, P., 1925 b<br /> Note sur les variétés de Microsterias apiculata Ehr. Rev. Algol. 3: 242-252.</p> <p>VAN OYE, P., 1927 a<br /> Le genre Trachelomnas au Congo belge. Bull? Soc. Roy. Bot. Belg. 59 (2): 164-185.</p> <p>VAN OYE, P., 1927 b<br /> Over de wicaflora van Belgisch-Kongo. Bot. Jaard. Dodonaea, 20: 93-144</p> <p>COMPERE, P., TAKOY, L. et TOSUMBA, O., 1989<br /> Stauroneis zairiensis sp. nov. d'un étang de pisciculture à kinshasa, Zaire. Diaton Alsarch, 4 (2): 217-225.</p> <p>GOLAMA, S.K., 1991<br /> Flore diatomique de quelques cours d'eau de Kisangani. Belg. Journ. Bot. 124 (1): 11-20</p> <p>GOLAMA, S.K., 1992<br /> Bacillariophycées, Desmidiées et Euglénophycées de la région de Kisangani (Zaire). 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Cours des pollutions des eaux, 2è Lic. Biol., UNIKIN; (inédit).</p> <p>MUTAMBEL, H.S.N., 1980<br /> Etude comparative des populations bactériennes des eaux de la Lindi et de l'étang de Simi-Simi (Haut-Zaire); mémoire Lic. Biol., Kisangani, 38 p; (Inédit).</p> <p>NIANDA, N.L., 1981<br /> Etudes d'activité cellulosique de quelques bactéries cellulolytiques isolées des eaux et des sédiments de la rivière LINDI (Haut-Zaire); Mémoire Lic. Biol., Kisangani, 25 p. (inédit).</p> <p>VAN PEE et Al., 1964<br /> Microbiologie générale, Manuel pratique, Léopoldville, 146 p.</p> <p>YANDJU, D.L., 1981<br /> Mise en évidence du phénomène d'antibiose bactérienne dans les sédiments de la rivière LINDI, Mémoire lic. Biol., Kisangani; 36 p (inédit).</p> <hr /> <p>K.<a id="K" name="K"></a> VOLET: LOIS ET INSTITUTIONS</p> <p>ANONYME, 1992<br /> Convention on Biological Diversity, 5 juin 1992.</p> <p>ANONYME, 1991<br /> Convention de BAMAKO, sur l'interdiction d'importer en Afrique les déchets dangereux et sur le contrôle des mouvements transfrontières et la gestion des déchets dangereux produits en Afrique adoptées à BAMAKO, NAU, le 30 juin 1991.</p> <p>ANONYME., 1994<br /> Rapport de la Réunion du Groupe d'Expert consacrée aux questions relatives à la Convention sur la Diversité Biologique présentant un intérêt pour l'Afrique, PNUE, Nairobi, Kenya, 25-23 avril 1994, 75 p.</p> <p>ANONYME, 1980<br /> Loi n° 80-008 du 18 juillet 1980 modifiant et complétant la Loi n°73-021 au 20 juillet 1973 portant régime général des biens, régime foncier et immobilier et régime des sûretés. Cfr. Journal Officiel de la République du Zaire, 22è Année, n° 15, 1er août 1980.</p> <p>ANONYME, 1988<br /> Etude Institutionnelle du secteur forestier (draft), Rapport synthèse, octobre 1988, Washington D.C.</p> <p>ANONYME, 1990<br /> Plan d'Action Forestier Tropical Zaire, Aménagement du Territoire, Février 1990</p> <p>ANONYME<br /> Projet "Forêt et Environnement", IZCN, Etude Institutionnelle de l'I.Z.C.N, pensée Technique par BOUSQUET BERNARD et VANGU LUTETE.</p> <p>ANONYME, 1991<br /> Etude Institutionnelle: Partie Organisation-Gestion- Ressources Humaines. Rapport Fond, T.I., rapport Primaire, Annexes A à E juillet 1991.</p> <p>DEVOS, J., et PIRON, P.,<br /> Codes et lois du Congo Belge. Tome II</p> <p>ANONYME, 1994<br /> Premier Symposium sur la "Forêt: richesse nationale à préserver". Avril 1994.</p> <p>KABALA, M., 1976<br /> Aspects de la Convention de la nature au Zaire.</p> <p>ANONYME, 1982<br /> Journal Officiel de la République du Zaire, 1982 n°11.</p> <hr /> <p>L.<a id="L" name="L"></a> VOLET: ORNITHOLOGIE</p> <p>BAGURUBUMWE, N., et COLL., 1980<br /> Rapport d'activité de baguage d'oiseau à la Station de Lulimbi (Parc National des Virunga) de 1971 à 1979.</p> <p>DELVING, W., LEJOLY,S., MANKOTO ma MB., 1990<br /> Guide du Parc National des Virunga, Commission des Communautés Européennes, Gent.</p> <p>GEVAERTS, H.,<br /> Cours d'ornithologie, Faculté des Sciences, Université de Kisangani, Inédit.</p> <p>KABALA, M., 1976<br /> Aspects de la conservation de la nature au Zaire. Edition Lokole, Kinshasa.</p> <p>KES SMITH, 1994<br /> Parc National de la Garamba, Zaire, Liste de contrôle d'oiseaux.</p> <p>LIPPENS, L., et WILLE, H., 1976<br /> Les oiseaux du Zaire. Editions Lannoo, Tielt.</p> <p>MALBRANT, R., 1949<br /> Faune de l'Equateur africain français. Encyclopédie biologique. XXXV, Tome I. Edition Paul Lechevalier, Paris.</p> <p>MANKOTO ma MB.,1975<br /> Aperçus d'un aspect de la recherche scientifique à l'Institut National de la Conservation de la Naturee. Revue Léopard n°2, pp.12-13.</p> <p>MÜHLEMBERG, M., SLOWIK, J., STEINHAUER, BUKART, B., 1994<br /> Parc National de Kahuzi-Biega, Publication du Projet GTZ/IZCN.</p> <p>VERHEYEN, R., 1947<br /> Oiseaux. Exploration du Parc National Albert. Mission S.FRECHKOP . Fascicule 2, Institut des Parcs Nationaux du Congo-Belge, Bruxelles.</p> <p>VERHEYEN, R., 1953<br /> Oiseaux. Exploration du Parc National de l'Upemba. Mission G.F. de WITTE. Fasc.19. IPNCB, Bruxelles.</p> <p>VERHEYEN, R., 1953<br /> Les oiseaux du Congo-Belge. Encyclopédie du Congo-Belge, Tome II, pp. 313-336, Edition Bieleveld.</p> <p>VERSCHUREN, J.V., 1978<br /> Observations ornithologiques dans les Parcs Nationaux du Zaïre, 1968-1974. Le Gerfant, 68, pp. 3-24.</p> ANNEXE 1: La liste des experts ayant participé à l'élaboration de la monographie et de la stratégie nationale de la biodiversité en RDCtag:cd.chm-cbd.net,2011-10-10:/implementation/docs/monographie/annexe-1-la-liste-des-experts-ayant-participe2011-10-10T11:11:00Za.cupceaGuy Mboma<p><strong>Coordination:</strong></p><p> Prof. NAGAHUEDI MBONGU SODI, Jonas<br /> Coordinateur National de la Biodiversité et<br /> Directeur Général adjoint à l'Institut des Jardins Zoologiques et Botaniques du Congo.<br /> Tél: 243.12.33748/51/880<br /> Fax: 243.88.33549</p> <p><strong><u>C</u>omité pilotage</strong><br /> LUMANDE KASALI<br /> Prof. et Docteur en Biologie (Botanique)<br /> Secrétaire Général à l'Enseignement Supérieur, Universitaire et Recherche Scientifique.<br /> Fax: 243.12.33549<br /> </p> <p>BEBY di MANTSONI<br /> Licenciée en Microbiologie, chercheur à l'IJZBC<br /> Fax: 243.12.33549<br /> </p> <p>ONYEMBE PENE MBUTU<br /> Docteur en Agronomie et Doyen de la Faculté d'Agronomie à l'UNIKIN<br /> Fax: 243.88.43675<br /> </p> <p>MBUSU NGAMANI<br /> Ingénieur Agronome et secrétaire général au Ministère de l'Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme<br /> Fax: 7243.12.33549<br /> </p> <p>PENGE OKOKO<br /> Professeur de la Faculté de Pharmacie à l'UNIKIN et Docteur en Sciences Pharmaceutiques<br /> Tél: 243.12.21361.62</p> <p><strong>CONSULTANTS DES VOLETS</strong></p> <p>PALATA KABUDI<br /> Volet Reptiles et Batraciens</p> <p>LUHUNU KITSIDIKITI<br /> Volet Ornithologie</p> <p>MUEMBO KABEMBA<br /> Volet Mammifères</p> <p>LEMA KIMUSEKI<br /> Volet Entomologie</p> <p>MUBANDU MPELENDA<br /> Volet Botanique</p> <p>LUBINI AYINGWEU<br /> Volet Taxonomie Floristique</p> <p>LUYINDULA NDIKU<br /> Volet Microbiologie</p> <p>BUNGISABO ma MAZUNDU<br /> Volet Vertébrés Aquatiques</p> <p>IFUTA NDEY BIBUYA<br /> Volet Invertébrés Aquatiques</p> <p>TAKOY LOMEMA<br /> Volet Plantes Aquatiques</p> <p>GOLAMA SWANAKAKETA<br /> Volet Mocrorganisme</p> <p>KAPA BATUNYI<br /> Volet Gestion des Ressources Naturelles</p> <p>NSUMBU NLANDU<br /> Volet Biotechnologie</p> <p>KANKONDE MUKADI<br /> Volet Economie des Ressources Naturelles</p> <p>LAPIKA DIMOMFO<br /> Volet Démographie</p> <p>MWABILA MALELA<br /> Volet Socio-Economique</p> <p>MALELE MBALA<br /> Volet Lois Institutionnelles</p> <p>IPALAKA YOBWA<br /> Volet Analyse des Données et Cartographie</p> <p><strong>MEMBRES (ayant participé aux ateliers organisés dans le cadre de l'élaboration de la Monographie des 1er au 4 juillet 1995 et 26 au 29 février 1996)</strong></p> <p><strong>1. Institutions Publiques</strong></p> <p>ALI RAMAZANI<br /> Médecin Vétérinaire Ministère de l'Agriculture et du Développement Rural Directeur-Chef de Service de la Production et Santé Animales (Elevage)</p> <p>AMATU Virginie NKIALA<br /> Ingénieur Ministère de la Santé Publique et Famille- Hydraulique et Environnement (Santé environnementale)</p> <p>BISIDI MBIYAVANGA YALOLO<br /> Licencié en Education<br /> Chercheur Education Environnementale IZCN/WWF, Parc National de Virunga (Goma)<br /> Fax: 243.12.33549</p> <p>BOSUKULA MVUKETA<br /> Licencié en Géographie<br /> Directeur Chef du Département de Géo-Topographie Institut Géographique du Zaïre (IGZA), B.P. 3086; 106, Bld du 30 Juin, Kinshasa / Gombe<br /> Fax: 243.12.33549</p> <p>ETUMESAKU DJUNGANUMBE<br /> Ingénieur Forestier, Expert en Développement Communautaire Ministère de l'Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme<br /> Fax: 243.12.33549</p> <p>ILEO LANDU NINA<br /> Chargée des Recherches à l'IZCN<br /> Avenue des Cliniques n°3974<br /> Kinshasa/Gombe<br /> Tél: 243.12.34390<br /> Fax: 243.12.33549</p> <p>KALIBU MINO KAHOZI<br /> Directeur du Service National de Promotion et de Développement de la Pêche (SENADEP)<br /> Ministère de l'Environnement, Conseration de la Nature et Tourisme<br /> 30, Avenue MUKALAMBIYE<br /> Q. Malueka, Kinshasa/Ngaliema<br /> Fax: 243.12.3354</p> <p>KANKOLONGO MUJIKA Guy S.<br /> Docteur en Foresterie, Fonctionnaire au Ministère de l'Environnement, Conservation de Nature et Tourisme<br /> 57, Avenue de la Justice<br /> Kinshasa/Gombe<br /> Tél: 243.12.34025<br /> Fax: 243.12.33544</p> <p>KIBUNGU KEMBELO<br /> Biologiste - Botaniste<br /> Institut des Jardins Zoologiques et Botaniques du Zaïre<br /> Jardin Botanique de Kisantu (Bas-Zaïre)<br /> Tél: 243.12.33751/48/880<br /> Fax: 243.12.33549</p> <p>TSHIYOMBO NKONKO Annie<br /> Licencié en géographie Sciences naturelles<br /> Consultante nationale en biodiversité(PNUD) en R.D.Congo.rapport sur le volet socio-économie. Ministère de l'environnement<br /> Tél: 243.12.34025 ou 34390<br /> Fax: 243.12.33549</p> <p>KUTELAMA A.SELEKO Delphin<br /> Licencié en Zoologie<br /> Directeur Scientifique de l'Institut des Jardins Zoologiques et Botaniques du Zaïre (IJZBZ)<br /> 35, AV. du Comité Urbain, Zone de la Gombe<br /> Kinshasa<br /> Tél: 243.12.33751<br /> Fax: 243.12.33549</p> <p>LUMBELONGO Alexis MAMBUKU<br /> Chercheur (Ir. M. Sc.)<br /> INERA - M'VUAZI (Bas-Zaire)<br /> Fax. 243.12.33549</p> <p>MAPILANGA Jean Joseph TSARAMU<br /> Zoologiste-Ecologiste, Attaché de Recherches à l'Institut Zaïrois pour la Conservation de la Nature (IZCN)<br /> 241, Av. Bolongo, Zone de Lingwala<br /> Kinshasa<br /> Tél: 243.12.34390<br /> Fax: 243.88.43675</p> <p>MBAKE SIVHA<br /> Chercheur/IZCN-GTZ<br /> Parc National de Kahuzi-Biega<br /> BUKAVU<br /> Tél: 00871 682 622 583<br /> Fax: 00871 682 622 584</p> <p>MBAYA<br /> Conservateur-Chercheur à l'IZCN/Garamba<br /> P.O. Box 21285 Nairobi<br /> KENYA</p> <p>MPEMBELE MUNZEMBA Victor<br /> Biologiste, Secrétaire du Comité National MAB-ZAIRE<br /> Ministère de l'Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme<br /> B.P. 12.348/Kinshasa I<br /> Tél: 243.12.34390<br /> Fax: 243.12.33549</p> <p>MUBALAMA Léonard KAKIRA<br /> Chercheur à l'IZCN-RFO/Epulu<br /> B.P. 46 Kinshasa</p> <p>MWAMBA Philo KYUNGU<br /> Ingénieur Technicien en Foresterie, Chef de Bureau Statistiques Forestières<br /> Ministère de l'Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme<br /> 15, Av. des Cliniques, Kinshasa/Gombe<br /> B.P. 12.348 Kinshasa I<br /> Tél: 243.12.34390<br /> Fax: 243.12.33549</p> <p>NGOMA TSASA<br /> Ao Agronomie, Adjoint Technique au Service National de Reboisement<br /> Ministère de l'Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme<br /> Building Forescom, 4è Etage<br /> Kinshasa/Gombe<br /> Tél: 243.12.34025<br /> Fax: 243.12.33549</p> <p>NKULU KALALA<br /> Licencié en Biologie<br /> Aménagiste de la Faune Sauvage, Conservateur au Parc National Upemba<br /> Institut Zaïrois pour la Conservation de la Nature<br /> B.P. 148 Lubudi/Shaba<br /> Tél:243.11.34390<br /> Fax: 243.12.33549</p> <p>NLAMBA NSAFUANSA Lambick<br /> Licencié en Zoologie<br /> Co-Directeur du Projet IZCN/GIC-Epulu<br /> Fax. 00873.175.44.37</p> <p>TSHINKENKE VINLHA<br /> Chercheur à l'Université Laval<br /> Sté Foy GIK 7P4/Québec<br /> Tél: (418) 656. 3177</p> <p>TSHIYOMBO NKONKO Annie<br /> Licencié en géographie Sciences naturelles.<br /> Ministère de l'environnement<br /> Tél: 243.12.34025 ou 34390<br /> Fax: 243.12.33549</p> <p>VANGU-LUTETE Clément<br /> Ph.D. Foresterie, chargé du programme FAO/KINSHASA<br /> 57, Av. de la Justice<br /> Zone de la Gombe<br /> B.P. 4951/Kinshasa-Gombe<br /> Tél: 243.12.33424/25<br /> Fax: 243.8843675</p> <p>VUNDA BATUMBA TEKASALA MBUTA<br /> Conservateur en Chef du Parc Marin des Mangroves<br /> B.P. 65 Moanda/Bas-Zaïre<br /> Tél: 243.12.34390<br /> Fax: 243.12.33549</p> <p><strong>2. Institutions Scientifiques</strong></p> <p>KALONJI MBUYI Adrien<br /> Ph.D. Agronomie<br /> Professeur à la Faculté des Sciences Agronomiques<br /> UNIKIN<br /> B.P. 120 Kinshasa XI</p> <p>LUBINI Constantin<br /> Docteur en Sciences botaniques<br /> Professeur à l'ISP/Gombe<br /> B.P. 3580 Kinshasa<br /> Tél: 31.408<br /> Fax: 243.12.33549</p> <p>MBAYA Alexandre NTUMBULA<br /> Docteur en botanique<br /> Chercheur<br /> C.G.E.A/CREN-K<br /> Campus de Kinshasa<br /> B.P. 868 Kinshasa XI<br /> Tél: 243.12.21361.62<br /> Fax: 243.12.33549</p> <p>PUNGA Juline KUMANENGE<br /> Docteur en Biologie (Liège)<br /> Professeur à l'Université de<br /> Faculté des Sciences, Département de Biologie<br /> Tél: 243.12.3321361.62<br /> Fax: 243.12.33549</p> <p><strong>3. Les experts des ONG nationales</strong></p> <p>KAMBILO BWELONGO Dieudonné<br /> Spécialiste en Développement<br /> Réseau OPEN - D.D.<br /> Coordonnateur National<br /> B.P. 3.178 Kinshasa - Gombe<br /> Tél. 20.551</p> <p>KAPAMBWE NYOMBO Marcel<br /> Ingénieur Agronome<br /> Directeur - CEPC<br /> CRONG - Shaba<br /> B.P. 1.873 - Lubumbashi</p> <p>LUNGELA SAKANANU<br /> Directeur du CEDITA<br /> CRONG - Kinshasa<br /> 20, Av. de l'Enseignement<br /> Zone de Kasa - Vubu<br /> Tél. 62.459<br /> B.P. 3.585 - Kinshasa/Gombe</p> <p>MAFAYANO wa KALIKITA Jean II<br /> Psycho-Pédagogue, Informaticien, Expert ONG D.E.P.E./Nord-Kivu à Kinshasa, Militaire d'Aviation<br /> 3, Avenue Bo-Boliko, Zone de Kintambo<br /> Tél. 50.964 - 27.734</p> <p>MATALA MFWAMBA<br /> Médecin Vétérinaire, Administrateur du CRONGD<br /> Secrétaire Général et Consultant/ONGD CFTM<br /> CRONGD/Kasaï Occidental</p> <p>MUKE Gilbert MUNDELE<br /> Médecin-Vétérinaire/ONG-Développement<br /> CRONGD/Bandundu<br /> B.P. 5.744 Kinshasa/Gombe</p> <p>MUSOMBWA bin IKOBYA<br /> Ingénieur en Développement Rural<br /> Environnement et Développement<br /> O.N.G.D. - ADEDE/CAME<br /> 9, Rue Bakali<br /> Croisement Kianza - Super Lemba<br /> Kinshasa</p> <p>NLANDU DI-NZITA Jean<br /> Ingénieur Agronome - Zootechnicien<br /> CRONGD/Bas - Zaïre<br /> ECZ - CRAFOD/Kimpese</p> <p>NZUMBALA Dieudonné Marcel W'ONDONGA<br /> Administrateur Directeur Gérant<br /> Coopérative des Pêcheurs/APEPOM<br /> 1, Rue Moleka - Q. Kinkole<br /> Zone de la N'sele - Kinshasa</p> <p><strong>4. Les experts des organismes internationaux</strong></p> <p>HOUGH John<br /> Docteur en Ressources Naturelles, Coordinateur Biodiversité et Eaux Internationales PNUD - Bureau Régional pour l'Afrique - Fonds Environnement Mondial<br /> ONE UN PLAZA, New York, Etats-Unis<br /> Tél. 212-906-5560<br /> Fax.212-906-5974</p> <p>LATARGET Sylvain Raymond Robert<br /> Spécialiste en Système d'Information, Environnement et Développement Durable<br /> Banque Mondiale<br /> 1818 H Street N.W.<br /> Washington, D.C. USA<br /> Tél. (202) 473 4409<br /> Fax. (202) 473 7916</p> <p>LOUIS Claude<br /> Expert Environnement - Forêt - Faune - Aires Protégées<br /> Union - Européenne<br /> Rue de Katindo<br /> Goma (Kivu)<br /> C/o HCR</p> <p>MASSART Michel<br /> Géographe, Consultant/USAID<br /> Remote Sersing/NASA<br /> Université du Maryland<br /> Projet CARPE</p> <p>MUGANGU Trinto E.<br /> Docteur, Consultant PNUD<br /> B.P. 4846/Kinshasa - Gombe<br /> 2681, Rue Kimafiki, Zone de Lemba<br /> Kinshasa<br /> Tél 243.8801450<br /> Fax 243.8843675</p> <p>POPOL P.VERHOESTRAETE<br /> Coordinateur Environnement<br /> PNUD/GEF<br /> Télécel 49333<br /> Fax. 1-407-726-5026</p> <p><strong>5. Les experts des associations et ONG internationales</strong></p> <p>GHONDA NAPO<br /> Directeur<br /> Economie<br /> African Global: G.I.C.<br /> 1975 E. Sunrise Boulevard Suite 719<br /> Tél. (305) 463 - 6270</p> <p>D'HUART Jean-Pierre<br /> Représentant Régional Afrique de l'Est<br /> Fonds Mondial pour la Nature (WWF-INTL)<br /> P.O. Box 62440 Nairobi – Kenya (actuellement en Belgique, WWF-Europe)<br /> Tél. (2542) 332963<br /> Fax. (2542) 332878</p> <p>KASISI Robert<br /> Représentant Régional Afrique Centrale/WWF<br /> Ph.D. Aménagement<br /> B.P. 9144 Libreville - GABON<br /> Tél. (241) 730028<br /> Fax. (241) 738056</p> <p>KES HILLMAN Smith<br /> Ecologiste, Conseillère Technique<br /> Conservation des Pachydermes/W.W.F.<br /> Parc National de la Garamba<br /> P.O. Box 21285 Nairobi - Kenya<br /> Fax. Via WWF Barépo 254-2-332878</p> <p>MWINYI Norbert<br /> Assistant Administratif<br /> CEFRECOF/WCS - Epulu<br /> B.P. 21.285 Nairobi - Kenya<br /> Fax. 873-175-4437<br /> (mercredi de 14-16h GMT)</p> <p>Terese HART<br /> Coopérant<br /> Wildlife Conservation Society<br /> Epulu, Zaïre/Bronx, N.Y.<br /> Tél. 718-364-4275 ( aux EUA)</p> <p><strong>RÉVISION GÉNÉRALE</strong></p> <p>Jacques PRESCOTT<br /> Centre de coordination et de suivi de la biodiversité<br /> Ministère de l'Environnement et de la Faune<br /> Québec, CANADA</p>Etat des lieux de la biodiversité dans la RD Congotag:cd.chm-cbd.net,2014-11-20:/implementation/docs/monographie/reports_rapports-1-copy-copy.pdf2014-11-20T16:44:15Za.cupceaAdélard Mutombo<p><span style="font-size: medium;" size="3"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;" face="Times New Roman" size="3"> </span></span></p>
<p><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;" face="Calibri" size="3">La biodiversité du Bassin du Congo est une ressource qui doit être bien connue et gérée. </span><span style="font-family: Calibri;" face="Calibri"><span style="font-size: medium;" size="3">aux forêts denses humides Elle englobe des paysages diversifiés allant des forêts d’altitudes </span></span><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;" face="Calibri" size="3">et aux zones de savanes. Malgré la forte pression qui s'y exerce, la biodiversité est très </span><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;" face="Calibri" size="3">riche et renferme encore des espèces emblématiques telles l’okapi, le gorille, le paon </span><span style="font-family: Calibri;" face="Calibri"><span style="font-size: medium;" size="3">congolais etc.</span><span style="font-size: medium;" size="3"> </span></span></p>
<p><span style="font-size: medium;" size="3"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;" face="Times New Roman" size="3"> </span></span></p>
<p><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;" face="Calibri" size="3"> </span><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;" face="Calibri" size="3">Outre leur importance biologique, les forêts tropicales restent primordiales pour les </span><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;" face="Calibri" size="3">populations riveraines dans la mesure où celles-ci en tirent de nombreuses ressources pour </span><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;" face="Calibri" size="3">leur subsistance (plantes médicinales, pêche de subsistance, bois, miel, gibiers, etc.) </span><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;" face="Calibri" size="3">La RD Congo cherche à accroître sa capacité en ce qui concerne cet aspect de la </span><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;" face="Calibri" size="3">biodiversité. De nombreux acteurs Congolais et étrangers mènent dans le Bassin du Congo d</span><span style="font-family: Calibri; font-size: medium;" face="Calibri" size="3">e multiples actions pour connaître et/ou gérer cette biodiversité.</span></p>
<p><span style="font-size: medium;" size="3"><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;" face="Times New Roman" size="3"> </span></span></p>
<p><span style="font-family: Times New Roman; font-size: medium;" face="Times New Roman" size="3"> </span></p>Autoévaluation Nationale des Besoins en Renforcement de Capacités pour la Gestion de l’Environnement en République Démocratique du Congotag:cd.chm-cbd.net,2015-10-14:/implementation/docs/monographie/rapport-final-ancr-rdcongo.pdf2015-10-14T14:52:47Za.cupceaAdélard Mutombo<p>L’objectif principal est d’évaluer et de définir les capacités nationales à gérer l’environnement mondial en République Démocratique du Congo. Il s’agit d’identifier les actions prioritaires dans les secteurs concernés, d’examiner les capacités connexes à renforcer aux plans sectoriel et intersectoriel et d’intégrer les mesures prises par le pays dans le cadre national de gestion environnementale et de développement durable.</p>
<p> </p>
<p>Le renforcement des capacités permettra de mettre en place ou de consolider, selon les cas, des organismes, des institutions et améliorera les compétences des ressources humaines dans tous les domaines relatifs à la mise en œuvre des conventions de Rio. A cet effet, le projet ANCR procède à une analyse des contraintes, des lacunes et des faiblesses et identifie les besoins en renforcement et développement des capacités liés à la gestion des conventions précitées.</p>Plan Stratégique du Centre de Surveillance de la Biodiversitétag:cd.chm-cbd.net,2015-10-14:/implementation/docs/monographie/plan_strat_csb_-20unikis-1-.pdf2015-10-14T14:52:47Za.cupceaGuy Mboma<p>Ce plan concerne la période allant de 2012 à 2017</p>Plans Provinciaux de la Biodiversitétag:cd.chm-cbd.net,2015-10-14:/implementation/docs/monographie/plan_provinciaux.htm2015-10-14T14:52:47Za.cupceaGuy Mboma<p>Ce document constitue un appendice au plan national en matière de la biodiversité.Il concerne les provinces et décrit les différentes actions prioritaires identifiées lors des ateliers qui s'y sont tenus.</p>Quatrième rapport national sur la mise en oeuvre de la Convention sur la Diversité Biologiquetag:cd.chm-cbd.net,2015-10-14:/implementation/docs/monographie/4eme-rapport-national.pdf2015-10-14T14:52:47Za.cupceaGuy Mboma<p style="text-align: justify;">La R.D. Congo est riche en ressources naturelles. Sa végétation et sa faune variées et diversifiées dans leur composition, font d’elle l’un des 10 pays qualifiés de méga biodiversité au monde. Le pays possède d’importantes ressources en terres (environ 97 % de terres émergées) et en eau douce (plus de 50 % du potentiel du continent) et forestières (environ 48% du continent). Son sous-sol est riche en minerais très diversifiés et de grande valeur.<br />Mais la forte poussée démographique et l’exploitation non rationnelle de ces ressources, conjuguées à des mutations économiques profondes ont des impacts négatifs sur l’environnement et particulièrement sur les ressources forestières. D’après la BAD, le taux de déforestation a été de 0,7% par an entre 1990 et 1995, et celui de reboisement de 0,3%. Il résulte donc un taux de déforestation nette de 0,4 point par an. Le taux de couverture forestière qui était de 55% en 1990 est tombé à 52% en 2000. La pression sur l’environnement est plus élevée dans les zones d’agglomérations. En effet, près de 47% de la population congolaise est concentrée sur seulement 10% du territoire. Autour de ces agglomérations, les forêts disparaissent à un rythme effrayant et avec elles ses principaux éléments constitutifs qui forment la diversité biologique.</p>
<p style="text-align: justify;">Le présent rapport constitue le fruit du travail abattu par un groupe d’experts nationaux dans différents domaines liés à la gestion de la diversité biologique. Le processus d’élaboration du quatrième rapport national sur la mise en oeuvre de la Convention sur la Diversité Biologique a été supervisé et coordonné par la Direction du Développement Durable du Ministère de l’Environnement, Conservation de la Nature et Tourisme. Le processus a débuté en juin 2008 par des missions de récolte des données et informations pertinentes disponibles dans quelques provinces cibles. Cette étape a été complétée par une revue des littératures.<br />Aussi, en vue de répondra au souci de faire participer toutes les parties prenantes impliquées dans la gestion de la biodiversité nationale au processus d’élaboration de ce rapport, il avait étédemandé, à toutes les organisations nationales et internationales ainsi qu’aux responsables des différents programmes, initiatives et projets ayant comme champs d’activité la biodiversité de dresser un rapport détaillé donnant l’état des lieux et les tendances de la diversité biologique ainsi que les menaces qui pèsent sur elle en s’appuyant sur les résultats de leurs activités sur terrain.<br />En fin de compte, sur base des informations recueillies, le groupe d’experts a produit le draft final du rapport qui a été soumis par la suite à la validation par les différents protagonistes à la gestion de la biodiversité au cours d’un atelier national.<br />Ainsi, l’approche participative a été adoptée à chaque étape du processus.</p>Rapport Final Synthèse Projet Additionnel Habilitant en Biodiversitétag:cd.chm-cbd.net,2015-10-14:/implementation/docs/monographie/activites-habilitantes_ver-finale.pdf2015-10-14T14:52:47Za.cupceaAdélard Mutombo<p>Identification et Évaluation des Besoins en Renforcement des<br />Capacités pour la Mise en Oeuvre de la Stratégie Nationale & Plan<br />d’Action de la Diversité Biologique et le Renforcement des Capacités<br />pour le Mécanisme d’Échange d’Information de la République<br />Démocratique du Congo</p>Rapport de l’atelier de la ncement du processus de Révision et de Mise à Jour de la Stratégie et du Plan d’Ation Nationaux de la Biodiversité (SPANB)tag:cd.chm-cbd.net,2015-10-14:/implementation/docs/monographie/rapport-atelier-lancement-spanb_2.pdf2015-10-14T14:52:47Za.cupceaGuy Mboma<p>Il s’est tenu du 18 au 19 juillet 2012 à Kinshasa au Centre d’Etudes pour l’Action Sociale (CEPAS), l’atelier de lancement du processus de révision et de mise à jour de la Stratégie et du Plan d’Action Nationaux de la Biodiversité (SPANB). Cet atelier a été organisé par le Secrétariat Général à l’Environnement et Conservation de la Nature avec l’appui technique et financier du Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM) et du Programme des Nations-Unies pour l’Environnement (PNUE).</p>
<p> </p>STRATÉGIE NATIONALE DE CONSERVATION DE LA BIODIVERSITÉ DANS LES AIRES PROTÉGÉES DE LA RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGOtag:cd.chm-cbd.net,2015-10-14:/implementation/docs/monographie/brochure_sncb-final_web.pdf2015-10-14T14:52:47Za.cupceaAdélard Mutombo<p>Après une année consacrée à la révision du premier pallier de la Stratégie nationale de conservation de la biodiversité dans les Aires Protégées de la RDC publiée en 2005, je me réjouis de voir que l’ICCN dispose à ce jour d’un nouveau cadre de référence pour la planification de la gestion, la valorisation et la promotion des ressources naturelles.<br />La réduction des 19 programmes dans la première version à 9 dans l’actuelle, obéit à une motivation rationnelle de recentrer les problématiques de gestion des ressources naturelles dans les aires protégées autour des thématiques qui répondent au mieux non seulement aux besoins actuels de l’ICCN mais aussi aux dynamiques contextuelles imposées par les enjeux environnementaux actuels...</p>