PDF Etude floristique, écologique et phytosociologique des forêts inondées de l'île Mbiye à Kisangani, (R.D.Congo)

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Upload date 31 Jan 2017
Contributeur Judith Tsongo
Couverture géographique Kisangani, R.D.Congo,
Mots-clefs flore, écologie, phytosociologie, Insularité Inondation,
Date de publication 31/01/2017
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1 D.A NSHIMBA 2005.pdf (actuel) Judith Tsongo 31 Jan 2017 37 MB application/pdf

Ce mémoire est le résultat d'une étude floristique, écologique et phytosociologique réalisée dans la forêt inondée de l'île Mbiye à Kisangani et appartenant à la classe des Mytragynetea Schmitz (1963).

Deux méthodes principales étaient choisies pour cette étude et ont permis de recenser un total, 5370 individus appartenant à 236 espèces, 170 genres et 59 familles. La méthode de transect par la mesure de dbh (diamètre à la hauteur de la poitrine), a permis d'inventorierl430 individus à dbh ~ 10 cm, dans 12 placeaux de 50 m x 50 m, formant une superficie de 3 Ha. La méthode de relevés phytosociologiques, incluant toutes les strates et faisant recours à l'échelle de Van der Maarel, a conduit au recensement de 3940 individus appartenant à 12 relevés. Ces relevés multistrates étaient écomposés en sous-relevés structurels à effort d'échantillonnage fixé à 100 individus/ha pour, les trois strates ligneuses (strate dominante,dominée et sous-bois) et 200 m2 pour les strates herbacées et sous-arbustives. Lors de la prise de dbh, les espèces Coelocaryon botryoides et Gilbertiodendron dewevrei, étaient dominantes à cause de leurs fréquences et densités élevées. Les mesures de distances entre un individu et son voisin le plus proche de la même espèce, pour ces deux espèces dominantes étaient prises en vue de calculer leurs répartitions spatiales. L'analyse floristique a permis de caractériser la diversité floristique de la zone d'étude. Les 12 relevés effectués au sein de la forêt inondée de l'île Mbiye, sont soumis à l'analyse Twinspan (Two Way Indicator Species Analysis) et DCA (Detrended Correspondence Analysis). Les ordinations et classifications de ces relevés phytosociologiques établies par ces deux méthodes d'analyse, ont permis de différencier au sein de cette forêt, deux groupements végétaux.

* Un groupement à :

- Rhabdophyllum arnoldianum, Cola marsupium, Scaphopetalum dewevrei et Centhotheca lappacea.

* un deuxième groupement à Cleistopholis patens. Deux variables environnementales agissent sur le regroupement des espèces au sein de cette forêt: la secondarisation et l'hydromorphie. C'est ce qui explique la présence au sein de cette forêt, d'un grand nombre d'espèces d'autres classes phytosociologiques, telles: StrombosioParianarietea Lebrun & Gilbert (1954), Musango-Terminalietea Lebrun & Gilbert (1954), en plus de celles des Mitragynetea Schimtz (1963), qui fait l'objet de cette étude. L'anthropisation que connaît cette île est en partie responsable de l'abondance des espèces des Musanga Treminalietea, classe qui caractérise les forêts secondaires. La diversité spécifique élevée de la forêt inondée de l'île Mbiye démontre que l'eau n'empêche pas la recolonisation de ce milieu et n'est donc pas un facteur sélectif.