Cette étude a pour objet l’inventaire des plantes aphrodisiaques les plus communément utilisées par les Kumu de Yoko ainsi que de déterminer la (les) partie (s) utile (s) de la plante y afférente (nt), leurs modes de préparation et de prescription des médicaments, leurs types biologique,morphologique et de distribution phytogéographique.Un questionnaire préétabli a été posé oralement aux habitants des villages environnant la réserve forestière de Yoko à l’issu duquel, 37 espèces plantes appartenant à 36 genres et 26 familles ont été recensées.Parmi ces 37 espèces inventoriées, 22 espèces sont citées pour la première fois comme plantes aphrodisiaques. Il s’agit des espèces Annonidium mannii, Alstonia boonei, Afromomum laurentii,Ceiba pentantra, Croton haumanianus, Costus lucanusianus, Cucurbita maxima, Coffea canephora, Elaeis guineensis, Eremospatha haullevilleana, Fagara macrophylla, Leea guineensis, Maesopsis eminii, Palisota ambigua, Petersianthus macrocarpus, Pentadiplandra brazzeana, Piper umbellatum, Piptadeniastrum africanum, Pycnocoma thonneri, Pseudospondias microcarpa, Syzygium cuminii, Thomandersia hensii et Terminalia superba.Les plantes ligneuses (81%), les phanérophytes (76%) et les espèces pantropicales (35%) sont respectivement les types morphologique, biologique et de distribution phytogéographique les plus représentés.
La racine (24%) et la tige (24%) constituent les organes les plus prélevés des plantes aphrodisiaques. La décoction (30%) et le per os (59%) sont respectivement les modes de